L’auditorium de la Caisse de stabilisation d’Abidjan (CAISTAB) affiche plein. Aucune place vacante n’était perceptible. Les retraités du secteur public et privé de Côte d’Ivoire y ont effectué nombreux le déplacement hier pour aller exposer leurs différentes préoccupations au tout Premier ministre de la première République de Côte d’Ivoire. Le Dr. Alassane Dramane Ouattara. C’est à son initiative que cette rencontre s’est tenue. Personne ne voulait se faire conter l’événement. Même ceux (retraités) qui avaient une « santé fragile » ont tenu à être présents à cette cérémonie. Au lieu de quatre Associations de retraités, initialement invitées, ce sont au total dix qui ont honoré de leur présence à l’auditorium de la CAISTAB. Comme le dit un dicton : «l’eau qui sort de la bouche de poisson est la plus fraîche ». Vraissemblement, ces personnes du troisième âge ayant servi l’Etat de Côte d’Ivoire pendant plus de trente ans attendent l’amélioration de leurs conditions de vie.
Les retraités dans leur ensemble ont mis à nu les insuffisances du système de retraite en Côte d’Ivoire. Le secrétaire général de l’Union nationale des Retraités de Côte d’Ivoire (UNARTCI), Valy Méité, a relevé que le résultat de ce système est bon bien entendu «le fort » taux de paupérisation, qui entraînant des souffrances inutiles des seniors. Ce, face aux fréquentes flambée des prix des produits de première nécessité. «Pour préserver la paix, l’UNARCI, interpelle les décideurs d’aujourd’hui et les nouvelles autorités ivoiriennes qui seront issues des élections prochaines à s’engager résolument sur la voie d’une refonte de toutes les lois sur la retraite », a indiqué M. Méité. La refonte de ces lois selon lui, doit commencer par la loi n° 62-4058 du 7 novembre 1962. S’y ajoute les reformes structurelles qui prennent en compte les vraies conditions de vie des retraités et travailleurs pour les secteurs d’activité. Le secrétaire général de l’UNARCI, a résumé en sept points les préoccupations essentielles des retraités.
Délai d’attente des pensions : un calvaire !
Ce sont : la revalorisation de la pension de retraite, la suppression des impôts sur les pensions (il s’agit de l’impôt général sur le revenu (IGR) la contribution nationale (CN) et l’impôt sur le salaire (IS)). A cela s’ajoute le système de santé des retraités ; la liquidation des pensions par la Fonction publique ; la pension de réversion aux veufs ; l’acquisition des logements et les loisirs. En tout cas, l’UNARCI a souhaité que le président du RDR, Dr Alassane Dramane Ouattara prenne en compte leurs doléances dans son futur programme de gouvernement. « (…) Car l’avenir, l’amélioration du système de retraite tiennent une place essentielle pour nous les retraités (…). C’est une nécessité pour notre survie », a fait remarquer Valy Méité.
