“Les cadres et militants du Front populaire ivoirien doivent tout mettre en oeuvre pour répondre présents à tous les forums sur la vie de la nation, afin de ne pas permettre au mensonge, à la distraction et à la comédie de prospérer indéfiniment”. Ce souci de Laurent Ibehi, adjoint au représentant du FPI USA semble être partagé ces derniers temps par la famille des bleu et blanc qui ne rate plus d’occasion pour venir donner la réplique aux “trafiquants de l’histoire” de notre pays sur Ivoirenews.net, la radio sur internet fondée par des ivoiriens de la diaspora.
Après Djédjé Mady, Anaky Kobenan, Affi N’Guessan, Francis Wodié, Bamba Moriféré, Zady Zahourou… ce fut au tour, le vendredi 8 mai 2009, du Professeur Dedy Seri, membre du comité central du Fpi, de se prêter aux questions des ivoiriens résidant aux Etats-Unis.
Pendant près de deux heures, il est resté loin des “sorciers qui cherchent à dégommer l’histoire de la Côte d’Ivoire pour fabriquer, en lieu et place, des raisons fictives afin de justifier chaque fois leurs scènes. Ce pourquoi, il qualifiera de non sens, “l’exclusion et la xénophobie dont Dramane Ouattara s’est servi pour défigurer la terre d’Eburnie”. Se reférant à des exemples précis sur la bonne cohabitation qui a toujours existé entre les peuples de ce pays, il a écarté du revers de la main, ces “vues de l’esprit que ADO a imposées aux musulmans et aux natifs du Nord pour qu’íls se reconnaissent en lui afin de l’aider à résoudre ses démêlés personnels avec les lois et la justice de son pays ( ? )”.
A certains auditeurs qui ne comprennent pas “pourquoi le FPI accuse toujours le “Brave Tchê” d’être le père de la rébellion sans en apporter le moindre début de preuves et surtout sans chercher à pousser le pion beaucoup plus loin pour l’ester en justice”, le professeur Dedy Seri n’a pas cru utile d’engager une polémique sur ce qui fait désormais selon lui “une reférence et une étape importante dans la vie de ce pays et qu’il ne faut pas, effacer pour des besoins électoralistes en se faisant tout mignon, tout bon et tout gentil”. “Si on est vraiment lucide” ajoutera-t-il on n’a pas besoin de preuves dans des assiettes ou dans un canari car toutes les oreilles de ce pays ont écouté, entendu et compris toutes les raisons énoncées par cette entreprise (ndlr : la rébellion) et surtout les déclarations de Koné Zacharia (dont Ouattara fut le parrain de mariage)”. Le professeur Dedy Seri a ajouté que, “si on n’est pas animé de mauvaise foi, si on ne vient pas de naître en Côte d’Ivoire ou d’y arriver, si on ne vient pas de prendre l’histoire de ce pays en marche, on ne cherchera plus les causes de nos malheurs ailleurs”.
Invité ensuite à pronostiquer sur le candidat capable de rafler les voix de la majorité lors des présidentielles à venir, Dedy Seri, en prenant une fois encore des faits à temoin, a estimé que “le peuple récompensera celui qui est rentré et resté dans son pays quand il prenait feu ; surtout quand tous les autres ont pris leurs jambes à leur cou, soit pour sauter des murs , soit pour se blottir derrière des bananiers dans la forêt du Togo”. Pour lui donc, “les ivoiriens n’ont pas besoin de chefs poltrons qui détalent à la moindre déflagration. Le meilleur candidat, c’est celui qui sait quand, où, comment et pourquoi il faut résister. C’est celui qui nomme les cadres selon leur compétence, c’est celui qui n’a pas de biens ni de comptes bancaires à l’étranger”.
Un auditeur a insisté auprès du professeur Seri pour avoir sa lecture de “l’entêtement de Konan Bedié qui se bat encore aujourd’hui pour revenir au pouvoir”. Le cadre du FPI a précisé davantage ses idées et cela sans louvoyer : “Voici un vieux de 75 ans qui, non seulement s’efforce à diriger le Pdci sans partage là où les Gnamien Yao sont bastonnés à cause de leur réalisme et leurs idées novatrices mais qui, resté fidèle à sa théorie de la nostalgie, se débrouille aussi pour rediriger la Côte d’Ivoire en déformant son passé (car ce n’est pas un modèle) pour se présenter comme un homme nouveau. Les malversations et les détournements dans les complexes sucriers qui ont fait de lui le premier des ministres chassés du gouvernement par Houphouet en 1977, les milliards qu’il a fêtés alors qu’il n’était pas un industriel, encore moins un homme d’affaires, demeurent toujours des traces indélébiles qui devraient l’obliger à une retraite. Mais, là encore, il compte sur la sorcellerie politique pour faire oublier cela au peuple de Côte d’Ivoire”.
S’il ya une autre attitude que Dedy Seri dit ne pas apprécier chez Bédié, c’est bien le “triste et honteux cache-cahe auquel il joue avec Ado car, c’est bien lui Bédié qui a fait subir toutes les pires humiliations à ce dernier”. Et l’universitaire de rappeler : “Le mandat d’arrêt international pour faux et usage de faux avec photo portant en entête wanted et affiché dans tous les commissariats du monde pour arrêter et menotter Ouattara comme un vulgaire malfrat, la convocation à la cour suprême de Bintou Cissé pour jurer sur le coran et prouver qu’elle est la mère de Ouattara, ses écrits pour dire au monde entier que “de toute façon Ado est burkinabé”, sont autant de faits que Bedié nie aujourd’hui juste parce qu’il veut revenir au pouvoir”. C’est pour toutes ces raisons que Dédy Seri se demande aujourd’hui, si Bédié est vraiment sérieux pour que les ivoiriens acceptent encore de “se mettre à sa disposition”.
