Un conducteur de taxi et son passager ont été poursuivis et rattrapés mercredi soir à Koumassi par des agents de police qui les ont tués à bout portant.
Konaté Aboudramane, chauffeur de taxi-compteur, a été abattu au volant de son véhicule mercredi soir par des policiers. Le passager, qui était à sa droite, a été également tué à bout portant. Celui-ci serait un agent de police. Un adjudant du nom de N'Dri, selon certaines sources. Un commissaire, à en croire d'autres. Ce drame survenu dans la commune de Koumassi, aux environs de 21 heures, a plusieurs versions. Selon des proches du taximan, Aboudramane venait de Treichville avec une cliente lorsqu'au niveau du grand carrefour de Koumassi, un officier de police qui était à un barrage avec d'autres agents demande à monter à son bord. Dès que le taxi démarre, les autres policiers du barrage prennent le véhicule en chasse. Une fois le taxi rattrapé, ils ouvrent le feu sur les deux hommes. La dame est épargnée. Affolée par les tirs, elle descend précipitamment du véhicule et disparait en abandonnant ses sandales dans la voiture et ses bagages restés dans le coffre. Selon une autre version, de source policière, celle-là, la Toyota Corolla immatriculée 5213EP01 conduite par Konaté a été précédée au même barrage par une alerte annonçant le braquage d'un taxi. Le message précisait que les bandits avaient pris la direction de Koumassi. Tous les taxis étaient systématiquement contrôlés. L'adjudant N'Dri, en tenue civile avait emprunté le taxi Konaté. Il lui aurait demandé, peut-être, en raison de son titre de policier, de continuer son chemin malgré le coup de sifflet de ses collègues. La brigade de proximité, qui effectuait le contrôle, les considère immédiatement comme des suspects. Après une course-poursuite, le taxi est rattrapé au niveau du « Remblais » et les deux sont abattus sans sommation. Dans un cas comme dans l'autre, des questions subsistent. Pourquoi l'officier de police aurait été poursuivi par ses collègues qui le tuent avec le chauffeur en épargnant la cliente ? Pourquoi des chaussures visiblement abandonnées précipitamment par une femme et des sacs d'attiéké ont été retrouvés dans un taxi dont le conducteur a été tué avec un client censé être un policier ? L'enquête apportera certainement des éclairages.
C.S
Konaté Aboudramane, chauffeur de taxi-compteur, a été abattu au volant de son véhicule mercredi soir par des policiers. Le passager, qui était à sa droite, a été également tué à bout portant. Celui-ci serait un agent de police. Un adjudant du nom de N'Dri, selon certaines sources. Un commissaire, à en croire d'autres. Ce drame survenu dans la commune de Koumassi, aux environs de 21 heures, a plusieurs versions. Selon des proches du taximan, Aboudramane venait de Treichville avec une cliente lorsqu'au niveau du grand carrefour de Koumassi, un officier de police qui était à un barrage avec d'autres agents demande à monter à son bord. Dès que le taxi démarre, les autres policiers du barrage prennent le véhicule en chasse. Une fois le taxi rattrapé, ils ouvrent le feu sur les deux hommes. La dame est épargnée. Affolée par les tirs, elle descend précipitamment du véhicule et disparait en abandonnant ses sandales dans la voiture et ses bagages restés dans le coffre. Selon une autre version, de source policière, celle-là, la Toyota Corolla immatriculée 5213EP01 conduite par Konaté a été précédée au même barrage par une alerte annonçant le braquage d'un taxi. Le message précisait que les bandits avaient pris la direction de Koumassi. Tous les taxis étaient systématiquement contrôlés. L'adjudant N'Dri, en tenue civile avait emprunté le taxi Konaté. Il lui aurait demandé, peut-être, en raison de son titre de policier, de continuer son chemin malgré le coup de sifflet de ses collègues. La brigade de proximité, qui effectuait le contrôle, les considère immédiatement comme des suspects. Après une course-poursuite, le taxi est rattrapé au niveau du « Remblais » et les deux sont abattus sans sommation. Dans un cas comme dans l'autre, des questions subsistent. Pourquoi l'officier de police aurait été poursuivi par ses collègues qui le tuent avec le chauffeur en épargnant la cliente ? Pourquoi des chaussures visiblement abandonnées précipitamment par une femme et des sacs d'attiéké ont été retrouvés dans un taxi dont le conducteur a été tué avec un client censé être un policier ? L'enquête apportera certainement des éclairages.
C.S