Gérard Armand Obou, administrateur provisoire (AP) du Bureau ivoirien du droit d'auteur (BURIDA), a échangé avec la Fédération des associations des artistes ivoiriens de France (FAAIF) le mardi 19 mai dernier, au restaurant «Mangroove chez Fabienne», dans le 17ème, à Paris. Au centre des débats, on notait l'assemblée générale du Burida (la date n’est pas encore connue) qui aboutira à l'élection du président du conseil d'administration et à la désignation du directeur général de l’institution après appel à candidatures.
Le président de la FAAIF, Charles Kradjé dit Bloco, a d’emblée traduit volonté des Ivoiriens de cette institution de prendre part au prochain vote au BURIDA. Car, a-t-il expliqué, la maison leur appartient autant qu'elle appartient à leurs compatriotes et collègues artistes résidant sur le territoire national.
En réponse à Bloco et ses pairs de France, Armand Obou, a suggéré qu’ils adressent un courrier dans lequel ils devront consigner leurs préoccupations, à James Houra, inspecteur général du ministère de la Culture et de la Francophonie, président du comité d'organisation des élections. "Il pourra mieux vous éclairer sur l'attitude à observer d'autant plus que c'est le ministère de la Culture et de la Francophonie qui est chargé d'organiser l'AG, conformément au nouveau décret portant réformes du BURIDA", a-t-il conseillé.
Sur la question des rumeurs faisant état de sa candidature au poste de directeur général du Burida, Armand Obou s'est voulu clair : "Je ne suis pas candidat au poste de DG du Burida. Je suis en mission pour le compte de l'Etat qui a sollicité l'expertise du BNEDT (qui m’emploie) pour redresser la maison. Je suis pratiquement au terme de ma mission que je pense avoir bien accomplie grâce d'ailleurs au soutien de tous, en particulier celui de mes collaborateurs. J'espère tout simplement que ceux qui prendront le relais feront mieux que nous ou tout au moins sauront préserver l'immense travail abattu depuis notre arrivée à la tête de cette structure, le 13 juin 2007", a-t-il dit.
Et Armand Obou de rappeler les temps forts de son bilan. Notamment le décret portant réformes du Burida signé par le président de la République Laurent Gbagbo, la mise en place du système d'informatisation pour permettre à tout sociétaire, quel que soit l'endroit où il se trouve, de pouvoir consulter l'état de ses droits.
Comme il l'avait déjà fait lors de la cérémonie de présentation officielle de la FAAIF, samedi, l’administrateur du Burida a réitéré ses encouragements à Bloco et à ses camarades tout en leur souhaitant bon vent dans leurs activités. La FAAIF (composée de l'Association des artistes musiciens ivoiriens et francophones (AMCIF) qui est présidée par Dothy Z, le GAPI par Zoug Casto, le Modaire par le zouglouman Dekis, Art d'Yvoire par Julienne Gnépa et Koocon par Kiane) a fort bien apprécié cette rencontre.
Sérikpa Benson (envoyé spécial à Paris)
Le président de la FAAIF, Charles Kradjé dit Bloco, a d’emblée traduit volonté des Ivoiriens de cette institution de prendre part au prochain vote au BURIDA. Car, a-t-il expliqué, la maison leur appartient autant qu'elle appartient à leurs compatriotes et collègues artistes résidant sur le territoire national.
En réponse à Bloco et ses pairs de France, Armand Obou, a suggéré qu’ils adressent un courrier dans lequel ils devront consigner leurs préoccupations, à James Houra, inspecteur général du ministère de la Culture et de la Francophonie, président du comité d'organisation des élections. "Il pourra mieux vous éclairer sur l'attitude à observer d'autant plus que c'est le ministère de la Culture et de la Francophonie qui est chargé d'organiser l'AG, conformément au nouveau décret portant réformes du BURIDA", a-t-il conseillé.
Sur la question des rumeurs faisant état de sa candidature au poste de directeur général du Burida, Armand Obou s'est voulu clair : "Je ne suis pas candidat au poste de DG du Burida. Je suis en mission pour le compte de l'Etat qui a sollicité l'expertise du BNEDT (qui m’emploie) pour redresser la maison. Je suis pratiquement au terme de ma mission que je pense avoir bien accomplie grâce d'ailleurs au soutien de tous, en particulier celui de mes collaborateurs. J'espère tout simplement que ceux qui prendront le relais feront mieux que nous ou tout au moins sauront préserver l'immense travail abattu depuis notre arrivée à la tête de cette structure, le 13 juin 2007", a-t-il dit.
Et Armand Obou de rappeler les temps forts de son bilan. Notamment le décret portant réformes du Burida signé par le président de la République Laurent Gbagbo, la mise en place du système d'informatisation pour permettre à tout sociétaire, quel que soit l'endroit où il se trouve, de pouvoir consulter l'état de ses droits.
Comme il l'avait déjà fait lors de la cérémonie de présentation officielle de la FAAIF, samedi, l’administrateur du Burida a réitéré ses encouragements à Bloco et à ses camarades tout en leur souhaitant bon vent dans leurs activités. La FAAIF (composée de l'Association des artistes musiciens ivoiriens et francophones (AMCIF) qui est présidée par Dothy Z, le GAPI par Zoug Casto, le Modaire par le zouglouman Dekis, Art d'Yvoire par Julienne Gnépa et Koocon par Kiane) a fort bien apprécié cette rencontre.
Sérikpa Benson (envoyé spécial à Paris)