Le premier Forum africain de dialogue a pour thème : «Le développement de l’Afrique, la responsabilité de qui ?». Quelle est votre réflexion sur le sujet ?
Le thème du Forum est ambitieux. Il est évident que la responsabilité du développement de l’Afrique appartient aux Africains. Mais nous vivons dans un monde globalisé et donc nous ne pouvons plus agir seul. Nous avons besoin des autres et nous devons nous ouvrir aux autres.
L’Europe critique l’ouverture de l’Afrique à l’Asie, et particulièrement de la Chine. Que répondez-vous à cette remarque ?
Depuis la globalisation, l’Asie se transforme en moteur de la croissance mondiale. Il est naturel que l’Afrique en bénéficie aussi. N’est-ce pas l’Europe qui déclare que la mondialisation signifie l’ouverture des frontières et la concurrence ? C’est ce que nous appliquons.
La communauté internationale a toujours beaucoup exigé de l’Afrique surtout en matière de démocratie, de bonne gouvernance et de respect des droits de l’homme. En contrepartie, elle a pris des engagements d’aide qu’elle n’a pas souvent respecté. Qu’en pensez-vous ?
La démocratie, la bonne gouvernance et le respect des droits de l’homme sont des éléments positifs qui contribuent au développement. Ils constituent le troisième pilier de l’Union africaine. Ces valeurs permettent de faire de l’Afrique un continent sans peur. S’agissant de l’attitude de la communauté internationale, elle a l’habitude de ne pas respecter ses engagements vis-à-vis de l’Afrique !
Le pilier des valeurs démocratiques est-il donc solide ?
La démocratisation a fait d’énormes progrès en Afrique. Des élections exemplaires se sont déroulées au Ghana, au Botswana.
L’Union africaine a pour ambitions le développement et la paix. Comment atteindre ces objectifs durant cette période de crises ?
Les actions de l’Union africaine reposent sur quatre piliers. Le premier est la paix et la sécurité. Le deuxième est le développement et la coopération. Le troisième est les valeurs que nous partageons avec l’Europe que j’ai citées auparavant. Le quatrième concerne le renforcement des institutions de l’UA. Nous avons accompli des progrès fantastiques surtout dans le domaine de la paix et de la sécurité.
Quels progrès ?
En 1996, l’Afrique comptait une quinzaine de conflits. Aujourd’hui, il n’y a plus que deux foyers de guerre : la Somalie et le Soudan. L’UA est présente dans les deux cas.
Ces crises vont-elles être bientôt résolues ?
Ces conflits vont être résolus car nous avançons. Faites-nous confiance !
Interview réalisée par
C. Fiankan-Bokonga
Correspondance particulière de Genève
Le thème du Forum est ambitieux. Il est évident que la responsabilité du développement de l’Afrique appartient aux Africains. Mais nous vivons dans un monde globalisé et donc nous ne pouvons plus agir seul. Nous avons besoin des autres et nous devons nous ouvrir aux autres.
L’Europe critique l’ouverture de l’Afrique à l’Asie, et particulièrement de la Chine. Que répondez-vous à cette remarque ?
Depuis la globalisation, l’Asie se transforme en moteur de la croissance mondiale. Il est naturel que l’Afrique en bénéficie aussi. N’est-ce pas l’Europe qui déclare que la mondialisation signifie l’ouverture des frontières et la concurrence ? C’est ce que nous appliquons.
La communauté internationale a toujours beaucoup exigé de l’Afrique surtout en matière de démocratie, de bonne gouvernance et de respect des droits de l’homme. En contrepartie, elle a pris des engagements d’aide qu’elle n’a pas souvent respecté. Qu’en pensez-vous ?
La démocratie, la bonne gouvernance et le respect des droits de l’homme sont des éléments positifs qui contribuent au développement. Ils constituent le troisième pilier de l’Union africaine. Ces valeurs permettent de faire de l’Afrique un continent sans peur. S’agissant de l’attitude de la communauté internationale, elle a l’habitude de ne pas respecter ses engagements vis-à-vis de l’Afrique !
Le pilier des valeurs démocratiques est-il donc solide ?
La démocratisation a fait d’énormes progrès en Afrique. Des élections exemplaires se sont déroulées au Ghana, au Botswana.
L’Union africaine a pour ambitions le développement et la paix. Comment atteindre ces objectifs durant cette période de crises ?
Les actions de l’Union africaine reposent sur quatre piliers. Le premier est la paix et la sécurité. Le deuxième est le développement et la coopération. Le troisième est les valeurs que nous partageons avec l’Europe que j’ai citées auparavant. Le quatrième concerne le renforcement des institutions de l’UA. Nous avons accompli des progrès fantastiques surtout dans le domaine de la paix et de la sécurité.
Quels progrès ?
En 1996, l’Afrique comptait une quinzaine de conflits. Aujourd’hui, il n’y a plus que deux foyers de guerre : la Somalie et le Soudan. L’UA est présente dans les deux cas.
Ces crises vont-elles être bientôt résolues ?
Ces conflits vont être résolus car nous avançons. Faites-nous confiance !
Interview réalisée par
C. Fiankan-Bokonga
Correspondance particulière de Genève