Le programme du séjour du président du FPI dans la région de Korhogo s'est poursuivi, dimanche, avec la visite des localités de Kassougokoura, dans la sous-préfecture de Diawala, département de Ouangolo, et la cité de Niellé, à plus de 200 km de Korhogo, non loin de la frontière malienne. Mais, encore une fois, les rebelles postés au corridor est de la ville de Korhogo se sont illustrés en tentant d'empêcher Affi N'Guessan de sortir. Leur argument ? «Nous n'avons pas reçu d'ordre pour vous laisser passer». Tout se passe comme si les rebelles tiennent à faire absolument savoir au président du FPI qu'ils ont marqué leur territoire. Et qu'ils veulent que cela soit su et pris en compte.
Tout comme samedi, plusieurs minutes ont été perdues à discuter pour leur faire entendre raison. Finalement, ayant pris attache avec leurs chefs, ils daignent ouvrir les grilles pour laisser passer le cortège. Pour arriver à Kassougokoura après près de trois heures de parcours dont une heure pour couvrir la vingtaine de route non bitumée et en très mauvais état qui sépare la ville de Diawala.
L'étape de Kassougokoura a toutefois donné du sourire avec l'ambiance de fête qui a entouré l'entrée de la délégation du FPI dans la cité. Chants et danses au son du balafon. «Ici, nous sommes des spécialistes du balafon», a tenu à préciser le porte-parole du chef du village.
Devant une foule importante, dont plusieurs individus venus des villages voisins, Affi N'Guessan a expliqué que le FPI est un parti politique comme bien d'autres en Côte d'Ivoire. Sa mission est d'œuvrer à l'amélioration des conditions d'existence des populations vivant en Côte d'Ivoire. C'est pourquoi, a-t-il déclaré, il est important de bien analyser le programme d'un parti avant de voter. «Venez au FPI. Depuis 8 ans, vous voyez ce que vos choix du passé vous ont apporté. Si quelqu'un va prendre un fétiche pour son propre bonheur et que, durant la même nuit, sa mère meurt, alors il doit se débarrasser de ce fétiche. Il n'est pas bon pour lui», a-t-il soutenu, invitant les uns et les autres à tourner le dos au RDR et ne pas donner l'image de l'homme insensé qui s'obstine à toujours marcher avec celui qui lui crée des problèmes. «Il y a eu la guerre. Vous avez souffert pendant 8 ans. Avez-vous vu un responsable du RDR venir ici pour vous soutenir ? Moi, cela fait la seconde fois que je viens visiter vos villages. Je vous connais et je note vos préoccupations. Eux, ils viennent demander votre appui pour eux-mêmes. Ce que je dis, je le dis pour vous. Si votre choix est bon et que quelque chose de bon arrive ici, c'est pour vous. Venez donc au FPI pour que Gbagbo ait les moyens de vous aider», a-t-il poursuivi.
Après avoir cité de nombreux exemples qui battent en brèche les allégations selon lesquelles le président Gbagbo n'aimerait pas les nordistes, il leur a demandé de le soutenir. «C'est lui qui est courageux ; c'est lui qui peut tenir le peuple. Le 29 novembre, votez pour lui ! Si vous choisissez quelqu'un d'autre, vous aurez choisi la misère», a encore dit le président du FPI. Avant d'expliquer le bien-fondé de la politique de décentralisation, l'école gratuite et l'assurance-maladie -universelle (AMU). “Les autres viennent et crient, mais jamais ils ne disent ce qu'ils veulent faire. Enterrez le RDR et le PDCI pour aider vos populations à aller de l'avant”, a-t-il conclu.
La cérémonie a été marquée par la présentation des représentants des nouveaux adhérents au parti. Ils sont venus des villages de Kofiplé, Bazoumanasso, Katonon, Kapékaha et Fodjononvogo. Ils quittent le PDCI, le RDR et même, pour quelques-uns, le RPP, pour se joindre aux militants du FPI.
Par la voix de leur porte- parole, les villageois de Kassongokoura se sont félicités de la visite du président du FPI qui indique que la paix est de retour. «Nous vous soutenons pour la victoire du président Gbagbo», ont soutenu les populations réunies sur la place du marché, en présence du chef et de tous ses notables. Des villages voisins ont effectué le déplacement pour prendre part à la fête.
