“On a demandé aux étudiants de cotiser 1000FCFA pour le redéploiement de l'administration”. C'est la révélation faite par El Hadj Abdallah Albert Mabri Toikeusse, président de l'Union pour la démocratie et pour la paix (UDPCI). C'était samedi dernier, lors de l'investiture d'un groupe de soutien dénommé “Mouvement des étudiants pour la victoire d'Albert Toikeusse Mabri” (MEV-ATM), à la salle Lougah François /Ernesto Djédjé du Palais de la Culture. Pour lui, c'est le contraire qu'il aurait fallu faire. “Je croyais qu'on aurait plutôt demandé de cotiser pour les élèves et étudiants du pays”. Mabri Toikeusse a parlé du système scolaire et estudiantin de la Côte d'Ivoire qu'il dit trouver inefficace. “L'université, ce n'est plus le “Cambodge”, mais c'est pire. Il semble que les fournitures sont gratuites, mais la réalité est tout autre. La société n'offre plus les opportunités qu'il faut aux jeunes pour se prendre en charge”, a-t-il dénoncé. Il soutient cependant qu'il est utopique de vouloir satisfaire tous les élèves de la Côte d'Ivoire. “Il est impossible de donner des fournitures à tous les élèves. Cela est populiste ou démagogique. Il y a des parents qui ont les moyens pour acheter les fournitures de leurs enfants, tandis que d'autres n'en ont pas. C'est à ceux-là qu'il faut offrir gratuitement les fournitures”, ajoute-t-il.
Aussi, se propose-t-il comme le défenseur de la jeunesse ivoirienne : “Je suis disposé à conduire la troupe pour que la jeunesse ivoirienne soit maîtresse de son destin”. Avant de demander aux élèves et étudiants de faire le choix du candidat de la paix qu'il dit être, car, pense-t-il, “il ne s'agit pas de voter pour voter, mais de choisir celui qui, à la tête de la Côte d'Ivoire, fera revenir une paix durable et je suis pour cela”.
En outre, M. Mabri, livrant un de ses “secrets”, a fait savoir aux jeunes que la victoire de l'UDPCI est acquise. “Le 29 novembre fait partie des trois périodes où je suis capable de tout gagner…. Mes adversaires sont forts, mais avec vous, je suis plus fort et je vais les battre !”, a-t-il affirmé.
Quant à Blé Guirao, le secrétaire général-adjoint de l' UDPCI, il a essayé de faire une comparaison entre feu Félix Houphouët-Boigny et Mabri Toikeusse. Considérant le président de l’UDPCI comme le nouvel espoir de la jeunesse. : “En 2000, les jeunes ont choisi Laurent Gbagbo et le FPI parce qu’à l’époque, ils représentaient l'espoir de la Côte d'Ivoire. Mais 9 ans après, l'on se rend compte que ce parti nous a déçus. Aujourd'hui, Albert Mabri Toikeusse représente l'espoir du pays ”, a soutenu Blé Guirao.
Le président du MEV-ATM, Franck Adiko, a lui confié que la naissance de ce mouvement est le résultat du délaissement total des étudiants et élèves par les dirigeants d'alors et d'aujourd'hui.
Anne-Marie Eba Stagiaire
Aussi, se propose-t-il comme le défenseur de la jeunesse ivoirienne : “Je suis disposé à conduire la troupe pour que la jeunesse ivoirienne soit maîtresse de son destin”. Avant de demander aux élèves et étudiants de faire le choix du candidat de la paix qu'il dit être, car, pense-t-il, “il ne s'agit pas de voter pour voter, mais de choisir celui qui, à la tête de la Côte d'Ivoire, fera revenir une paix durable et je suis pour cela”.
En outre, M. Mabri, livrant un de ses “secrets”, a fait savoir aux jeunes que la victoire de l'UDPCI est acquise. “Le 29 novembre fait partie des trois périodes où je suis capable de tout gagner…. Mes adversaires sont forts, mais avec vous, je suis plus fort et je vais les battre !”, a-t-il affirmé.
Quant à Blé Guirao, le secrétaire général-adjoint de l' UDPCI, il a essayé de faire une comparaison entre feu Félix Houphouët-Boigny et Mabri Toikeusse. Considérant le président de l’UDPCI comme le nouvel espoir de la jeunesse. : “En 2000, les jeunes ont choisi Laurent Gbagbo et le FPI parce qu’à l’époque, ils représentaient l'espoir de la Côte d'Ivoire. Mais 9 ans après, l'on se rend compte que ce parti nous a déçus. Aujourd'hui, Albert Mabri Toikeusse représente l'espoir du pays ”, a soutenu Blé Guirao.
Le président du MEV-ATM, Franck Adiko, a lui confié que la naissance de ce mouvement est le résultat du délaissement total des étudiants et élèves par les dirigeants d'alors et d'aujourd'hui.
Anne-Marie Eba Stagiaire