Nanan Kouassi N’guessan, chef de la communauté baoulé de Saïoua a confessé vendredi dernier d’avoir milité les yeux fermés et inutilement pour le Pdci des décennies durant. “Pendant 30 ans, j’ai travaillé avec le pdci et Djédjé Mady ici à Saïoua. Dans mon campement on ne parlait pas du Fpi et personne ne pouvait militer dans ce parti ; mais après tout ce travail , je n’ai rien obtenu du parti au contraire, il m’a traîné dans la boue. Je ne savais pas qu’en militant dans un parti politique on pouvait gagner quelque chose en retour, c’est ce que le Fpi vient de démontrer à travers les actions que mène le ministre Désiré Tagro”, a déclaré le chef central des baoulé dans son campement de N’guessankro au cours d’une cérémonie de présentation de 27 de ses pairs résolument engagés pour soutenir et contribuer à la victoire du président Laurent Gbagbo. “Le Fpi m’a enlevé dans cette boue il m’a lavé c’est pourquoi il y a aujourd’hui, une base de ce parti dans mon campement. J’invite tous mes parents de tous les campements satellites à me rejoindre et je voudrais vous dire que lorsqu’on quitte son parti pour un autre parti, on n’en meurt pas”, a exhorté le doyen Kouassi N’guessan. A propos des actions que le ministre Désiré Tagro a entamées dans le département d’Issia, N’guessan Lucie a abondé dans le même que son prédécesseur. Outre la construction d’écoles, de logements de maîtres et bien d’autres infrastructures elle a fait remarquer que le ministre de l’Intérieur n’a pas attendu, comme il est de coutume chez certains hommes politiques d’être élu pour poser des actes concrets. Elle a surtout mis l’accent sur l’insertion de plusieurs jeunes du département dans le tissu social afin de leur permettre de se prendre en charge mais aussi pour lutter contre le chômage.
Selon Yao Kouassi, directeur d’école et président du comité d’organisation il était défendu de prononcer le mot Fpi dans ce grand campement de N’guessankro sous peine d’exclusion. Mais aujourd’hui les mentalités poursuit –il ont changé. Raison pour laquelle il a rassuré l’hôte du jour de ne pas écouter les vendeurs d’illusions.Yao Kabila le secrétaire général Fpi de la section Digbeubouo3 rappelé aux communautés baoulé le parcours politique jallonné de toutes sortes d’obstacles du président Laurent Gbagbo ; obstacles qu’il a surmontés avant d’accéder au pouvoir.
Il a, par ailleurs dénoncé la campagne d’intoxication orchestrée par certains politiciens qui ont fait croire qu’une fois élu, Laurent Gbagbo chasserait les baoulé des zones forestières. Parrain de cette manifestation le ministre Désiré Tagro a condamné l’attitude des hommes politiques qui n’ont que pour seule arme l’ethnie. “Allez là où se trouve la république et non là où on brandit tout le temps les discours tribalistes”, a exhorté Désiré Tagro. Il a offert des motos, des vélos et une broyeuse aux différentes couches sociales, mais aussi des moyens financiers à tous les chefs ayant effectué les déplacements. Le ministre Désiré Tagro était accompagné du député du plateau Mady Bouabré, du maire de Saïoua Solou Gnoleba et des membres du Cercle stratégiques (C.A.S.)
Vincent Deh Envoyé spécial
Selon Yao Kouassi, directeur d’école et président du comité d’organisation il était défendu de prononcer le mot Fpi dans ce grand campement de N’guessankro sous peine d’exclusion. Mais aujourd’hui les mentalités poursuit –il ont changé. Raison pour laquelle il a rassuré l’hôte du jour de ne pas écouter les vendeurs d’illusions.Yao Kabila le secrétaire général Fpi de la section Digbeubouo3 rappelé aux communautés baoulé le parcours politique jallonné de toutes sortes d’obstacles du président Laurent Gbagbo ; obstacles qu’il a surmontés avant d’accéder au pouvoir.
Il a, par ailleurs dénoncé la campagne d’intoxication orchestrée par certains politiciens qui ont fait croire qu’une fois élu, Laurent Gbagbo chasserait les baoulé des zones forestières. Parrain de cette manifestation le ministre Désiré Tagro a condamné l’attitude des hommes politiques qui n’ont que pour seule arme l’ethnie. “Allez là où se trouve la république et non là où on brandit tout le temps les discours tribalistes”, a exhorté Désiré Tagro. Il a offert des motos, des vélos et une broyeuse aux différentes couches sociales, mais aussi des moyens financiers à tous les chefs ayant effectué les déplacements. Le ministre Désiré Tagro était accompagné du député du plateau Mady Bouabré, du maire de Saïoua Solou Gnoleba et des membres du Cercle stratégiques (C.A.S.)
Vincent Deh Envoyé spécial