Après Kassougokoura, Affi N'Guessan et ses compagnons se sont rendus à Niellé. Après une visite au domicile du sous-préfet et chez un vieux militant, une rencontre jugée très importante s'est tenue au siège local du parti. Les militants ont débattu de tous leurs problèmes internes avec leur président.
Paul D. Tayoro Envoyé spécial
Tout comme samedi, plusieurs minutes ont été perdues à discuter pour leur faire entendre raison. Finalement, ayant pris attache avec leurs chefs, ils daignent ouvrir les grilles pour laisser passer le cortège. Pour arriver à Kassougokoura après près de trois heures de parcours dont une heure pour couvrir la vingtaine de route non bitumée et en très mauvais état qui sépare la ville de Diawala.
L'étape de Kassougokoura a toutefois donné du sourire avec l'ambiance de fête qui a entouré l'entrée de la délégation du FPI dans la cité. Chants et danses au son du balafon. «Ici, nous sommes des spécialistes du balafon», a tenu à préciser le porte-parole du chef du village.
Devant une foule importante, dont plusieurs individus venus des villages voisins, Affi N'Guessan a expliqué que le FPI est un parti politique comme bien d'autres en Côte d'Ivoire. Sa mission est d'œuvrer à l'amélioration des conditions d'existence des populations vivant en Côte d'Ivoire. C'est pourquoi, a-t-il déclaré, il est important de bien analyser le programme d'un parti avant de voter. «Venez au FPI. Depuis 8 ans, vous voyez ce que vos choix du passé vous ont apporté. Si quelqu'un va prendre un fétiche pour son propre bonheur et que, durant la même nuit, sa mère meurt, alors il doit se débarrasser de ce fétiche. Il n'est pas bon pour lui», a-t-il soutenu, invitant les uns et les autres à tourner le dos au RDR et ne pas donner l'image de l'homme insensé qui s'obstine à toujours marcher avec celui qui lui crée des problèmes. «Il y a eu la guerre. Vous avez souffert pendant 8 ans. Avez-vous vu un responsable du RDR venir ici pour vous soutenir ? Moi, cela fait la seconde fois que je viens visiter vos villages. Je vous connais et je note vos préoccupations. Eux, ils viennent demander votre appui pour eux-mêmes. Ce que je dis, je le dis pour vous. Si votre choix est bon et que quelque chose de bon arrive ici, c'est pour vous. Venez donc au FPI pour que Gbagbo ait les moyens de vous aider», a-t-il poursuivi.
Après avoir cité de nombreux exemples qui battent en brèche les allégations selon lesquelles le président Gbagbo n'aimerait pas les nordistes, il leur a demandé de le soutenir. «C'est lui qui est courageux ; c'est lui qui peut tenir le peuple. Le 29 novembre, votez pour lui ! Si vous choisissez quelqu'un d'autre, vous aurez choisi la misère», a encore dit le président du FPI. Avant d'expliquer le bien-fondé de la politique de décentralisation, l'école gratuite et l'assurance-maladie -universelle (AMU). “Les autres viennent et crient, mais jamais ils ne disent ce qu'ils veulent faire. Enterrez le RDR et le PDCI pour aider vos populations à aller de l'avant”, a-t-il conclu.
La cérémonie a été marquée par la présentation des représentants des nouveaux adhérents au parti. Ils sont venus des villages de Kofiplé, Bazoumanasso, Katonon, Kapékaha et Fodjononvogo. Ils quittent le PDCI, le RDR et même, pour quelques-uns, le RPP, pour se joindre aux militants du FPI.
Par la voix de leur porte- parole, les villageois de Kassongokoura se sont félicités de la visite du président du FPI qui indique que la paix est de retour. «Nous vous soutenons pour la victoire du président Gbagbo», ont soutenu les populations réunies sur la place du marché, en présence du chef et de tous ses notables. Des villages voisins ont effectué le déplacement pour prendre part à la fête.
Après Kassougokoura, Affi N'Guessan et ses compagnons se sont rendus à Niellé. Après une visite au domicile du sous-préfet et chez un vieux militant, une rencontre jugée très importante s'est tenue au siège local du parti. Les militants ont débattu de tous leurs problèmes internes avec leur président.
Paul D. Tayoro Envoyé spécial