Le président du Pit, Fancis Wodié, a animé, mercredi dernier, un point de presse.
De retour d’une mission politique qu’il a effectuée aux Etats-Unis et en Europe, le président du Parti des travailleurs (Pit), Pr. Francis Wodié, a prononcé une conférence, mercredi dernier, au Q.G de son parti, à Adjamé. Commentant les dernières décisions prises par le gouvernement et le Cadre permanent de concertation (Cpc) relatives à la date du 1er tour de la présidentielle et au chronogramme des actions, Wodié estime que «le processus de paix amorce la dernière ligne droite».
Mais, selon lui, «une chose est de fixer des dates, une autre est de les tenir, en appliquant, sans détour, les décisions prises». Le président du Pit dit également que le fait d’avoir pris un décret fixant la date du prochain scrutin présidentiel au 29 novembre 2009 constitue, pour lui, un «espoir certain».
Cependant, a-t-il noté, «quand on sait que le même gouvernement avait, l’année dernière, pris un décret pour fixer la date du 30 novembre 2008 comme devant être celle du 1er tour de l’élection présidentielle, qui aurait dû déjà se tenir en 2005, il y a lieu d’être prudent».
Echangeant avec les journalistes, Wodié a fait une mise en garde: «Il faut que la date du 29 novembre 2009 soit respectée».
Il a, au cours de cette rencontre, fait remarquer qu’une date est comme un rendez-vous pris, un engagement. Et d’ajouter: «Quand on est sérieux, on respecte ses engagements».
Si la date du 29 novembre 2009 n’est pas respectée, que devront faire les citoyens ivoiriens? «Nous ne pouvons continuer à accepter d’aller de report en report, avec les mêmes dirigeants, comme si nous étions condamnés à subir les incertitudes et risques pourtant prévisibles et surmontables», a-t-il répondu. Le Pit pense, a-t-il poursuivi, que «cette fuite en avant n’a que trop duré, et que, cette fois-ci, les engagements qui viennent d’être ainsi clairement énoncés seront, effectivement, respectés et appliqués selon le chronogramme établi; car les Ivoiriens ne pourront confier, indéfiniment, la gestion de leur destin à des dirigeants qui font des promesses en sachant qu’ils ne pourront pas les tenir».
Le président du Pit se réjouit de l’admission de la Côte d’Ivoire au point de décision pour l’initiative Ppte. Ce qui permettra d’atteindre, dans un proche avenir, le point d’achèvement en vue d’obtenir, souligne-t-il, un allègement de la dette de plus de 300 milliards de francs Cfa. Au plan social, le Pit salue l’initiative de la Convention de la société civile d’organiser, du 22 au 29 mai 2009, à Abidjan, les journées de consensus national.
Pour Francis Wodié, le Pit qui a toujours soutenu l’idée d’une concertation nationale, ne peut qu’appuyer une telle initiative.
Revenant au processus de sortie de crise, il a indiqué que les Ivoiriens doivent tout mettre en œuvre pour parvenir à la paix. La voie à suivre: les élections sans fraude.
Emmanuel Kouassi
De retour d’une mission politique qu’il a effectuée aux Etats-Unis et en Europe, le président du Parti des travailleurs (Pit), Pr. Francis Wodié, a prononcé une conférence, mercredi dernier, au Q.G de son parti, à Adjamé. Commentant les dernières décisions prises par le gouvernement et le Cadre permanent de concertation (Cpc) relatives à la date du 1er tour de la présidentielle et au chronogramme des actions, Wodié estime que «le processus de paix amorce la dernière ligne droite».
Mais, selon lui, «une chose est de fixer des dates, une autre est de les tenir, en appliquant, sans détour, les décisions prises». Le président du Pit dit également que le fait d’avoir pris un décret fixant la date du prochain scrutin présidentiel au 29 novembre 2009 constitue, pour lui, un «espoir certain».
Cependant, a-t-il noté, «quand on sait que le même gouvernement avait, l’année dernière, pris un décret pour fixer la date du 30 novembre 2008 comme devant être celle du 1er tour de l’élection présidentielle, qui aurait dû déjà se tenir en 2005, il y a lieu d’être prudent».
Echangeant avec les journalistes, Wodié a fait une mise en garde: «Il faut que la date du 29 novembre 2009 soit respectée».
Il a, au cours de cette rencontre, fait remarquer qu’une date est comme un rendez-vous pris, un engagement. Et d’ajouter: «Quand on est sérieux, on respecte ses engagements».
Si la date du 29 novembre 2009 n’est pas respectée, que devront faire les citoyens ivoiriens? «Nous ne pouvons continuer à accepter d’aller de report en report, avec les mêmes dirigeants, comme si nous étions condamnés à subir les incertitudes et risques pourtant prévisibles et surmontables», a-t-il répondu. Le Pit pense, a-t-il poursuivi, que «cette fuite en avant n’a que trop duré, et que, cette fois-ci, les engagements qui viennent d’être ainsi clairement énoncés seront, effectivement, respectés et appliqués selon le chronogramme établi; car les Ivoiriens ne pourront confier, indéfiniment, la gestion de leur destin à des dirigeants qui font des promesses en sachant qu’ils ne pourront pas les tenir».
Le président du Pit se réjouit de l’admission de la Côte d’Ivoire au point de décision pour l’initiative Ppte. Ce qui permettra d’atteindre, dans un proche avenir, le point d’achèvement en vue d’obtenir, souligne-t-il, un allègement de la dette de plus de 300 milliards de francs Cfa. Au plan social, le Pit salue l’initiative de la Convention de la société civile d’organiser, du 22 au 29 mai 2009, à Abidjan, les journées de consensus national.
Pour Francis Wodié, le Pit qui a toujours soutenu l’idée d’une concertation nationale, ne peut qu’appuyer une telle initiative.
Revenant au processus de sortie de crise, il a indiqué que les Ivoiriens doivent tout mettre en œuvre pour parvenir à la paix. La voie à suivre: les élections sans fraude.
Emmanuel Kouassi
