x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le mercredi 27 mai 2009 | Le Nouveau Réveil

Sanogo Ibrahim (Député PDCI-RDA de Treichville) :“En 1998, le budget de l`Etat avait dépassé

2100 milliards”//L'honorable Sanogo Ibrahim est le député de la circonscription électorale de Treichville. Il a été mandaté par la population pour légiférer à l'Assemblée nationale au titre du PDCI-RDA son parti. Dans l'entretien qui suit, il se prononce sur la situation économique et financière de la Côte d'Ivoire en sa qualité de membre de la Commission des Affaires économiques et financières de l'Assemblée nationale. Par ailleurs, il dégage en grands traits les chances de son parti à cette élection présidentielle.


Vous êtes membre de la Commission des Affaires économiques et financières à l'Assemblée nationale. Quel bilan de santé pouvez-vous dresser sur l'économie de la Côte d'Ivoire actuellement, plus singulièrement sur le budget?

La croissance économique a connu des hauts et des bas de 1994 à 2001. En 1994, le taux de croissance était de 7,8%, en 1995 de 7%, en 1996 de 6,8%, en 1997 et 1998 respectivement de 6% et de 5%. Cette croissance a connu une baisse drastique de 1999 à 2001 passant de 2% à -1%. Il faut rappeler que le gouvernement du Président Henri Konan Bédié et l'Assemblée nationale majoritairement Pdci-Rda avait déjà voté le budget 2000 avant le coup d'Etat de décembre 1999 qui s'équilibrait en recettes et en dépenses à la somme 1780, 91 milliards de Fcfa. En 1998, le budget de l'Etat avait dépassé la barre de 2000 milliards pour se situer à 2103 milliards avec des recettes intérieures de l'ordre de 1297,1 milliards correspondant au budget sécurisé de 2001 des refondateurs qui était de 1289,1 milliards avec des recettes intérieures de 1158 milliards. Ce budget refondateur sécurisé de 2001 faisait la part belle aux communes dont le renouvellement des équipes municipales s'est fait en mars 2001 et surtout aux Conseils généraux, qui eux devraient établir des programmes de développement pris en compte à partir du budget 2002.


Mais cela n'a pas pu être le cas.

L'on constate malheureusement que jusqu'à nos jours, les Conseils généraux fonctionnent difficilement et ne font presque pas d'investissements du fait de la faiblesse des ressources mises à leur disposition.

C'est en considération des charges que les collectivités décentralisées peuvent avoir sur le budget de l'Etat et surtout du nombre de départements existants, que le Président Henri Konan Bédié dans son projet de société et son programme de gouvernement avait préféré aux départements les grands ensembles, les régions avec la mise en place de deux Hauts Commissariats pour les régions des Savanes et les régions de l'Ouest Montagneux. L'avènement des Conseils généraux dans les départements interviendrait de facto, plus tard.


Les spéculations vont bon train sur le budget de souveraineté du Chef de l'Etat. A combien se chiffre t il actuellement?

Le budget de souveraineté du Président Bédié était de 15 milliards de 1995 à 1998. Ce budget est passé à 22 milliards puis à 29 milliards sous le régime d'exception du général Guéi en 2000 pour ensuite faire son petit bonhomme de chemin de 32 milliards à 76 milliards en 2009.


Les représentants du peuple de Côte d'Ivoire que sont les députés sont-ils saisis de cet état de fait ?

Il faut noter que depuis la fin du mandat constitutionnel en décembre 2005, l'Assemblée nationale ne reçoit plus le budget de l'Etat qui est exécuté par le gouvernement après la prise d'ordonnance par le Président de la République. Cette situation est certes le fait du GTI, mais nous ne sommes pas dans un Etat d'exception, les Institutions fonctionnent selon les affirmations du Président de la République. Si elles fonctionnent par l'existence de la Constitution qui est toujours en vigueur et qu'en son article 75 stipule que pour l'exécution de son programme qui dépendait du budget, le président de la République peut demander à l'Assemblée nationale, l'autorisation de prendre par ordonnance, pendant un délai limité, des mesures qui sont normalement du domaine de la loi.
La loi des Finances étant du domaine de la loi, il revient au Président de la République de se conformer à la Constitution pour la prise de l'ordonnance en demandant à l'autorisation de l'Assemblée nationale qui seule est habilitée à voter le projet de loi des Finances selon l'article 79 de la Constitution.

