Une semaine avant le drame de Gobelet, un glissement de terrain suite à des pluies, a paralysé le Plateau et ses alentours. Entre le stade Félix Houphouët-Boigny et la cathédrale St Paul, pour la deuxième année consécutive, la terre du talus s'est déversée sur la chaussée, créant un embouteillage monstre. Les dégâts auraient été plus graves si l'éboulement s'était produit pendant la journée où le trafic est dense sur ce tronçon. Malgré l'abattage des gros arbres qui étaient sur la colline, le danger demeure. Le même type d'effondrement s'est produit face à la brigade de gendarmerie de Cocody. Des baraques qui demeurent au sommet d'une hauteur argileuse ont manqué de peu de se retrouver sur le passage des véhicules après une chute d'une dizaine de mètres. Le Banco 1, dans la commune d'Attécoubé est une autre zone à risque. On se souvient qu'en juin 2008, dans ce quartier, un éboulement a tué 8 membres d'une même famille. A Williamsville, cette fois dans la commune d'Adjamé des enfants ont été surpris dans leur sommeil par l'effondrement de leur maisonnée, située au pied d'une colline, entre le cimetière et l'hôpital militaire. Ils sont morts. S'ajoute la Riviera Bonoumin où chaque saison de pluies est marquée par des pertes en vie humaine. Non loin du terminus du bus 83, un ravin s'élargit progressivement vers les habitations. On le voit, Abidjan conserve encore ses zones à risque qui causent des morts en chaque saison de pluies.
R.T
R.T