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Politique Publié le mercredi 3 juin 2009 | Notre Voie

Tournée du Secrétaire national chargé des élections au FPI dans les centres de collecte à l’intérieur du pays-Sokouri Bohui : “Le FPI ne doit négliger aucune étape”

Le député Martin Sokouri Bohui, Secrétaire national chargé des élections au FPI, a effectué, du vendredi 29 au samedi 30 mai, une tournée, dans les départements de Divo et de Soubré, en vue de s’enquérir de la présence effective des agents d’enrôlement dans les centres jamais visités.

Kouamekro est un campement situé sur l’axe Tiassalé-Divo, à environ un kilomètre d’Hermankono. Il est 12 heures 20 minutes quand le cortège du député Martin Sokouri Bohui, secrétaire national chargé des élections au FPI arrive dans ce campement rattaché à la sous-préfecture de Divo. La visite de celui qu’on appelle “Monsieur élection” du FPI se situe dans le cadre de la tournée qu’il effectue dans les départements de Divo et de Soubré, pour se rendre compte de la présence effective des agents de l’enrôlement dans les centres qui n’avaient pas été visités au premier passage de l’opération. Il est accueilli par Attebé Boniface, secrétaire fédéral du FPI Divo et Koudou Noël, superviseur de l’enrôlement pour le compte du FPI, dans ledit département. Le cortège du député attire la curiosité d’une foule nombreuse composée essentiellement d’écoliers qui venaient d’être congédiés après les cours du matin. Le centre de collecte qui est logé dans cet établissement est présidé par Bindedou. C’est donc lui qui reçoit l’émissaire du FPI. Celui-ci se présente aussitôt : «Je suis le député Sokouri, je suis ici en ma qualité de secrétaire national chargé des élections au FPI. J’effectue une tournée pour voir si l’opération de rattrapage de l’identification se déroule normalement, surtout dans les centres qui n’avaient pas été visités au premier passage».

Lui répondant, le chef du centre explique : «Merci monsieur le député de votre visite qui nous honore. Nous sommes là depuis trois jours et nous avons pour le moment enrôlé 108 pétitionnaires. Mais depuis hier (NDL jeudi 28 mai), la machine Sagem est tombée en panne, une panne provoquée par la défectuosité de la machine électrique que nous utilisons. Nous avons saisi nos chefs et nous attendons qu’ils trouvent une solution». Est-ce qu’il y a affluence ? Interroge le député. Réponse du chef de centre : «Il faut dire que les habitants de ce campement sont allés à Hermakono pour se faire enrôler au premier passage. Ceux que nous recevons viennent donc des campements environnants, notamment de Zérédougou et de Djékouamekro. Au départ, ils n’étaient pas informés. Mais depuis qu’ils ont eu l’information, ils viennent. Ce matin même il y avait un nombre respectable, mais nous n’avons pas pu les recevoir à cause de la machine Sagem qui est en panne comme je l’ai dit tantôt». «Vous avez encore combien de jour à passer ici ?», renchérit l’émissaire du FPI : «Nous avons 15 jours à passer et nous en avons déjà fait 3», lui répond le chef de centre.

Avant de quitter ses hôtes du moment, le premier responsable des élections au FPI a tenu à leur prodiguer quelques conseils : «Je tiens à vous féliciter et à vous encourager au nom du Premier ministre Pascal Affi N’Guessan, président du FPI. Mais en ma qualité d’élu de la Nation, je voudrais également vous féliciter au nom du Président de la République, Laurent Gbagbo, du Premier ministre Guillaume Soro et du président Mambé de la CEI. Ils sont très attentifs à tous vos problèmes et ils prennent toutes les dispositions pour y apporter une solution durable au moment opportun. Mais au-delà de tout, vous êtes en train de jouer votre partition pour la réunification, et donc pour le retour définitif de la paix dans votre pays, dans notre pays à tous. Vous êtes des patriotes, c'est-à-dire des gens qui mettent l’intérêt de la Nation au-dessus de tout. Prenez donc courage».

Et l’émissaire du FPI remettant une enveloppe fermée au président du centre, conclut : «Il est midi et j’aurais aimé partager un repas avec vous. Mais nous allons loin. Prenez donc ceci pour assurer votre repas de midi pendant ces quelques jours que vous passerez ici. Que Dieu vous protège».

