Mieux connaître les fistules et comment sensibiliser les femmes atteintes par cette maladie à se faire soigner. Ce sont les objectifs de l’atelier de formation sur les notions de la santé de la reproduction, les approches communautaires et les fistules auquel ont participé mardi et mercredi 30 journalistes de la presse écrite et audio-visuelle à l’hôtel La Grâce à Daloa. Pour M. Tié Bi, représentant le préfet de Daloa, cet atelier va permettre le renforcement des capacités des journalistes sur les fistules afin de mieux vulgariser les techniques d’approche communautaire et les prises en charge des patients qui éprouvent des problèmes en matière de santé de la reproduction. “Seules votre union et votre bonne collaboration pourront faire avancer les choses’’, a indiqué le représentant du corps préfectoral. M. Ahiba Aké Léon du ministère de la Santé est allé plus loin en relevant que les hommes de médias, de par leurs écrits et paroles, devront amener les femmes touchées par les fistules à se rendre dans les centres de santé pour recevoir les soins adéquats et retrouver la joie de vivre. “Car, les fistules, ce n’est pas un problème de sorcellerie. C’est une maladie normale qui peut être soignée. Ces femmes ne doivent plus avoir honte de leur maladie et se cacher’’. A-t- il ajouté. Tout en saluant les actions menées sur le terrain depuis 2007 par le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) à travers le projet pilote (plus de 500 femmes ont été opérées) sur les fistules à Man, M. Ahiba Aké a indiqué que le dit projet est à un passage à échelle. C’est-à-dire à une extension des soins sur l’étendue du territoire.
Les fistules qui résultent des complications au niveau de l’utérus doivent être connues de tous, selon le docteur Djomand Jean-Marc, coordonnateur de l’UNFPA à Daloa. Afin de décomplexer les femmes et leur signifier que cela se soigne avec l’appui des médias. Financé par l’UNFPA avec le soutien de l’organisation INNER WHEEL Club Abidjan 2-Plateaux, l'atelier de formation a été marqué par des débats, des témoignages de patientes guéries et des projections.
Didier Keï Envoyé spécial à Daloa
Les fistules qui résultent des complications au niveau de l’utérus doivent être connues de tous, selon le docteur Djomand Jean-Marc, coordonnateur de l’UNFPA à Daloa. Afin de décomplexer les femmes et leur signifier que cela se soigne avec l’appui des médias. Financé par l’UNFPA avec le soutien de l’organisation INNER WHEEL Club Abidjan 2-Plateaux, l'atelier de formation a été marqué par des débats, des témoignages de patientes guéries et des projections.
Didier Keï Envoyé spécial à Daloa