Suite à une lettre adressée au chef de l'Etat par le Père Marius DAYORO BOILEAU, invitant ce dernier à abréger la souffrance du peuple ivoirien par l'organisation des élections; le Père Charles KOFFI a cru bon en tant que Prêtre catholique de lui adresser un droit de réponse depuis Paris où il est pour ses études de Droit. La tournure que prend aujourd'hui cet événement (menaces d'arrestation et même de mort du Père Marius DAYORO), m'amène à adresser cette lettre ouverte au Père Charles KOFFI pour apporter ma modeste contribution à ce débat qui s'ouvre implicitement.
En effet, le Père Marius DAYORO BOILEAU n'a fait que traduire ce que le peuple ivoirien, dans son entièreté maugrée, quotidiennement. Pour mieux me comprendre, je vous invite, Père Charles KOFFI, à relire les écrits de votre confrère sans préjugés. Après cette lecture minutieuse et analytique, mon père, vous comprendrez mon indignation personnelle face à votre article. Parce que pour une lecture surjective, vous venez, sans peut-être le savoir, de livrer votre confrère à la vindicte populaire et aux escadrons de la mort de la Refondation. Pour moi, je pense que vous avez plutôt des comptes personnels à régler avec le Père Marius DAYORO. Vous doutez même de sa qualité de professeur de philosophie et de sciences politiques. Ce qui, ma foi, n'est pas digne d'un serviteur de Dieu que vous êtes; Père Charles KOFFI.
Pour rappel, je voudrais vous signifier que Monseigneur AHOUANA a, en 2000 aux obsèques du Doyen COFFI GADEAU, fustigé le comportement de GUEI Robert et il lui a même demandé de faire attention à son entourage. La suite, nous la connaissons.
Il a réédité cela avec GBAGBO Laurent. Et le ciel n'est pas tombé sur la tête de l'Eglise Catholique; encore moins sur celle de Monseigneur AHOUANA. Bien au contraire, il est très admiré par l'ensemble des Ivoiriens. Et que dire de l'Abbé James WADJA de Bingerville? Vous voyez mon Père, Marius n'est pas le premier et ne sera certainement pas le dernier prêtre à critiquer ce pouvoir. Que Dieu le bénisse!
Revenons à l'objet de ma lettre qui est le fond du message du Père Marius DAYORO BOILEAU. En effet, le Père Marius a parlé des maux qui minent la société ivoirienne aujourd'hui. Et cela est la conséquence des turpitudes du pouvoir en place. Ce qui entraîne inéluctablement la déliquescence de la société et la dépravation des mœurs. Et c'est ce qui a soulevé votre "courroux" contre votre confrère pour que vous étaliez une partie de sa vie privée et professionnelle sur la place publique. Alors que le bon sens aurait voulu (comme vous affirmez être son co-séminariste à Anyama) que vous le rencontriez pour comprendre le sens de cette prise de position. Cela vous aurait grandi, mon Père. Je vous comprends et beaucoup d'Ivoiriens également. Car selon vous, vous avez été Curé de la paroisse Notre Dame de la RIVIERA GOLF. Vous conviendrez avec moi que ce quartier regorge beaucoup de gros bonnets de l'administration. Par conséquent, la qualité de vos paroissiens n'est pas la même que celle de ceux de Saint André, de Saint Pierre, de Saint Marc à YOPOUGON ou de Sainte Monique du Plateau Dokoui ou de Saint Etienne de KOUMASSI ou encore de Saint Charles Lwangga d'ADJAME Habitat etc. Si vous aviez servi dans l'une des paroisses que j'ai citées vous auriez eu la même vision que le Père Marius DAYORO. Parce que quand ses paroissiens viennent à lui pour se confesser, les sujets abordés tournent autour du chômage, de l'argent, de maisons, de voitures et de sexe. Et surtout les jeunes filles qui souhaitent rencontrer un Refondateur pour mettre fin à leur calvaire.
