Désiré Tagro au RHDP : “Pendant la campagne, on saura qui est voleur et qui est menteur”

Qui des principaux leaders de l’opposition qui ont déjà dirigé le pays ou du pouvoir en place confronté à une crise après un mandat de deux années d’exercice seulement peut parler de bonne gouvernance ? La réponse sera connue pendant la campagne électorale. Promesse faite, samedi dernier, à Zikisso, à l’occasion de la journée d’hommage et de reconnaissance au président Laurent Gbagbo, par le ministre de l’intérieur. “Nous entendons certains leaders politiques parler de bonne gouvernance. au cours de leurs tournées, ils traitent l’actuel pouvoir de tous les maux sans aucune preuve. Mais quand on va réécrire l’histoire de ce pays, si nous accusons quelqu’un de vol, nous allons produire toutes les preuves et les pièces à conviction de ce que nous lui reprochons et non pas par des paroles en l’air. Quand la campagne électorale sera ouverte, on parlera et on verra qui des gens qui parlent actuellement et nous est menteur ou voleur dans ce pays”, a indiqué Désiré Tagro. Qui a, par la suite, dénoncé l’attitude de certains hommes politiques qui s’empressent de faire campagne déjà et qui n’ont que pour seul discours le mensonge et la diffamation pendant que le président Laurent s’évertue à la reconstruction du pays. Mais, avertit le ministre Désiré Tagro, “ils sont pressés, mais nous allons les trouver sur le chemin”. Il a dit ne pas comprendre les leaders politiques qui faisaient de la date des élections une fixation, mais qui, dès qu’elle est connue, changent maintenant de discours.

L’invité du peuple Ziki a demandé à l’ensemble des populations de donner l’occasion au président Laurent Gbagbo à travers les élections d’appliquer son programme de gouvernement pour lequel il a été élu, mais qui, malheureusement a été stoppé par la guerre. Il a expliqué aux populations qu’il a toutes les raisons de répondre à l’invitation des populations. “Parce que c’est la région de feu Boga Doudou, ex-ministre de l’intérieur, mon parrain, mon tuteur et mon chef”.

Parlant des nouvelles localités érigées en communes et prétexte de cette journée d’hommage et de reconnaissance à Laurent Gbagbo, il a exhorté les populations au travail afin d’amorcer le développement de leur région. Parce que, selon lui, une chose est d’obtenir de nouvelles sous-préfecture et une autre chose est de participer à la vie et de contribuer au développement de celles-ci. Faute de quoi elles ne profiteront pas des bienfaits de ces nouvelles entités.
Le maire de la commune, Etienne Djiko Dassi, a rendu hommage au président Laurent Gbagbo, qui, dans sa politique de décentralisation, n’a pas oublié Zikisso. Une région qui, rassure-t-il demeure le fief du parti qui l’a porté au pouvoir.

“Laurent Gbagbo est notre fétiche. Celui qui vient à son nom est donc notre fétiche”, soutient le maire.

Tout en abondant dans le même sens que le premier magistrat de la commune, le président du comité d’organisation de cette manifestation Danon Okpo Domoraud a révélé qu’en deux ans, Laurent Gbagbo a donné à Zikisso ce qu’elle n’a pas obtenu depuis 1985. Raison pour laquelle le peuple Ziki est sorti massivement pour faire de cette journée de reconnaissance une fête populaire et une mobilisation exceptionnelle à laquelle ont pris part de nombreux cadres, dont l’ex-ministre Séry Asia Jérôme.



Vincent Deh (envoyé spécial)