Invité pour parrainer la cérémonie de rentrée politique du Pdci-Rda d'Abobo, Charles Konan Banny parle de son départ de la primature.
Le show de Charles Konan Banny samedi à Abobo. Invité pour parrainer la cérémonie de rentrée politique de la délégation Pdci-Rda d'Abobo II, l'ancien Premier ministre Charles Konan Banny a invité les Ivoiriens à soutenir Laurent Gbagbo et Soro guillaume dans la sortie de crise. «Il faut les encourager », dit-il, car «il n'y a plus de faire valoir, n'y a plus de joker», c'est la dernière carte pour tous les ivoiriens. Charles Konan Banny est aussi revenu sur les circonstances de son départ de la primature. «Je suis parti de la primature sans résister», a lancé l'ex-gouverneur de la Bceao qui précise qu'il n'était pas obligé de quitter ce poste. Quelqu'un d'autre à sa place, dit-il, aurait sans doute refusé et créé d'autres problèmes. «J'ai compris que tant que ceux qui se sont disputés avec les armes ne s'étaient pas retrouvés, nous ne pouvions pas avoir la paix», a ajouté M. Banny, parlant du président Laurent Gbagbo et du secrétaire général des Forces nouvelles, Soro Guillaume. « Les deux frères ont un devoir vis-à-vis du peuple, c'est de tout mettre en œuvre pour nous sortir de la situation dans laquelle ils nous ont plongés», a affirmé l'ancien Premier ministre. « Il faut aller vite, vite, vite », a-t-il dit sur un ton qui n'a pas manqué d'arracher des rires au public, sorti massivement pour cette cérémonie qui s'est déroulée devant l'église Saint Joseph Epoux d'Agnikro. Le cadre du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci) a recommandé à ses militants de bouger sur le terrain. Car, selon lui, Abobo constitue un grand potentiel qu'il faut « reconquérir ». Désormais, suggère-t-il, aucune parcelle d'Abobo ne doit échapper à la vigilance des directeurs de campagne. En comparant le Pdci à une équipe de Rugby, il a expliqué qu'Henry Konan Bédié, le candidat à la présidentielle, a marqué des essais là où le but n'est pas d'en marquer, mais de les transformer. Pour ce faire, Banny préconise des hommes adroits pour cette étape déterminante. Analysant la date des élections, fixée au 29 novembre, il a commenté: «Je préfère dire que c'est une date indicative». Avant d'inciter les Ivoiriens à œuvrer pour qu'elle soit respectée. Il a demandé aux militants du Pdci de se faire enrôler pour la victoire du sphinx de Daoukro. « Lorsque la campagne va commencer, vous aller entendre beaucoup de choses », a-t-il mis en garde, annonçant que le Pdci ne promettra pas de milliards, comme certains. « Il va vous mettre dans les conditions pour sortir de la misère. Il n'y a pas de dignité pour des gens qui sont pauvres », a soutenu Banny. Comme s'il s'adressait au maire Rdr, Adama Toungara, Banny a conclu en ces termes : « Qui, ici, n'a jamais été Pdci ? »
Raphaël Tanoh
Le show de Charles Konan Banny samedi à Abobo. Invité pour parrainer la cérémonie de rentrée politique de la délégation Pdci-Rda d'Abobo II, l'ancien Premier ministre Charles Konan Banny a invité les Ivoiriens à soutenir Laurent Gbagbo et Soro guillaume dans la sortie de crise. «Il faut les encourager », dit-il, car «il n'y a plus de faire valoir, n'y a plus de joker», c'est la dernière carte pour tous les ivoiriens. Charles Konan Banny est aussi revenu sur les circonstances de son départ de la primature. «Je suis parti de la primature sans résister», a lancé l'ex-gouverneur de la Bceao qui précise qu'il n'était pas obligé de quitter ce poste. Quelqu'un d'autre à sa place, dit-il, aurait sans doute refusé et créé d'autres problèmes. «J'ai compris que tant que ceux qui se sont disputés avec les armes ne s'étaient pas retrouvés, nous ne pouvions pas avoir la paix», a ajouté M. Banny, parlant du président Laurent Gbagbo et du secrétaire général des Forces nouvelles, Soro Guillaume. « Les deux frères ont un devoir vis-à-vis du peuple, c'est de tout mettre en œuvre pour nous sortir de la situation dans laquelle ils nous ont plongés», a affirmé l'ancien Premier ministre. « Il faut aller vite, vite, vite », a-t-il dit sur un ton qui n'a pas manqué d'arracher des rires au public, sorti massivement pour cette cérémonie qui s'est déroulée devant l'église Saint Joseph Epoux d'Agnikro. Le cadre du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci) a recommandé à ses militants de bouger sur le terrain. Car, selon lui, Abobo constitue un grand potentiel qu'il faut « reconquérir ». Désormais, suggère-t-il, aucune parcelle d'Abobo ne doit échapper à la vigilance des directeurs de campagne. En comparant le Pdci à une équipe de Rugby, il a expliqué qu'Henry Konan Bédié, le candidat à la présidentielle, a marqué des essais là où le but n'est pas d'en marquer, mais de les transformer. Pour ce faire, Banny préconise des hommes adroits pour cette étape déterminante. Analysant la date des élections, fixée au 29 novembre, il a commenté: «Je préfère dire que c'est une date indicative». Avant d'inciter les Ivoiriens à œuvrer pour qu'elle soit respectée. Il a demandé aux militants du Pdci de se faire enrôler pour la victoire du sphinx de Daoukro. « Lorsque la campagne va commencer, vous aller entendre beaucoup de choses », a-t-il mis en garde, annonçant que le Pdci ne promettra pas de milliards, comme certains. « Il va vous mettre dans les conditions pour sortir de la misère. Il n'y a pas de dignité pour des gens qui sont pauvres », a soutenu Banny. Comme s'il s'adressait au maire Rdr, Adama Toungara, Banny a conclu en ces termes : « Qui, ici, n'a jamais été Pdci ? »
Raphaël Tanoh