Les opérateurs qui produisent et conditionnent l'eau destinée à la consommation humaine estiment que les frais de demande et de renouvellement d'autorisation sont excessifs. Ils ont animé une conférence de presse, le samedi 16 mai dernier, à Yopougon. Ils souhaitent que les frais relatifs aux autorisations soient reversés au Trésor. Les frais d'autorisation pour le District d'Abidjan et hors de ce district sont respectivement de 1,2 million FCFA et 1,7 million FCFA. Les frais de renouvellement sont dans le même ordre de 600.000 FCFA et 800.000 FCFA. Quant aux frais de contrôle, les opérateurs d'Abidjan doivent payer 50.000 FCFA et en dehors du District d'Abidjan, 150.000 FCFA. Le coût du timbre hologramme est estimé à 150.000 FCFA. Le secrétaire exécutif de l'Interprofession des producteurs d'eau en sachets agréés de Côte d'Ivoire (IPESACI), Edo Koffi Théodore a déclaré : “Les réformes nous obligent à payer davantage d'autant plus que le renouvellement des autorisations est annuel. Aussi pensons-nous qu'une fois l'autorisation obtenue, c'est le ministre de la Santé qui devrait nous visiter pour le contrôle de l'eau”. “Le laboratoire LANEMA nous est imposé, pourtant l'Institut national de l'hygiène publique peut aussi être sollicité”, a-t-il dit. Et d'ajouter : “Nous voulons savoir ce que devient le comité interministériel relatif à l'assainissement de la filière de production d'eau en sachet. Nous voulons y faire partir s'il existe”.
M. Edo Koffi a révélé que la liste des opérateurs publiée le vendredi 15 mai dernier doit être totale. Il envisage de faire une mobilisation contre le ministère de l'Industrie en vue de trouver un compromis aux préoccupations des opérateurs.
Gomon Edmond
M. Edo Koffi a révélé que la liste des opérateurs publiée le vendredi 15 mai dernier doit être totale. Il envisage de faire une mobilisation contre le ministère de l'Industrie en vue de trouver un compromis aux préoccupations des opérateurs.
Gomon Edmond