L'article 80 de la Constitution scrute et donne les voies et moyens de la prise de l'ordonnance par le Président de la République.

L'Assemblée nationale contrôle l'action gouvernementale par les dispositions de l'article 81 qui fait de cette institution le contrôleur des comptes de l'Etat par le dépôt de la loi de règlement un an au plus tard après l'exécution du budget.


La Côte d'Ivoire vient de bénéficier d'un allègement de sa dette extérieure. Comment interprétez-vous cette action ?

En 1994, un an après l'accession au pouvoir du Président Henri Konan Bédié par l'application de l'article 11 de la Constitution, le lourd fardeau de la dette publique a suscité la mise en place de dispositions particulières. Ainsi, un plan d'apurement d'arriérés a été mis en œuvre. Permettant d'éliminer la quasi-totalité des arriérés intérieurs à fin 1998. Dans le même temps, des réaménagements de la dette extérieure sont intervenus (club de Paris et de club de Londres). C'est pourquoi, la Côte d'Ivoire a été déclarée éligible à l'initiative d'allègement de la dette des Pays pauvres très endettés (Ppte) en mars 1998. Ce processus aurait dû connaître un point d'achèvement en mars 2001, si les négociations avec le Fmi sur un programme d'ajustement n'avaient pas été interrompues par le coup d'Etat du 24 décembre 1999.

Il faut dire qu'en 1994, l'encours de la dette publique était de 7828,9 milliards, 6490 milliards en 1999 et 6578, 9 milliards en 2000 pour atteindre 6726,7 milliards en 2001.

L'admission à l'initiative Ppte n'est donc pas une chose nouvelle que le pouvoir actuel exhibe comme un trophée obtenu après moult efforts herculéens pour y parvenir.
Bon an mal an, le gouvernement du Président Henri Konan Bédié remboursait 500 milliards annuellement de 1997 à 2000, soit 2000 milliards sur 4 ans, contre un total de 381,6 milliards versés par les refondateurs sur les périodes de 2006, 2007, 2008 pour respectivement 36,8 milliards, 93 milliards et 251 milliards. On peut donc dire sans risque de se tromper que le constat des effets indus négatifs de la dette sur le budget n'est pas le fait du gouvernement des refondateurs mais du gouvernement du Président Henri Konan Bédié qui en tant qu'économiste avisé et averti, a décidé de rembourser la dette par tranches successives égales de 500 milliards sur 4 ans, à partir de 1997. Ce qui a pu ramener l'encours en 2001 à 6726,7 milliards au lieu de 8000 milliards en 1994 lors de la dévaluation du franc CFA qui a vu notre dette doubler du fait des mécanismes financiers et monétaires.


A vous entendre donc, les bases d'une économie forte de la Côte d'Ivoire étaient déjà jetées avant l'arrivée au pouvoir des refondateurs ?

