Après la visite de Bédié : Le Fpi aux abois dans le zanzan et le Moyen-Comoé

Le Président du Pdci-Rda, M. Henri Konan Bédié, a bouclé il y a de cela quelques jours sa visite dans le moyen-Comoé et le zanzan. Le Pdci Rda, par la forte mobilisation de ses militants et militantes ajoutée à l'accueil des populations au Président Bédié, confirme qu'il demeure le parti leader dans les régions du moyen-Comoé et de celles du zanzan. Ce, malgré le faux pas orchestré par certains militants qui a permis au Fpi de gagner quelques postes électifs aux élections passées. Bédié, par des messages clairs et sans promesse politicienne, lors des meetings qu'il a animés partout où il est passé, a entretenu les populations sur ce qu'il a commencé à faire à la tête de l'Etat qui malheureusement été interrompu par le " maudit coup d'Etat de décembre 99, ". Ainsi le candidat du Pdci-rda à l'élection présidentielle à venir, a enterré les mensonges des hommes de Laurent Gbagbo et du fpi dans cette partie de la Côte d'Ivoire. Ce ne sont pas les anciens militants du Fpi qui ont viré au Pdci-Rda, le 30 avril dernier à Tanda, qui nous contrediront. Dans leur déclaration, ils n'ont pas hésité à dénoncer la philosophique de leur ancien parti qui se résume en trois points : " le mensonge, le tribalisme, la ruine de l'agriculture ". Et d'exprimer ce qui suit : " M. le Président, nous sommes prêts et mobilisés pour votre victoire au soir des élections. Alors, accordez votre faveur et bonté au peuple de Tanda. Nous vous déclarons, Monsieur le Président, que vous êtes Président ". De Koun-Fao à Bondoukou en passant par Tankessé, Tanda, Sandégué, Kouassi-Datèkro, Gouméré, Tabagne, Amanvi et tous les villages traversés, le Président a eu un accueil triomphal et présidentiel comme l'ont fait les populations du moyen-Comoé. En homme d'Etat, le digne successeur du président Félix Houphouët-Boigny a, à chaque étape où étaient mobilisées les populations, marqué un arrêt pour serrer des mains. Le Président Bédié a obligé même son cortège à s'arrêter pour saluer des familles endeuillées. C'était le cas à Dongokro sur l'axe Tankéssé-Transua à l'étape de Transua. Dans le zanzan et le moyen-Comoé. On pouvait entendre les mêmes paroles. " Bédié, viens nous sauver " ou encore " Les planteurs d'anacarde comptent sur vous, Monsieur le président ; car vous n'êtes pas de ceux qui croient que l'anacarde est le fruit d'un arbre sauvage qui ne mérite pas d'être acheté au-delà de 150 francs le kilogramme. Ces exploitants des plantations d'anacarde, la première culture de rente de notre région, attendent de vous porter à nouveau au pouvoir pour voir leur souffrance prendre fin ".Ce sont autant de paroles fortes exprimées par les porte-parole de la Base. Même les chefs jadis réservés n'ont pas manqué de faire appel à M. Bédié pour venir sauver leur peuple. Le leader du Pdci-Rda dont ses détracteurs mettent son âge au centre de leur débat a pourtant parcouru en voiture, en lieu et place de l'hélico, les routes désastreuses que la politique de refondation de Laurent Gbagbo laisse à la Côte d'Ivoire. C'est ce triomphe du président du Pdci Rda qui met en émoi les journaux bleus ces derniers jours. Ces porte-voix du Fpi sont entrés en action pour écrire toutes sortes de contrevérités pour entretenir le moral de leurs militants. " Bédié est en palabre avec Adjoumani. Le ministre Adjoumani n'a jamais digéré son éviction du gouvernement, Bédié échoue dans l'indénié et le zanzan " sont entre autres écrits servis aux militants du Fpi aujourd'hui, devenu l'ombre d'eux mêmes dans la partie Est du pays .Comme si cela ne suffisait pas, c'est Kouamé Sékré Richard qui est mis à contribution pour rectifier les choses dans une interview fleuve qu'il a accordée le jeudi 14 mai 2009 à " Notre voie ". Mais Sékré qui connaît la réalité sur le terrain n'a pas manqué de demander à ses camarades frontistes de faire attention au regard de ce qui vient de se passer après le passage de Bédié. Lui qui a pensé que les leaders locaux dormaient, est surpris du travail effectué par les délégués sur le terrain. Si dans le Zanzan chacun cherche ses marques pour justifier ce qui a été dit à Gbagbo pendant des mois avant l'arrivée de Bédié, dans le moyen-Comoé, l'action du président Edjampan et ses frères a obligé les dirigeants du Fpi à se terrer. Eux qui ont toujours clamé que le Pdci-Rda était mort avec Edjampan à la tête de la délégation. Pour tout dire, le président Bédié a brouillé le réseau de Gbagbo dans le moyen-Comoé et le Zanzan.

Joël Abalo