Meeting de l`Udpci à Koumassi - Mabri: “Je n’ai pas peur des sorciers”

Après l'accident de circulation dont il a été victime la semaine dernière, le président de l 'Union pour la démocratie et la paix en Côte d'Ivoire (Udpci) a animé un meeting samedi, à la place Inch'Allah de Koumassi. Tout de blanc vêtu, c'est un Mabri Toikeusse, très en verve qui s'est présenté à ses militants. Intervenant sur la question de l'élection présidentielle dont la date a été fixée au 29 novembre, le leader du parti arc-en-ciel a lancé un défi à tous les autres candidats. « Aucun candidat, des plus illustres aux plus inconnus, ne présente le meilleur profil que nous pour garantir une paix durable à la Côte d'Ivoire. Nous sommes candidats aux prochaines élections pour les gagner et pour apporter la paix à ce pays », a lancé avec force Mabri Toikeusse. « Nous attendons les différents candidats pour le débat contradictoire devant le peuple ivoirien. Si le 29 novembre, vous vous trompez de voie et de choix, nous aurons choisis la voie de la perdition définitive (…). Que cela soit entendu et compris, et que chacun prenne ses responsabilités. Il paraît que ce sera bilan contre bilan. Moi, je suis prêt à présenter le mien, mais aussi à faire l'énoncé du bilan des autres et de tous les autres », a ajouté le ministre des Transports. Revenant sur son accident de la circulation, Mabri a rassuré ses militants : « Je suis est un enfant de Dieu et je suis entre ses mains. Je n'ai peur de rien sauf de Dieu. La sorcellerie ne peut rien contre moi. Ce qui est arrivé est la volonté de Dieu. Il ne faut pas donner à des gens ou à des forces la place et la force qu'ils n'ont pas ». Sur l'implication supposée d'un de ses vice-présidents, le président du parti a aussi tenu à lever toute équivoque : « Je voudrais vous dire que je suis allé au Nord avec trois de mes vice-présidents qui sont des militants convaincus de l'Udpci. Ils n'ont rien à avoir avec ce qui m'est arrivé ». Blé Guirao, qui a précédé le candidat de l'Udpci au micro, a dénoncé l'attitude de certains cadres du parti. « Le moment viendra où nous allons parler. Ceux qui sont de mèche avec les ennemis, qu'ils sortent du parti parce que nous sommes fatigués. Bientôt, s'il n'y a pas de réaction de la part de la direction du parti nous allons réagir», a averti l'ancien président des jeunes.

K. B.