Certains pharmaciens continuent de douter de la qualité des médicaments génériques. Ils l’ont exprimé mardi à M. Holland N’da, président du conseil d’administration (Pca) de la Mutuelle générale des fonctionnaires de Côte d’Ivoire (Mugefci) et à tout son staff d’experts conseil qui avaient convié les pharmaciens agréés à la salle de conférences de la Crrae-Uemoa de Versus bank pour leur présenter le guide des médicaments génériques. Un document inédit d’aide à la prescription et à la substitution des produits pharmaceutiques. Le souhait de la Mutuelle est que les pharmaciens envisagent de plus en plus et de manière systématique la substitution. Pour favoriser l’accès au médicament aux adhérents. En échangeant la même molécule contre un produit moins cher. Sauf si le médecin mentionne : «je dis bien» sur l’ordonnance. Depuis 1994, la loi le leur permet pour des raisons de santé publique, lorsque le malade n’a pas les moyens d’acheter ses médicaments. La Mugefci fait cette plaidoirie au moment où, selon ses statistiques, seulement 19% de génériques sont prescrits en Côte d’Ivoire contre plus de 80% en France.
Selon M. Holland N’da, les médicaments génériques sont des copies conformes des médicaments dits de spécialité. Ils ont la même qualité et la même efficacité que ces derniers. La seule différence réside dans leur prix réputé moins cher. A ce sujet, le Pr Dié Kacou, un des experts de la Mugefci en matière de génériques, a lui déclaré que le débat sur la qualité des génériques est dépassé.
Marie-Adèle Djidjé
Selon M. Holland N’da, les médicaments génériques sont des copies conformes des médicaments dits de spécialité. Ils ont la même qualité et la même efficacité que ces derniers. La seule différence réside dans leur prix réputé moins cher. A ce sujet, le Pr Dié Kacou, un des experts de la Mugefci en matière de génériques, a lui déclaré que le débat sur la qualité des génériques est dépassé.
Marie-Adèle Djidjé