Après les attaques gratuites de “Notre Voie” Adjoumani répond : "Entre le président Bédié et moi, il n`y a aucun nuage”

Le quotidien Notre Voie, dans sa publication d'avant hier, a écrit que le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani, délégué départemental PDCI-RDA de Tanda, est menacé par le président Henri Konan Bédié à cause de sa conduite dans le Zanzan. Le ministre Adjoumani, depuis Tanda, a tenu à réagir à l'article de Notre Voie. Joint par téléphone, il a déclaré qu' " En aucune façon, je ne peux être l'objet de menace du président Henri Konan Bédié. Ceux qui le disent ne connaissant pas le président Bédié. Je suis l'un des lieutenants de campagne du président Bédié. La preuve, tout le monde a vu qu'il est venu jusqu'à Amanvi, mon village. Il a pris le dîner chez moi et au cours de son séjour, le Roi lui a remis un présent symbolique où l'on voit un bélier avec des armes (des flêches). Ceci pour dire que vous allez à la reconquête du pouvoir et nous vous donnons notre fils pour vous y accompagner. Je suis très lié à la tradition, très respectueux de la discipline du parti. Je ne peux donc être opposé à Bédié qui est un modèle de vie et d'engagement pour moi. Je note que chaque fois que ces gens du FPI veulent m'attaquer, ils commettent des jugements d'erreur sur ma personne. Ils ont en effet écrit que c'est parce qu'en siégeant dans le gouvernement Banny, je n'ai pas été reconduit dans le gouvernement Soro que je serais remonté contre Bédié. Ce qui est archi-faux car, je n'ai jamais été membre du gouvernement Banny. Pour rappel, je dois dire que quand je suis sorti du gouvernement, j'ai été accompagné par mon doyen Adam Yéboua Patrice, le ministre Kouma Yao Alphonse et le grand frère Michele Kouamé pour aller dire au président Bédié, merci de m'avoir fait confiance en me coptant au gouvernement. Que ma sortie du gouvernement n'était pas le fait de sa volonté et que désormais libéré de toute contrainte, je me mettais à sa disposition pour le servir dans sa campagne. Ils ont écrit dans Notre Voie que l'arbre a été coupé pour barrer la route d' Assuéfry pour empêcher le président Bédié de passer. Là encore, gros mensonges car, c'est plusieurs semaines avant la tournée du président que les arbres ont été abattus sur la route pour empêcher l'installation du préfet de Transua. En tout état de cause, entre le président Bédié et moi, il n'y a aucun nuage. Je ne me sens pas rejeté par mon patron et pour rien au monde, je ne trahirai le sermon que je lui ai fait de le servir avec loyauté et dévouement. Ils ont aussi écrit que le président veut me délaisser au profit de Tah Thomas. Moi Adjoumani, je ne cherche pas à être le leader dans le Zanzan. On m'en veut parce que j'ai délogé le plus grand animateur du FPI dans le Zanzan au profit du PDCI. Kouamé Adjoumane dit Kouam Dodo, Adam Gbagbo, Badé, la grande sœur de Charles, responsable des femmes FPI à Tanda, tous sont revenus au PDCI et depuis lors, ma maison ne désemplit pas. Le président Bédié a vu tous ces militants-là. Aujourd'hui, des gens pensent qu'il faut me déstabiliser dans le Zanzan. Mais, je suis serein et imperturbable. Pour terminer, je dirai que même si par extraordinaire, le président Bédié ne voulait plus de moi, moi j'ai toujours besoin du président et je me battrai toujours pour lui. Et jamais, je n'irai dans le camp de Gbagbo ".

Diarrassouba Sory