Les informations qui parviennent du département d’Issia font état de la destitution du secrétaire général de la fédération du Front populaire ivoirien (FPI). M. Bahouan Gahi a, dit-on, perdu le pouvoir, comme l’ont voulu des membres de son bureau, des secrétaires généraux de comité de base et de quelques secrétaires généraux de section. Selon notre source, environ mille militants venus des villages ont décidé d’évincer leur fédéral suite à la réunion qu’ils ont tenue vendredi dernier, à la Salle des fêtes d’Issia.
Cette réunion, selon notre source, avait pour but de faire le diagnostic des maux qui minent la fédération FPI d’Issia à partir du constat fait de la non-tenue d’assemblée générale et du fait que le pouvoir de l’argent a pris le pas sur l’engagement et la réelle conviction qui caractérisent le militant du FPI. “Le FPI se meurt à Issia. On ne sent plus notre parti qui a remporté toutes les élections et sur lequel compte la direction du parti pour creuser l’écart aux prochaines élections”, a jugé Noël Ziagnon. Comme lui, certains militants ont dénoncé le fait que des personnes aient octroyé des salaires de 30 mille aux secrétaires de section et un salaire au fédéral pour saboter toutes les actions du parti entreprises par le ministre Bohoun Bouabré, directeur départemental de campagne du président Laurent Gbagbo à Issia. Pour ces militants, les membres du bureau fédéral qui ne veulent pas rompre avec le ministre Bohoun Bouabré sont démis de leur poste par Bahouan Gahi sans respecter la procédure prescrite par les textes du parti. A cette allure, estiment ces militants, le FPI à Issia risque de sortir des élections avec le plus mauvais score. Pour limiter les dégâts, les militants qui se sont réunis ont, eux aussi, décidé de réagir afin d’attirer l’attention de la direction du parti.
Joint hier par téléphone, le fédéral Bahouan Gahi a dit ne pas se reconnaître dans cette destitution. Avec fierté, il a déclaré : “C’est moi l’inamovible. Jamais, jamais je ne peux être destitué. C’est moi qui ai le pouvoir et je ne partage pas les procurations. Celui qui veut, qu’il vienne pour qu’on fasse des élections”.
Benjamin Koré
Cette réunion, selon notre source, avait pour but de faire le diagnostic des maux qui minent la fédération FPI d’Issia à partir du constat fait de la non-tenue d’assemblée générale et du fait que le pouvoir de l’argent a pris le pas sur l’engagement et la réelle conviction qui caractérisent le militant du FPI. “Le FPI se meurt à Issia. On ne sent plus notre parti qui a remporté toutes les élections et sur lequel compte la direction du parti pour creuser l’écart aux prochaines élections”, a jugé Noël Ziagnon. Comme lui, certains militants ont dénoncé le fait que des personnes aient octroyé des salaires de 30 mille aux secrétaires de section et un salaire au fédéral pour saboter toutes les actions du parti entreprises par le ministre Bohoun Bouabré, directeur départemental de campagne du président Laurent Gbagbo à Issia. Pour ces militants, les membres du bureau fédéral qui ne veulent pas rompre avec le ministre Bohoun Bouabré sont démis de leur poste par Bahouan Gahi sans respecter la procédure prescrite par les textes du parti. A cette allure, estiment ces militants, le FPI à Issia risque de sortir des élections avec le plus mauvais score. Pour limiter les dégâts, les militants qui se sont réunis ont, eux aussi, décidé de réagir afin d’attirer l’attention de la direction du parti.
Joint hier par téléphone, le fédéral Bahouan Gahi a dit ne pas se reconnaître dans cette destitution. Avec fierté, il a déclaré : “C’est moi l’inamovible. Jamais, jamais je ne peux être destitué. C’est moi qui ai le pouvoir et je ne partage pas les procurations. Celui qui veut, qu’il vienne pour qu’on fasse des élections”.
Benjamin Koré