Nous ne doutons pas de l'amour du Président Gbagbo pour son pays la Côte d'Ivoire pour être rentré en Côte d'Ivoire en provenance d'Italie malgré l'éclatement de la crise. Mais ce que je refuse et qui me semble inacceptable, c'est de traiter le Président Henri Konan Bédié comme une personnalité n'aimant pas son pays, insensible aux problèmes de ses compatriotes.
On ne peut pas dire de Bédié qu'il n'aime pas la Côte d'Ivoire et les Ivoiriens lorsque tout jeune Ministre de l'Economie et des Finances, il a pensé et créé les chaînes PAC Afripac et Distripac dans les années 1970 pour amener les Ivoiriens à s'insérer dans le commerce et la distribution après une formation au CETC (Centre d'enseignement technique commercial) de Treichville. Il faut aussi se rappeler la part prépondérante qu'il a prise dans la mise en œuvre et l'effectivité de l'ivoirisation des cadres, option politique chère au Président Félix Houphouët-Boigny. Il y a des signes qui ne trompent pas, il suffit d'observer la foule immense qui a accueilli le Président Bédié lors de sa rentrée d'exil malgré la grande pluie qui s'est abattue sur Abidjan ce jour. De l'Aéroport jusqu'à la maison du parti à Cocody, il y avait une foule compacte, une population qui était joyeuse d'accueillir celui qui incarne au mieux ses aspirations sous le régime duquel les Ivoiriens vivaient en bonne intelligence avec leurs frères venus de la sous région.

Sous le régime du Président Henri Konan Bédié, les pèlerins ivoiriens bénéficiaient d'attention particulière, comme par exemple l'aide financière à chacun pour l'achat du mouton de sacrifice et le non contrôle par la douane des bagages à leur arrivée.

On ne peut pas dire de ces deux leaders qu'ils sont les candidats de l'étranger, alors qu'ils sont présidents de partis politiques significatifs exerçant sur le territoire national et leurs candidatures sont suscitées, soutenues et encouragées par un nombre important d'Ivoiriens.


Après plusieurs reports, le premier tour de l'élection présidentielle vient d'être fixé au 29 novembre. Croyez-vous en cette date ?

Concernant les élections, je pense que la date du 29 novembre 2009 a été fixée dans un souci d'apaisement et surtout pour donner toutes les chances au Ministre de l'Economies et des Finances qui est rentré en négociations avec le Club de Paris pour l'effacement d'environ 90% de la dette bilatérale de notre pays. D'ailleurs, l'issue heureuse de cette mission a permis d'effacer 390 milliards. Comme le Président Gbagbo aime à le dire, l'argent n'aime pas le bruit. En fixant la date du 29 novembre 2009 malgré les obstacles et handicaps connus pouvant empêcher l'effectivité du déploiement des 8000 éléments FDS et FAFN sur toute l'étendue du territoire, la plénitude des pouvoirs des préfets encore aux mains des Com zones, l'unicité des caisses compromise par l'attitude attentiste des FN dont quelques membres réclament réparation en cas de perte des avantages pécuniaires liées à leur statut actuel.

La fixation de la date du 29 novembre 2009 dans son cheminement et les raisons qui sous-tendent cette décision ressemble à celle du 28 novembre 2008.

Le Président Gbagbo qui devait se rendre aux Nations Unies où il devait donner un message à la tribune de cette institution avait besoin de se rassurer et de rassurer la communauté de ce que les choses ont avancé et qu'une date vient d'être fixée de façon consensuelle. La suite on la connaît, il n'y a pas eu d'élection.

Nous avons atteint le point de décision de l'initiative PPTE et le ministre des Finances doit aller en négociation avec les bilatéraux, le club de Paris pour l'effacement de la dette. Il fallait lui donner toutes les chances de réussir sa mission. Le résultat ne s'est pas fait attendre. Environ 392 milliards ont été effacés.

Il faut tenir compte de la rencontre de Ouagadougou avec les différents leaders de l'opposition et le facilitateur. Partir à cette rencontre avec une date dans sa mallette représente 60% des discussions qui vont avoir cours. Et c'est surtout enlever une bonne dose des arguments à l'opposition pour qui la date des élections est d'une importance capitale. Le report de cette élection est probable si on considère que les pèlerins musulmans seront absents à cette période pour raison du hadj et cela représente environ 3000 personnes à qui on ne peut pas dénier la citoyenneté et le droit de vote consacré par la Constitution.

