Charles Konan Banny a saisi l’occasion d’un meeting à Abobo pour inviter son parti à préserver l’esprit d’Houphouët.
L’ancien Premier ministre Charles Konan Banny a estimé, samedi, que le 29 novembre annoncé pour le premier tour de l’élection présidentielle n’est qu’une date indicative. «La date du 29 novembre est une indication, mais pas une fixation», a-t-il soutenu. L’ancien gouverneur de la Bceao et membre du Bureau politique du Pdci-Rda animait un meeting à Abobo (Agnikro). A l’occasion de la rentrée politique de la délégation communale du Pdci-Rda d’Abobo II dont il était le parrain. Pour lui, la nouvelle date communiquée par le gouvernement indique qu’il faut «absolument que ce pays retrouve une allure d’un pays normal, avec des Institutions qui fonctionnent sur un territoire réunifié; un pays débarrassé de toutes les armes; un pays qui va parler de la paix; un pays qui va être désormais chasseur de guerre (qui va chasser la guerre de son territoire)». Charles Konan Banny a pour autant relevé que l’annonce de cette date est «une avancée, une bonne chose». Non sans appeler les Ivoiriens à soutenir le Chef de l’Etat et le Premier ministre pour la rendre effective et réalisable. C’est que, selon lui, des sacrifices restent à faire pour que la Côte d’Ivoire aille à cette élection. «Il faut que ce pays soit enfin réunifié, que la République soit une, que la libre circulation soit rétablie sur tout le territoire de la Côte d’Ivoire, que l’administration soit la même, que la règle soit la même du nord au sud, d’est à l’ouest en passant par le centre. C’est ça une République: une même règle, une même police, une même administration», a insisté l’ancien Premier ministre. Charles Konan Banny a défendu que les Ivoiriens veulent se sentir chez eux partout dans leur pays. Car, a-t-il martelé, «ils sont fatigués de devoir répondre à des questionnaires à quelque 200 ou 300 kilomètres d’Abidjan. Les Ivoiriens sont fatigués de sentir, lorsqu’ils se déplacent, que l’ouest montagneux n’est pas encore tout à fait la Côte d’Ivoire. Les Ivoiriens sont fatigués d’observer que le centre de la Côte d’Ivoire n’est plus tout à fait le centre de la Côte d’Ivoire». Aussi a-t-il encouragé les protagonistes à aller vite à la réunification du pays.
L’ancien chef du gouvernement s’est félicité d’avoir quitté la Primature sans résistance. Selon lui, il a ainsi facilité le dialogue direct entre les deux protagonistes (Laurent Gbagbo et Guillaume Soro ndlr. «D’une manière ou d’une autre, implicitement ou explicitement, j’ai favorisé ce dialogue (direct) pour que chacun soit face à ses responsabilités pour nous permettre de sortir de la crise», a affirmé M. Banny. Maintenant qu’ils gèrent tous les deux les affaires au sommet de l’Etat, a-t-il fait remarquer, «ils ont un devoir vis-à-vis du peuple de Côte d’Ivoire. C’est de tout mettre en œuvre pour nous sortir de la situation dans laquelle ils nous ont plongés. Il n’y a plus de faire-valoir, il n’y a plus de jokers». Mais selon Banny, ils ont besoin de soutien et d’encouragements pour mettre fin à la crise. Du reste, il a invité le Pdci à leur apporter son concours.
Accompagné de son épouse et de son frère aîné Jean Konan Banny, l’orateur a solennellement appelé à voter pour Henri Konan Bédié. Il a prédit la victoire du Pdci mais averti que la bataille sera rude. Par ailleurs, sans les évoquer ouvertement, l’orateur a condamné les radiations de Gnamien Yao, N’Zi Paul David et N’Dri Apollinaire du parti. A son avis, le parti n’a pas suffisamment dialogué avec eux avant de prendre la sanction suprême. «En période électorale, on ne divise pas, on ne se fait pas diviser. Ceux qui ont la charge du parti doivent constamment se référer au dialogue», a-t-il enseigné.
Le délégué communal d’Abobo II, Koné Siaka, la présidente de l’Ufpdci de cette délégation, Mme Zio Anasthasie et le président de la coordination de la Jpdci, Assi Hermann, de même que Kouamé Maurice, le président du comité d’organisation, ont tous promis de tout mettre en œuvre pour que Henri Konan Bédié remporte la présidentielle. Et que le Pdci et ses alliés raflent tous les postes électifs de la commune d’Abobo. Plusieurs dignitaires du parti, dont Abdoulaye Diallo, Vacaba Touré, Doukouré Moustapha, Dembélé Lacina ont assisté au meeting qui a marqué la première sortie de Charles Konan Banny dans le district d’Abidjan depuis son départ de la Primature. La rencontre était patronnée par Henri Konan Bédié.