Le cap est aussitôt mis sur un autre campement. Après 35 minutes, le cortège du député arrive à “3 carrefours”, c’est le nom du campement, situé seulement à 2,8 kilomètres de la voie bitumée. Un véritable parcours du combattant. Là, point d’agents enrôleurs. Sérikpa Bissa, le chef dudit campement explique : “Tout le monde a été enrôlé à Hermakono. Les agents qui étaient donc arrivés ont été rappelés à Divo”. Le cortège retourne au point de départ et met le cap sur un autre campement du nom de Ourako, troisième escale de l’étape de Divo. Il est alors 14 heures. Là aussi, point d’agents recenseurs. Le chef Oura Kouakou explique que la machine Sagem est tombée également en panne. Et puisqu’il y a un problème de communication, les agents sont allés sur la voie principale pour tenter d’entrer en contact avec leurs chefs. Et quand le député Sokouri se présente comme étant l’émissaire du FPI, c’est la joie qui s’empare des populations : “Vous êtes ici chez vous, s’exclame le chef. Nous sommes les hommes du ministre Amani N’Guessan et nous sommes tous FPI. C’est pourquoi je dis que vous êtes chez vous. De toutes les façons, depuis plus de deux ans, il n’y a que le FPI qui nous rend visite. Et rassurez-vous, la quasi-totalité des gens d’ici se sont faits enrôler dans le village d’à-côté. Nous allons donc voter Gbagbo”.
Il est 14 heures 10 mn quand le député quitte Ourako, non sans avoir offert une enveloppe pour leur raffraîchissement.

De ce campement, le missionnaire du FPI rallie Divo pour une pause-repas. Un repas offert par le président du Conseil général, le professeur Paul Yao N’Dré que représentait son directeur de cabinet.

16 heures, le cortège du député s’ébranle vers Didoko, une nouvelle sous-préfecture sur l’axe Divo-Hiré. Une visite de courtoisie à madame le sous-préfet, donne l’occasion à Mme Brou née Gnaléga Ruth de donner copie de la circulaire d’information n°28/SP-DDK, relatif au programme de l’opération de rattrapage de l’enrôlement de sa circonscription. Mais l’état très dégradé des pistes et le temps avancé n’ont pas permis à l’émissaire du FPI de visiter les campements.

La journée du samedi est consacrée à la sous-préfecture de Grand-Zatri dans le département de Soubré. C’est le village de Koregouet 2 qui reçoit le premier, la visite du premier responsable des élections au FPI. Seulement 3 agents sur 5 sont présents sur les lieux. Il s’agit du chef de centre Gnepah Michel, de l’agent INS, Sombo Estelle et l’agent Sagem Koma Kossiédou Claude. Le chef du centre explique : «Nous étions tous présents à la réunion où nous avons été désignés pour venir dans ce village. C’est seulement à la gare au moment où nous prenions le car que nous nous sommes rendus compte que nos amis n’étaient pas là. Nous avions donc pensé qu’ils nous suivraient immédiatement. Mais nous sommes-là depuis deux jours et ils n’arrivent toujours pas. Nous avons saisi par téléphone nos chefs qui nous ont rassuré qu’ils ne tarderont pas à venir».
A la question du député de savoir si la population qui attend d’être enrôlée est nombreuse, le chef de centre répond : «Il faut dire que la plupart des gens d’ici se sont fait enrôler dans le village d’à-côté qu’on appelle Zokoa. Donc il ne reste que ceux qui n’avaient pas encore reçu leur pièce d’état civil et qui attendent d’être enrôlés. Ce matin il y avait une trentaine de personnes. Mais comme nous sommes là pour 15 jours, nous pensons que les choses se passeront bien». Là aussi, comme il l’a fait à toutes les autres étapes, l’émissaire du FPI a encore fait parler son cœur en offrant une enveloppe aux agents enrôleurs et au chef du village avant de se rendre à Grand-Zatri pour également une pause-repas au domicile du député Tina Zabo. L’accueil fut simplement enthousiaste. L’association des femmes de la sous-préfecture formant une haie à l’entrée de la cour sert à l’émissaire du FPI chants et danse comme on sait bien le faire au pays bété.
Après un repas copieux, le député sokouri met le cap sur le campement d’Amanikouakoukro. Un campement très difficile d’accès, malgré le mauvais état de la piste qui y conduit. C’est après avoir soumis les deux véhicules 4X4 qui nous transportaient à rude épreuve que nous avons pu rallier ce campement, situé seulement à 5 kilomètres après deux heures de parcours. Le député de Koumassi est accueilli par le chef du campement Amani et le président du centre Guigui Logbo. Il est alors 16 heures 20 minutes. «Nous sommes là depuis ce matin et nous n’avons reçu que 5 pétitionnaires. Nous nous tournons donc presque les pouces», déclare le chef de centre. Et le chef du village d’expliquer aussitôt : «Tout le monde ici s’est fait enrôler à Zokoa, le village d’à-côté. Nous avons donc été surpris par l’arrivée des agents car nous pensions que personne ne viendrait ici à cause de l’état défectueux de la piste. De sorte que les 5 personnes qui ont été enrôlées viennent des campements environnants”.

A cette dernière étape de sa tournée, le secrétaire national chargé du FPI n’a pas oublié de faire, comme partout ailleurs, son geste de générosité à l’endroit du chef du village et des agents de l’enrôlement.

La tournée du député Martin Sokouri Bohui, secrétaire national chargé des élections au FPI a pris fin par un rafraîchissement au domicile du colonel Bobia vice-président du Conseil général de Soubré.


Boga Sivori: bogasivo@yahoo.fr
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