Je ne suis pas convaincu que l'élection se tiendra à cette date parce que le plus petit blocage dans la mise en oeuvre d'une des conditions préalables peut occasionner un report.


Quelles sont, selon vous, les chances de votre parti le PDCI-RDA à cette élection ?

Nos chances sont grandes parce que les Ivoiriens dans leur majorité ont déjà fait la différence entre les années paisibles et prometteuses du Pdci-Rda avec celles difficiles, affamantes des refondateurs. La gestion approximative des affaires de l'Etat par les refondateurs, caractérisée par des détournements de toutes sortes (filière café cacao) etc a fini par convaincre les Ivoiriens que leur destin ne peut être confié à nouveau à des prédateurs.

Si l'élection du 29 novembre a lieu et c'est mon vœu le plus ardent, elle permettra au peuple de Côte d'Ivoire de choisir entre le bilan du Pdci-Rda et le projet du Fpi qui de mon point de vue n'a pas de bilan. Ce sera alors bilan contre projet. A ce jeu, le Pdci-Rda sortira grand vainqueur.


On dit souvent de votre parti qu'il est vieux. Ne pensez vous que c'est un véritable handicap pour vous ?

C'est une lapalissade que de le dire, il a été créé en 1946. Il a donc 63 ans. Mais, il a aussi dirigé la Cote d'Ivoire pendant quarante ans (40 ans) en faisant de ce pays un pays émergeant avec toutes les infrastructures (hôpitaux, grandes écoles, universités, etc). C'est parce que nous avons au sein du parti des personnes, des sexagénaires pétris de sagesse que ce parti est encore bien vivant, serein. Le comportement responsable des députés du groupe parlementaire Pdci-Rda qui refusaient de répondre aux injures de leurs collègues du FPI lors des débats parlementaires retransmis à la télévision Ivoirienne en est la preuve palpable.


Les élections générales approchent, si l'on s'en tient aux déclarations de nos gouvernants. Comment préparez vous ces échéances au niveau de la commune de Treichville ?

Treichville est une commune mythique qui a vu naître le Pdci-Rda un mois d'avril 1946, il y a 63 ans. C'est la commune génitrice de la ville d'Abidjan. Les populations d'origines diverses y vivent dans une symbiose parfaite avec leurs sœurs et frères ivoiriens. Treichville enregistre la plus forte densité de populations étrangères au km2. C'est la Côte d'Ivoire en miniature. Elle est connue et reconnue comme un melting pot. C'est dans une atmosphère conviviale et fraternelle qu'interviennent les élections de 1996 sous le régime du Pdci-Rda du Président Henri Konan Bédié. Qui, dès son avènement au pouvoir en 1993 grâce à l'application de l'article 11 suite au décès du Président Félix Houphouët-Boigny et de son élection à la magistrature Suprême en 1995, a voulu rajeunir la classe politique. Cette volonté politique exprimée a vu la candidature et l'élection du jeune assistant à l'université d'Abidjan Amichia François Albert en lieu et place de notre père a tous André Kouassi Lenoir, aujourd'hui disparu qui a façonné la commune au plan social, culturel et politique pendant environ 37 ans. Le maire Amichia François Albert élevé à la mamelle du Pdci-Rda a mis en pratique dans la gestion de la citée les idéaux fondateurs du parti à savoir la Fraternité, la solidarité, le pardon, l'amour et la paix. A la tête d'une équipe jeune et dynamique, ossature du conseil municipal, il a fini pas convaincre les plus sceptiques de sa capacité à diriger, par son savoir-faire et son esprit d'ouverture. De 1996 à 2000, sa politique basée sur le social (éducation, santé) a connu un franc succès auprès des populations qui l'ont reconduit pour un second mandat à compter de mars 2001. Le Président du Pdci-Rda voyant en lui le prototype du dirigeant de demain, lui a confié une autre mission, la délégation du Pdci-Rda de Treichville. C'est en tant que délégué communal qu'il va gérer pour le compte du Pdci-Rda pour la première fois les élections législatives. Lesquelles sous sa houlette donnent le seul poste de député Pdci-Rda de tout le district d'Abidjan qui comptent 13 communes.