Une correspondance particulière à New York de Mathieu Bouabré: mattbouabre@yahoo.com
Après Djédjé Mady, Anaky Kobenan, Affi N’Guessan, Francis Wodié, Bamba Moriféré, Zady Zahourou… ce fut au tour, le vendredi 8 mai 2009, du Professeur Dedy Seri, membre du comité central du Fpi, de se prêter aux questions des ivoiriens résidant aux Etats-Unis.
Pendant près de deux heures, il est resté loin des “sorciers qui cherchent à dégommer l’histoire de la Côte d’Ivoire pour fabriquer, en lieu et place, des raisons fictives afin de justifier chaque fois leurs scènes. Ce pourquoi, il qualifiera de non sens, “l’exclusion et la xénophobie dont Dramane Ouattara s’est servi pour défigurer la terre d’Eburnie”. Se reférant à des exemples précis sur la bonne cohabitation qui a toujours existé entre les peuples de ce pays, il a écarté du revers de la main, ces “vues de l’esprit que ADO a imposées aux musulmans et aux natifs du Nord pour qu’íls se reconnaissent en lui afin de l’aider à résoudre ses démêlés personnels avec les lois et la justice de son pays ( ? )”.
A certains auditeurs qui ne comprennent pas “pourquoi le FPI accuse toujours le “Brave Tchê” d’être le père de la rébellion sans en apporter le moindre début de preuves et surtout sans chercher à pousser le pion beaucoup plus loin pour l’ester en justice”, le professeur Dedy Seri n’a pas cru utile d’engager une polémique sur ce qui fait désormais selon lui “une reférence et une étape importante dans la vie de ce pays et qu’il ne faut pas, effacer pour des besoins électoralistes en se faisant tout mignon, tout bon et tout gentil”. “Si on est vraiment lucide” ajoutera-t-il on n’a pas besoin de preuves dans des assiettes ou dans un canari car toutes les oreilles de ce pays ont écouté, entendu et compris toutes les raisons énoncées par cette entreprise (ndlr : la rébellion) et surtout les déclarations de Koné Zacharia (dont Ouattara fut le parrain de mariage)”. Le professeur Dedy Seri a ajouté que, “si on n’est pas animé de mauvaise foi, si on ne vient pas de naître en Côte d’Ivoire ou d’y arriver, si on ne vient pas de prendre l’histoire de ce pays en marche, on ne cherchera plus les causes de nos malheurs ailleurs”.
Invité ensuite à pronostiquer sur le candidat capable de rafler les voix de la majorité lors des présidentielles à venir, Dedy Seri, en prenant une fois encore des faits à temoin, a estimé que “le peuple récompensera celui qui est rentré et resté dans son pays quand il prenait feu ; surtout quand tous les autres ont pris leurs jambes à leur cou, soit pour sauter des murs , soit pour se blottir derrière des bananiers dans la forêt du Togo”. Pour lui donc, “les ivoiriens n’ont pas besoin de chefs poltrons qui détalent à la moindre déflagration. Le meilleur candidat, c’est celui qui sait quand, où, comment et pourquoi il faut résister. C’est celui qui nomme les cadres selon leur compétence, c’est celui qui n’a pas de biens ni de comptes bancaires à l’étranger”.
Un auditeur a insisté auprès du professeur Seri pour avoir sa lecture de “l’entêtement de Konan Bedié qui se bat encore aujourd’hui pour revenir au pouvoir”. Le cadre du FPI a précisé davantage ses idées et cela sans louvoyer : “Voici un vieux de 75 ans qui, non seulement s’efforce à diriger le Pdci sans partage là où les Gnamien Yao sont bastonnés à cause de leur réalisme et leurs idées novatrices mais qui, resté fidèle à sa théorie de la nostalgie, se débrouille aussi pour rediriger la Côte d’Ivoire en déformant son passé (car ce n’est pas un modèle) pour se présenter comme un homme nouveau. Les malversations et les détournements dans les complexes sucriers qui ont fait de lui le premier des ministres chassés du gouvernement par Houphouet en 1977, les milliards qu’il a fêtés alors qu’il n’était pas un industriel, encore moins un homme d’affaires, demeurent toujours des traces indélébiles qui devraient l’obliger à une retraite. Mais, là encore, il compte sur la sorcellerie politique pour faire oublier cela au peuple de Côte d’Ivoire”.
S’il ya une autre attitude que Dedy Seri dit ne pas apprécier chez Bédié, c’est bien le “triste et honteux cache-cahe auquel il joue avec Ado car, c’est bien lui Bédié qui a fait subir toutes les pires humiliations à ce dernier”. Et l’universitaire de rappeler : “Le mandat d’arrêt international pour faux et usage de faux avec photo portant en entête wanted et affiché dans tous les commissariats du monde pour arrêter et menotter Ouattara comme un vulgaire malfrat, la convocation à la cour suprême de Bintou Cissé pour jurer sur le coran et prouver qu’elle est la mère de Ouattara, ses écrits pour dire au monde entier que “de toute façon Ado est burkinabé”, sont autant de faits que Bedié nie aujourd’hui juste parce qu’il veut revenir au pouvoir”. C’est pour toutes ces raisons que Dédy Seri se demande aujourd’hui, si Bédié est vraiment sérieux pour que les ivoiriens acceptent encore de “se mettre à sa disposition”.
Une correspondance particulière à New York de Mathieu Bouabré: mattbouabre@yahoo.com