Les retraités de Côte d’Ivoire ont dénonce le délai d’attente prolongé des premières pensions. Ce délai, selon M. Méité, oscille entre 18 et 36 mois. «Nous souhaitons que ce délai d’attente soit plus court, 15 ou 45 jours au plus à l’instar des retraités des Forces de défense et de sécurité (FDS). L’Union nationale des fonctionnaires retraités de Côte d’Ivoire (UNAFRECI) s’inscrivant dans la même logique, a également plaidé pour la réduction du délai d’attente des pensions. Le secrétaire général de l’UNAFRECI, Assahoré Kouadio, a déploré la non application intégrale du décret n° 97-674 du 03 décembre 1997 portant création de la société d’Etat CGRAE (Caisse générale des retraités et agents de l’Etat) surtout en ce qui concerne le volet «liquidation » M. Kouadio a expliqué que ce décret l’y autorise. Mais, que la CGRAE n’en fait pas. « La conséquence de cette situation, c’est qu’au lieu d’un mois, temps mis par la CGRAE pour cette phase, la Fonction Publique met deux (voire trois ans) Ce qui est un véritable calvaire pour les nouveaux retraités. Il est donc absolument urgent que la CGRAE recouvre ses droits à cet égard. Cela doit passer par la relecture du décret de nomination du ministre de la Fonction publique, qui en son chapitre relatif à ses attributions, comporte entre autres, la liquidation des pensions. Ce qui crée, sur la question (liquidation), un chevauchement d’activités entre le ministère de la Fonction publique et la CGRAE. Laquelle, à qui il est dévolu depuis 1997 cette fonction de liquidation », a signifié Kouadio Assahoré Avant d’ajouter que sa structure propose que cette attribution soit désormais «exclusivement » dévolu à la CGRAE. Ce, pour mettre «définitivement » un terme au conflit de compétence né de cette double attribution, pour le bonheur des fonctionnaires retraités. L’UNAFRECI a aussi recommandé l’application de la convention entre la CGRAE et la Caisse Nationale de Prévoyance sociale (CNPS). Sans oublier la création au sein de la CGRAE du Fonds retraite d’assistance. La prise en charge sanitaire de retraités et la mise en place dans les CHR et CHU des services de gériatrie pour la prise en charge des retraités et personnes du troisième âge. Quant à l’Association nationale des retraités du privé de Côte d’Ivoire (ANAREP-CI), elle a décrié l’isolement, l’exclusion et la marginalisation dont fait l’objet les retraités de Côte d’Ivoire. Le premier vice président de cette association, Jacob Blehouet, a plaidé pour la création d’un hôpital gériatrique, la Banque des retraités et la Maison des retraités. Ce, pour le bien-être des personnes du troisième âge. « (…) L’ANAREP-CI est apolitique. Cependant, nous pouvons affirmer que vous avez notre bénédiction et vous souhaitons bonne chance. Que Dieu le Tout Puissant, permette votre élection en vue de développer votre programme politique de gouvernement pour le bonheur des Ivoiriens », a lancé M. Bléhouet. Encourageant le RDR, qui parmi la grisaille politique use du «bon ton » et s’éloigne des «calomnies et le mensonges » pour faire véhiculer son programme politique de gouvernement. L’Association des Retraités Militaires et Gendarmes de Cote d’Ivoire (ARMGCI) du colonel Droh Kahe Gabriel, se sont réjoui de cette rencontre.Mais il s’est réservé le droit d’exposer les proccupations de ses frères d’armes. Ce, compte tenu de leur statut militaire. Le président du Rassemblement des républicains (RDR), Dr. Alassane Dramane Ouattara s’est réjoui de ces échanges avec les retraités de Côte d’Ivoire.
Anzoumana Cissé
Les retraités dans leur ensemble ont mis à nu les insuffisances du système de retraite en Côte d’Ivoire. Le secrétaire général de l’Union nationale des Retraités de Côte d’Ivoire (UNARTCI), Valy Méité, a relevé que le résultat de ce système est bon bien entendu «le fort » taux de paupérisation, qui entraînant des souffrances inutiles des seniors. Ce, face aux fréquentes flambée des prix des produits de première nécessité. «Pour préserver la paix, l’UNARCI, interpelle les décideurs d’aujourd’hui et les nouvelles autorités ivoiriennes qui seront issues des élections prochaines à s’engager résolument sur la voie d’une refonte de toutes les lois sur la retraite », a indiqué M. Méité. La refonte de ces lois selon lui, doit commencer par la loi n° 62-4058 du 7 novembre 1962. S’y ajoute les reformes structurelles qui prennent en compte les vraies conditions de vie des retraités et travailleurs pour les secteurs d’activité. Le secrétaire général de l’UNARCI, a résumé en sept points les préoccupations essentielles des retraités.
Délai d’attente des pensions : un calvaire !
Ce sont : la revalorisation de la pension de retraite, la suppression des impôts sur les pensions (il s’agit de l’impôt général sur le revenu (IGR) la contribution nationale (CN) et l’impôt sur le salaire (IS)). A cela s’ajoute le système de santé des retraités ; la liquidation des pensions par la Fonction publique ; la pension de réversion aux veufs ; l’acquisition des logements et les loisirs. En tout cas, l’UNARCI a souhaité que le président du RDR, Dr Alassane Dramane Ouattara prenne en compte leurs doléances dans son futur programme de gouvernement. « (…) Car l’avenir, l’amélioration du système de retraite tiennent une place essentielle pour nous les retraités (…). C’est une nécessité pour notre survie », a fait remarquer Valy Méité.