Votre séjour prolongé en France vous éloigne également des réalités ivoiriennes. Une suggestion, mon père. A votre prochain passage à Abidjan, faites l'effort de sillonner certaines artères entre 20h et 2h du matin. Notamment la Rue des Jardins aux 2 Plateaux; la gare des taxis aux 2 Plateaux aux encablures de Sococé - Boulevard Latrille côté Hôtel Ivoire - Rue Pierre et Marie Curie - Rue du canal à Marcory - Rue Princesse à Yopougon, etc. A l'issue de cette balade, vous verrez beaucoup de jeunes filles dont l'âge oscille entre 16 et 28 ans ; pour la plupart étudiantes.
Parce que leurs parents ou leurs grands frères sont au chômage depuis la crise que vit le pays, elles sont obligées de se livrer au plus vieux métier du monde pour subvenir et à leurs besoins et à ceux de leurs parents et autres frères et sœurs. A contrario, celles qui ont la chance de s'attraper des Refondateurs sont reines. Car voitures (type RAV 4) - maisons - magasins de prêt-à-porter ou de chaussures voyages à l'étranger etc., leur sont offerts. Alors Père Charles KOFFI, souffrez que je vous dise que le Père Marius DAYORO n'a fait que traduire tout ce que ses paroissiens lui répètent et comme vivant les réalités ivoiriennes, ce que ses yeux lui permettent de voir.
Je crois que, c'est vous qui faites une lecture erronée de la situation en Côte d'Ivoire. Les écrits de Marius n'engagent en aucun cas le Clergé ivoirien. C'est plutôt vous qui voulez entraîner le Clergé dans votre obstination aberrante à faire passer le Père DAYORO pour un intrus dans votre corporation. Je n'engage pas de débats sur les prêtres encore moins sur le Clergé ivoirien; mais je soutiens tous ceux qui comme moi, vivent la réalité du terrain. Faites un tour dans nos hôpitaux publics et vous comprendrez le cri de cœur du Père DAYORO.
Salutations cordiales
Que Dieu vous bénisse!
Docteur YAO FRANCOIS DOH
Médecin à Abidjan
05 64 17 06 / 07 47 14 25
yaofrancoisdoh@yahoo.fr
En effet, le Père Marius DAYORO BOILEAU n'a fait que traduire ce que le peuple ivoirien, dans son entièreté maugrée, quotidiennement. Pour mieux me comprendre, je vous invite, Père Charles KOFFI, à relire les écrits de votre confrère sans préjugés. Après cette lecture minutieuse et analytique, mon père, vous comprendrez mon indignation personnelle face à votre article. Parce que pour une lecture surjective, vous venez, sans peut-être le savoir, de livrer votre confrère à la vindicte populaire et aux escadrons de la mort de la Refondation. Pour moi, je pense que vous avez plutôt des comptes personnels à régler avec le Père Marius DAYORO. Vous doutez même de sa qualité de professeur de philosophie et de sciences politiques. Ce qui, ma foi, n'est pas digne d'un serviteur de Dieu que vous êtes; Père Charles KOFFI.
Pour rappel, je voudrais vous signifier que Monseigneur AHOUANA a, en 2000 aux obsèques du Doyen COFFI GADEAU, fustigé le comportement de GUEI Robert et il lui a même demandé de faire attention à son entourage. La suite, nous la connaissons.
Il a réédité cela avec GBAGBO Laurent. Et le ciel n'est pas tombé sur la tête de l'Eglise Catholique; encore moins sur celle de Monseigneur AHOUANA. Bien au contraire, il est très admiré par l'ensemble des Ivoiriens. Et que dire de l'Abbé James WADJA de Bingerville? Vous voyez mon Père, Marius n'est pas le premier et ne sera certainement pas le dernier prêtre à critiquer ce pouvoir. Que Dieu le bénisse!
