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Art et Culture Publié le vendredi 22 mai 2009 | Fraternité Matin

Média : Franck Anderson Kouassi, Naniho et Me Bougouin (Cnp) installés

Le ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané, a assisté, mercredi, aux cérémonies de passation des charges au niveau des instances de régulation.

Une présence qui est tout un symbole; celui de marquer, dans les consciences des uns et des autres, l’importance des instances de régulation.

Mercredi dernier, le ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané, en assistant personnellement à ce qui pourrait être banal, une passation des charges, entendait, en effet, dire à tous ce que ces structures représentent à ses yeux ; surtout à un moment où se dessinent les batailles futures du premier tour de l’élection présidentielle. Pour le ministre, elles doivent continuer, dans un contexte difficile, à jouer le rôle d’assainisseur de la profession.

Comme au premier rendez-vous, au Conseil national de la presse (Cnp), le discours n’a pas varié outre mesure ; il est resté constant. Pour remercier, non seulement le Président de la République pour son attention constante à tout ce qui touche aux médias, face aux urgences du moment, mais aussi à ceux qui les dirigent. Au Cnp, comme au Conseil national de la communication audiovisuelle (Cnca), il saluera l’immense travail que ces deux Conseils ont accompli, dans des situations de trésorerie difficile ajoutées à celle de l’environnement. Pour lui, le Cnp a joué efficacement son rôle. Aussi, dira-t-il, à l’endroit de son président, Eugène Dié Kacou, toute sa joie de le voir apporter son immense expérience à l’assainissement du métier.

Du secrétaire général par intérim, Mathurin Yao Saki, que remplace Me René Bourgouin, avocat, il louera le travail accompli. Aussi, lui demandera-t-il de continuer à apporter sa capacité relationnelle dans les relations publiques à la structure qu’il a servie, avec abnégation. A Me Bourgoin, cheville ouvrière désormais du Cnp, qui a toujours été étroitement associé aux travaux concernant la profession, il sait qu’il est un homme en tout cas tout à fait outillé pour conduire cette mission. Seulement demandera-t-il au Cnp, qu’il fasse preuve d’anticipation au moment où nous allons aborder un tournant décisif. Haut et fort, il a dit que le ministère sera toujours là, auprès des instances de régulation pour tenir gagné le pari de la régulation de la presse.

Le président du Cnp, tout en remerciant le Chef de l’Etat, et le ministre pour la confiance placée en la structure, saluera aussi le bien-fondé de la nomination du nouveau secrétaire général. Le Cnp l’a toujours consulté pour ses séminaires, et il a travaillé, notamment à propos de la loi 2004 sur la presse. Un homme qu’il faut, à la place qu’il faut donc.

Au pas de course, au Cnca, le ministre, dans une ambiance toute particulière, empreinte d’émotion, tout en saluant la mémoire de l’illustre défunt, Diégou Bailly, ex- président de ce Conseil, a réitéré le message : tenir gagné le pari de la régulation. Il saluera aussi le mérite du «doyen»Timité Bassory «qui a su garder la maison», tous les travailleurs, qui ont fait preuve encore d’abnégation dans des moments tragiques. Au «fils de Diégou Bailly», Franck Anderson Kouassi, il aura ces mots: «Vous avez apporté beaucoup à cette maison. Vous allez récolter ce que vous avez semé ». Ses conseils à son endroit sont simples, puisque le promu connaît la maison dont il fut, des années durant, le secrétaire général: «Les temps qui viennent seront assez rudes. Faisons en sorte d’ériger la gestion équitable de ce secteur en règle d’or». Au nouveau secrétaire général, Félix Naniho, juriste, directeur, entre autres du contentieux au ministère de la Communication, le ministre sait pouvoir compter sur lui, pour former un duo efficace au service du Cnca. Il n’en doute même pas.

Le président par intérim, Timité, bref, mais profond, ajoutera, à l’endroit du successeur de Diégou Bailly : «Je sais que le Cnca est en de bonnes mains…». Emu, le «fils», dira, «très modestement», merci au «doyen Timité Bassory», son autre «père» et terminera sur ces paroles: «Ce moment est grand et je me souviens d’une seule personne, Diégou Bailly…». Les grandes douleurs sont muettes.



Michel Koffi
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