Vous êtes en quelque sorte un mythe à Abidjan pour avoir été l'unique député de votre parti le PDCI-RDA dans tout le district. Quel est votre secret ?

C'est un exploit à écrire en lettre d'or dans les annales de l'histoire politique de la Côte d'Ivoire à l'aube du 3ème millénaire. Au moment où nous préparions les élections générales avec en prime l'élection présidentielle annoncée pour le 29 novembre 2009, il revient à notre délégation de rééditer l'exploit par un score fleuve afin d'élire au 1er tour le Président Henri Konan Bédié. Nous avons une obligation de résultat positif.


Pensez-vous disposer de toutes les chances pour rééditer cet exploit ?

Si nous avons réussi cet exploit en 2000, c'est parce que nous avons fédéré nos forces autour du délégué communal. C'est donc le fruit de la cohésion, de l'entente, de la solidarité agissante de nos militants et sympathisants, aidés en cela par nos structures spécialisées que sont l'Ufpdci et la Jpdci. Nous n'avons pas droit à l'échec. Après bientôt 7 ans, force est de reconnaître un fléchissement dans l'ardeur de nos militants du fait de la monotonie de la vie politique gangrenée par la guerre et bipolarisée depuis l'accord de Ouagadougou. Conduire les hommes n'est pas chose facile. Surtout lorsque cette action est menée par un homme qui annonce la destinée d'une commune comme Treichville, mais qui, en même temps, a la lourde charge de diriger la délégation communale d'un parti comme le Pdci-Rda. C'est un véritable sacerdoce. Le port de deux casquettes et non des moindres ne se fait jamais sans accroc, sans heurt parce que de façon transversale les réussites et les échecs de l'un influent positivement ou négativement sur l'autre. C'est donc solidairement dans une dynamique d'ensemble emprunte de sincérité, de volonté et de courage voire de loyauté que nous pouvons trouver des solutions alternatives à tous les problèmes qui se posent au maire et au délégué communal. Il a besoin aujourd'hui plus que hier et davantage demain, de l'union et de l'engagement sans faille de tous les militants et sympathisants. Même si la politique est le lieu de prédilection de mauvais sentiments qui ont pour nom hypocrisie, haine, délation, méchanceté, mensonge, trahison, à Treichville on pouvait encore se targuer jusqu'en 2005 de pratiquer une politique où la morale et l'humanisme se côtoyaient harmonieusement. Le délégué communal en dépit de son souhait et ses vœux de voir sa classe politique locale unie et fraternelle, engagée à gagner les batailles futures, peut être contrarié quelquefois dans ses actions par des comportements désobligeants de certaines personnes dont le but inavoué est de nuire à l'homme et à son travail. En politique, on a coutume de dire qu'il faut avoir le dos large pour prendre des coups, mais le dos large a force de prendre les coups risque de s'arrondir par la contraction des muscles devenant ainsi une bosse qui finira par avoir raison du politicien le plus stoïque. Il faut donc faire en sorte de recevoir moins de coup et d'en donner le plus souvent autour de soit dans un instinct de survie politique où de survie tout court. La visite du maire dans les différents quartiers de sa commune est non seulement une bonne chose mais plus qu'une initiative prise à l'occasion ville propre, cette action est louable. Je l'encourage à continuer sur une forme simple qui garde le caractère familial de l'enfant prodige de Treichville connu comme tel, qui, en dépit des vicissitudes du moment, garde son capital d'amour et de confiance. François n'a pas besoin de béquille pour arpenter les rues et avenues de Treichville.

Entretien réalisé par André silver Konan,
Paul Koffi et Assalé Tiémoko
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