Revenons à l'objet de ma lettre qui est le fond du message du Père Marius DAYORO BOILEAU. En effet, le Père Marius a parlé des maux qui minent la société ivoirienne aujourd'hui. Et cela est la conséquence des turpitudes du pouvoir en place. Ce qui entraîne inéluctablement la déliquescence de la société et la dépravation des mœurs. Et c'est ce qui a soulevé votre "courroux" contre votre confrère pour que vous étaliez une partie de sa vie privée et professionnelle sur la place publique. Alors que le bon sens aurait voulu (comme vous affirmez être son co-séminariste à Anyama) que vous le rencontriez pour comprendre le sens de cette prise de position. Cela vous aurait grandi, mon Père. Je vous comprends et beaucoup d'Ivoiriens également. Car selon vous, vous avez été Curé de la paroisse Notre Dame de la RIVIERA GOLF. Vous conviendrez avec moi que ce quartier regorge beaucoup de gros bonnets de l'administration. Par conséquent, la qualité de vos paroissiens n'est pas la même que celle de ceux de Saint André, de Saint Pierre, de Saint Marc à YOPOUGON ou de Sainte Monique du Plateau Dokoui ou de Saint Etienne de KOUMASSI ou encore de Saint Charles Lwangga d'ADJAME Habitat etc. Si vous aviez servi dans l'une des paroisses que j'ai citées vous auriez eu la même vision que le Père Marius DAYORO. Parce que quand ses paroissiens viennent à lui pour se confesser, les sujets abordés tournent autour du chômage, de l'argent, de maisons, de voitures et de sexe. Et surtout les jeunes filles qui souhaitent rencontrer un Refondateur pour mettre fin à leur calvaire.
Votre séjour prolongé en France vous éloigne également des réalités ivoiriennes. Une suggestion, mon père. A votre prochain passage à Abidjan, faites l'effort de sillonner certaines artères entre 20h et 2h du matin. Notamment la Rue des Jardins aux 2 Plateaux; la gare des taxis aux 2 Plateaux aux encablures de Sococé - Boulevard Latrille côté Hôtel Ivoire - Rue Pierre et Marie Curie - Rue du canal à Marcory - Rue Princesse à Yopougon, etc. A l'issue de cette balade, vous verrez beaucoup de jeunes filles dont l'âge oscille entre 16 et 28 ans ; pour la plupart étudiantes.
Parce que leurs parents ou leurs grands frères sont au chômage depuis la crise que vit le pays, elles sont obligées de se livrer au plus vieux métier du monde pour subvenir et à leurs besoins et à ceux de leurs parents et autres frères et sœurs. A contrario, celles qui ont la chance de s'attraper des Refondateurs sont reines. Car voitures (type RAV 4) - maisons - magasins de prêt-à-porter ou de chaussures voyages à l'étranger etc., leur sont offerts. Alors Père Charles KOFFI, souffrez que je vous dise que le Père Marius DAYORO n'a fait que traduire tout ce que ses paroissiens lui répètent et comme vivant les réalités ivoiriennes, ce que ses yeux lui permettent de voir.
Je crois que, c'est vous qui faites une lecture erronée de la situation en Côte d'Ivoire. Les écrits de Marius n'engagent en aucun cas le Clergé ivoirien. C'est plutôt vous qui voulez entraîner le Clergé dans votre obstination aberrante à faire passer le Père DAYORO pour un intrus dans votre corporation. Je n'engage pas de débats sur les prêtres encore moins sur le Clergé ivoirien; mais je soutiens tous ceux qui comme moi, vivent la réalité du terrain. Faites un tour dans nos hôpitaux publics et vous comprendrez le cri de cœur du Père DAYORO.
Salutations cordiales
Que Dieu vous bénisse!
Docteur YAO FRANCOIS DOH
Médecin à Abidjan
05 64 17 06 / 07 47 14 25
yaofrancoisdoh@yahoo.fr