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Art et Culture Publié le vendredi 22 mai 2009 | L’intelligent d’Abidjan

Valen Guédé candidat au poste de PCA au BURIDA : "Ce n’est pas par mimétisme que je reviens"

Valen Guédé, ex-PCA du Burida est de retour pour briguer, à nouveau, le poste de PCA, d’où il a été débarqué. « Ce n’est pas par mimétisme que je reviens au Burida », a indiqué mercredi 20 mai à l’Hôtel Ivoire, le candidat Guédé Valen Zouzoua qui a présenté son programme d’activités en développant des problèmes de fonds pour donner plus de visibilité sur le devenir du Bureau ivoirien des droits d’auteurs. Sa carrière riche d’une longue expérience sur les droits d’auteurs en poche, le « Premier prix de solfège du conservatoire de Paris », en 1982, entend mettre son expertise à la disposition – s’il revient aux affaires– des associés du Burida. Père des stickers, en Côte d’Ivoire sur les œuvres de l’esprit, Valen l’Ethnomusicologue annonce un « nouvel hologramme – sticker– de dernière génération adapté à la nouvelle donne ». Dans le sens d’éviter toute contrefaçon, le « stickage sera domicilié au BURIDA ». Pour le volet lutte contre la piraterie, le candidat Valen Guédé mise sur des partenariats stratégiques. Avec les producteurs de phonogrammes et de vidéogrammes, il prévoit l’acquisition de graveur de phonogramme « à partir duquel tout œuvre ne pourra être dupliquée », donc piratée. Au niveau des différentes communes, diligence sera faite, explique-t-il, auprès des maires afin qu’ils « prennent des arrêtés municipaux » qui interdisent la vente des produits artistiques illicites. En trois mois, prévient-il, la ville d’Abidjan sera balayée des œuvres piratées. Dans le but de faire avancer « le nouveau Burida » et faire aboutir sa vision de la gestion de la devenue société civile de type particulier (Burida), Valen envisage solliciter le concours de différents ministères et sociétés. Pour faciliter tout prélèvement des redevances sur les – nouveaux – canaux de diffusion que sont, entre autres, le cellulaire et autres cybercafés, et dans le souci de renforcer la teneur de la loi n°96-564 relative à la protection des œuvres de l’esprit sur « tout support à venir », une convention est nécessaire, admet Valen, entre le Burida et les ministères des NTIC et celui du transport ; avec Côte d’Ivoire logistique, les compagnies de téléphonies. « Cette mesure sera étendue au foncier », souligne Valen Guédé qui explique, partant d’un accord avec le ministère de la Construction et de l’Urbanisme, qu’un taux forfaitaire doit être prélevé sur chaque habitation. Taux qui sera par la suite versé pour le compte des auteurs et artistes interprètes et créateurs. Ainsi dans le cadre de la perception et la répartition des droits, le recensement des espaces sonorisés sera fait à partir d’une base de données provenant des ministères de la Culture et de la Francophonie et celui du Tourisme. Le recouvrement de fonds par « moyens légaux » doit être facilité par des agents comptables et agents de poursuites ajoutés aux agents « assermentés du Burida ». Un travail qui sera accordé, à l’avance, auprès du ministère de l’Economie et des Finances, des DG du trésor et ceux des impôts. Sur le volet social, le candidat au poste de PCA du Burida prévoit prendre attache avec le ministère de l’Economie et des Finances pour bénéficier de la parafiscalité. Ainsi une structure spécialiste des questions sociales sera créée. De même qu’un Fonds de solidarité national « dont le financement sera fait à hauteur de 8% sur les droits généraux, 10% sur la copie privée – pour la prise en charge médicale des associées du Burida, leurs conjoints et enfants ». Aussi les conventions, selon Valen, vont-elles s’étendre aux hôpitaux, pharmacies et cliniques. Sur le plan administratif, l’ex-PCA qui fait de la formation une priorité, prévoit doter le Burida nouveau, entre autres, d’une cellule communication « avec des professionnels » en la matière et d’une direction juridique. Pour lui, « une société de gestion collective des droits d’auteurs et des droits voisins sans une direction juridique est une société aux pieds d’argile ».

Koné Saydoo
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