Les retraités de Côte d’Ivoire ont dénonce le délai d’attente prolongé des premières pensions. Ce délai, selon M. Méité, oscille entre 18 et 36 mois. «Nous souhaitons que ce délai d’attente soit plus court, 15 ou 45 jours au plus à l’instar des retraités des Forces de défense et de sécurité (FDS). L’Union nationale des fonctionnaires retraités de Côte d’Ivoire (UNAFRECI) s’inscrivant dans la même logique, a également plaidé pour la réduction du délai d’attente des pensions. Le secrétaire général de l’UNAFRECI, Assahoré Kouadio, a déploré la non application intégrale du décret n° 97-674 du 03 décembre 1997 portant création de la société d’Etat CGRAE (Caisse générale des retraités et agents de l’Etat) surtout en ce qui concerne le volet «liquidation » M. Kouadio a expliqué que ce décret l’y autorise. Mais, que la CGRAE n’en fait pas. « La conséquence de cette situation, c’est qu’au lieu d’un mois, temps mis par la CGRAE pour cette phase, la Fonction Publique met deux (voire trois ans) Ce qui est un véritable calvaire pour les nouveaux retraités. Il est donc absolument urgent que la CGRAE recouvre ses droits à cet égard. Cela doit passer par la relecture du décret de nomination du ministre de la Fonction publique, qui en son chapitre relatif à ses attributions, comporte entre autres, la liquidation des pensions. Ce qui crée, sur la question (liquidation), un chevauchement d’activités entre le ministère de la Fonction publique et la CGRAE. Laquelle, à qui il est dévolu depuis 1997 cette fonction de liquidation », a signifié Kouadio Assahoré Avant d’ajouter que sa structure propose que cette attribution soit désormais «exclusivement » dévolu à la CGRAE. Ce, pour mettre «définitivement » un terme au conflit de compétence né de cette double attribution, pour le bonheur des fonctionnaires retraités. L’UNAFRECI a aussi recommandé l’application de la convention entre la CGRAE et la Caisse Nationale de Prévoyance sociale (CNPS). Sans oublier la création au sein de la CGRAE du Fonds retraite d’assistance. La prise en charge sanitaire de retraités et la mise en place dans les CHR et CHU des services de gériatrie pour la prise en charge des retraités et personnes du troisième âge. Quant à l’Association nationale des retraités du privé de Côte d’Ivoire (ANAREP-CI), elle a décrié l’isolement, l’exclusion et la marginalisation dont fait l’objet les retraités de Côte d’Ivoire. Le premier vice président de cette association, Jacob Blehouet, a plaidé pour la création d’un hôpital gériatrique, la Banque des retraités et la Maison des retraités. Ce, pour le bien-être des personnes du troisième âge. « (…) L’ANAREP-CI est apolitique. Cependant, nous pouvons affirmer que vous avez notre bénédiction et vous souhaitons bonne chance. Que Dieu le Tout Puissant, permette votre élection en vue de développer votre programme politique de gouvernement pour le bonheur des Ivoiriens », a lancé M. Bléhouet. Encourageant le RDR, qui parmi la grisaille politique use du «bon ton » et s’éloigne des «calomnies et le mensonges » pour faire véhiculer son programme politique de gouvernement. L’Association des Retraités Militaires et Gendarmes de Cote d’Ivoire (ARMGCI) du colonel Droh Kahe Gabriel, se sont réjoui de cette rencontre.Mais il s’est réservé le droit d’exposer les proccupations de ses frères d’armes. Ce, compte tenu de leur statut militaire. Le président du Rassemblement des républicains (RDR), Dr. Alassane Dramane Ouattara s’est réjoui de ces échanges avec les retraités de Côte d’Ivoire.
Anzoumana Cissé