Pascal Soro
L’ancien Premier ministre Charles Konan Banny a estimé, samedi, que le 29 novembre annoncé pour le premier tour de l’élection présidentielle n’est qu’une date indicative. «La date du 29 novembre est une indication, mais pas une fixation», a-t-il soutenu. L’ancien gouverneur de la Bceao et membre du Bureau politique du Pdci-Rda animait un meeting à Abobo (Agnikro). A l’occasion de la rentrée politique de la délégation communale du Pdci-Rda d’Abobo II dont il était le parrain. Pour lui, la nouvelle date communiquée par le gouvernement indique qu’il faut «absolument que ce pays retrouve une allure d’un pays normal, avec des Institutions qui fonctionnent sur un territoire réunifié; un pays débarrassé de toutes les armes; un pays qui va parler de la paix; un pays qui va être désormais chasseur de guerre (qui va chasser la guerre de son territoire)». Charles Konan Banny a pour autant relevé que l’annonce de cette date est «une avancée, une bonne chose». Non sans appeler les Ivoiriens à soutenir le Chef de l’Etat et le Premier ministre pour la rendre effective et réalisable. C’est que, selon lui, des sacrifices restent à faire pour que la Côte d’Ivoire aille à cette élection. «Il faut que ce pays soit enfin réunifié, que la République soit une, que la libre circulation soit rétablie sur tout le territoire de la Côte d’Ivoire, que l’administration soit la même, que la règle soit la même du nord au sud, d’est à l’ouest en passant par le centre. C’est ça une République: une même règle, une même police, une même administration», a insisté l’ancien Premier ministre. Charles Konan Banny a défendu que les Ivoiriens veulent se sentir chez eux partout dans leur pays. Car, a-t-il martelé, «ils sont fatigués de devoir répondre à des questionnaires à quelque 200 ou 300 kilomètres d’Abidjan. Les Ivoiriens sont fatigués de sentir, lorsqu’ils se déplacent, que l’ouest montagneux n’est pas encore tout à fait la Côte d’Ivoire. Les Ivoiriens sont fatigués d’observer que le centre de la Côte d’Ivoire n’est plus tout à fait le centre de la Côte d’Ivoire». Aussi a-t-il encouragé les protagonistes à aller vite à la réunification du pays.
L’ancien chef du gouvernement s’est félicité d’avoir quitté la Primature sans résistance. Selon lui, il a ainsi facilité le dialogue direct entre les deux protagonistes (Laurent Gbagbo et Guillaume Soro ndlr. «D’une manière ou d’une autre, implicitement ou explicitement, j’ai favorisé ce dialogue (direct) pour que chacun soit face à ses responsabilités pour nous permettre de sortir de la crise», a affirmé M. Banny. Maintenant qu’ils gèrent tous les deux les affaires au sommet de l’Etat, a-t-il fait remarquer, «ils ont un devoir vis-à-vis du peuple de Côte d’Ivoire. C’est de tout mettre en œuvre pour nous sortir de la situation dans laquelle ils nous ont plongés. Il n’y a plus de faire-valoir, il n’y a plus de jokers». Mais selon Banny, ils ont besoin de soutien et d’encouragements pour mettre fin à la crise. Du reste, il a invité le Pdci à leur apporter son concours.
Accompagné de son épouse et de son frère aîné Jean Konan Banny, l’orateur a solennellement appelé à voter pour Henri Konan Bédié. Il a prédit la victoire du Pdci mais averti que la bataille sera rude. Par ailleurs, sans les évoquer ouvertement, l’orateur a condamné les radiations de Gnamien Yao, N’Zi Paul David et N’Dri Apollinaire du parti. A son avis, le parti n’a pas suffisamment dialogué avec eux avant de prendre la sanction suprême. «En période électorale, on ne divise pas, on ne se fait pas diviser. Ceux qui ont la charge du parti doivent constamment se référer au dialogue», a-t-il enseigné.
Le délégué communal d’Abobo II, Koné Siaka, la présidente de l’Ufpdci de cette délégation, Mme Zio Anasthasie et le président de la coordination de la Jpdci, Assi Hermann, de même que Kouamé Maurice, le président du comité d’organisation, ont tous promis de tout mettre en œuvre pour que Henri Konan Bédié remporte la présidentielle. Et que le Pdci et ses alliés raflent tous les postes électifs de la commune d’Abobo. Plusieurs dignitaires du parti, dont Abdoulaye Diallo, Vacaba Touré, Doukouré Moustapha, Dembélé Lacina ont assisté au meeting qui a marqué la première sortie de Charles Konan Banny dans le district d’Abidjan depuis son départ de la Primature. La rencontre était patronnée par Henri Konan Bédié.
Pascal Soro