Le Syndicat national des assistants sociaux de Côte d'Ivoire(Synasci) a réclamé hier devant la presse la démission du Directeur général de la Mutuelle générale des travailleurs de Côte d'Ivoire. Selon le secrétaire général, Zadi Doméné Daniel qui animé une conférence de presse à la mairie d'Adjamé, Adon Monsah ne mérite plus de diriger la Mugefci « parce qu'il constitue un obstacle à l'épanouissement des mutualistes.» Il s'agit, dit-il, de l'accès difficile aux prestations. « En plus de la politique de quota qui limite à 10 le nombre de bons acceptés par les pharmacies par jour, les mutualistes ont parfois des difficultés à se faire soigner faute de documents de prestation en bonne et due forme. A preuve, du 20 mars au 26 avril, les portes du service chargé de remettre les cartes et carnets sont restées fermées. Certains fonctionnaires ont pu mourir faute de médicaments », a déploré le conférencier. Il ajoute que les investigations de son syndicat ont révélé que ces dysfonctionnements sont imputables à « l'incompétence » du DG qui « n'a jamais pu opérer une amélioration des prestations depuis sa nomination. » Le Synasci interpelle le conseil d'administration. « Nos investigations ont montré que le problème se trouve au niveau du DG, mais, c'est le conseil d'administration qui a été élu par l'assemblée générale, et c'est lui qui a désigné le directeur qui gère la mutuelle au quotidien. Nous demandons au conseil de désigner une nouvelle direction. S'il ne le fait pas, les fonctionnaires vont lui demander des comptes et nous nous donnerons les moyens de faire venir une direction capable de mettre fin à la souffrance des mutualistes », a menacé Zadi Doméné.
C.S
C.S