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Politique Publié le lundi 8 juin 2009 | Partis Politiques

L`allocution du Président Henri Konan Bedié, Président du PDCI-RDA à l`occasion du meeting des jeunes de la société civile (Forum) à Adjamé-Williamsville

Monsieur le Secrétaire général du PDCI-RDA,
Madame et Messieurs les Vice-présidents du PDCI-RDA,
Honorables Membres des Instances du PDCI-RDA,
Madame la Présidente de l’Union des Femmes du PDCI-RDA,
Monsieur le Président des Jeunes du PDCI-RDA,
Monsieur le Délégué communal du PDCI-RDA, Adjamé
Mesdames et Messieurs les Délégués départementaux et communaux,
Monsieur le Président du Forum du PDCI-RDA,
Militantes et Militants du PDCI-RDA,
Sympathisantes et Sympathisants du PDCI-RDA,
Distingués membres de la Société civile,
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,
Jeunes de Côte d’Ivoire


Ce samedi 6 juin 2009 est un jour mémorable ! Les jeunes de notre parti, réunis au sein du Forum national du PDCI-RDA, ont en effet décidé d’organiser cette manifestation grandiose qui va me permettre de m’adresser aux jeunes de Côte d’Ivoire.
A partir du moment où la date du premier tour de l’élection présidentielle vient officiellement d’être fixée, il est normal et approprié qu’une accélération de notre campagne puisse être marquée, et c’est ce que les jeunes du Forum National du PDCI-RDA nous permettent de faire aujourd’hui, dans cette grande et industrieuse commune d’Adjamé et dans son quartier populeux de Williamsville.
Le cycle de la vie est tel, depuis la nuit des temps, quelque soit sa durée, le jour succède toujours à la nuit. Le jour des élections, après tant de reports, tant de tergiversations, est enfin levé. Et il se lèvera même si d’autres stratagèmes et subterfuges étaient encore trouvés dans le but de retarder ces consultations .On ne peut en effet, et indéfiniment, s’imposer à un peuple sans son consentement !
Il me plait dès lors, d’adresser mes vives félicitations aux organisateurs de cette manifestation et singulièrement aux jeunes du Forum national du PDCI-RDA et bien entendu, au délégué communal, de même qu’aux responsables politiques de la commune d’Adjamé qui les ont soutenus dans leur projet.
Je salue tout particulièrement M. le Préfet Koutouan Jérôme ,Délégué communal, son équipe, ainsi que les membres des instances de cette délégation, les Secrétaires généraux de section, les Femmes de l’UFPDCI, la JPDCI, les Présidents des comités de base et toutes les structures non officielles qui animent le Parti à la base dans cette grouillante commune d’Adjamé.
Il me plait également de saluer tous ces militants de la première heure qui vivent à Adjamé et qui sont restés fidèles à notre idéal, l’idéal des pères fondateurs du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire.
Je ne puis oublier les femmes d’Adjamé, qui ont de tout temps soutenu notre formation politique, même quand leurs époux ont pu faiblir. Je veux leur traduire toute mon admiration pour la constance de leur engagement et pour leur générosité .Qu’elles sachent qu’elles occupent une place de choix dans mon cœur.
Monsieur le Président du Forum National du PDCI-RDA,
Lorsque vous avez, avec un groupe de jeunes, sollicité l’autorisation de créer votre structure, vous avez fait valoir un certain nombre d’arguments qui m’ont amené à vous autoriser à fonctionner, tout en indiquant que la jeunesse du Parti est représentée, au niveau officiel, par la JPDCI, dont le président national est bien entendu Kouadio Konan Bertin, dit KKB.
J’observe que depuis lors, vous avez mené une série d’activités qui vont toutes dans le sens de ce que j’avais alors souhaité et l’espace de liberté dont vous disposez vous permet de mettre sur pied des programmes dont nous sommes fiers, tel celui de cette mobilisation grandiose.
Je vous félicite donc, vous-même ainsi que les membres du Forum national, pour votre esprit d’initiative, votre courage, votre dynamisme et cette joie débordante et contagieuse qui se lit sur vos visages et qui ne laisse personne indifférent.
L’occasion est belle pour que, en plus de ce que j’ai déjà dit ailleurs et partout où je suis passé, à Dabou , à Bouaké, à Agnibilekro comme à Nassian et j’en passe, pour que je m’adresse tout spécialement à toute la jeunesse de Côte d’Ivoire.
Jeunes du Sud, Jeunes du Nord, Jeunes de l’Est, Jeunes de l’Ouest, Jeunes du Centre , Jeunes de Côte d’Ivoire et membres de la société civile !
Ils sont nombreux parmi vous, ceux qui se posent des questions sur le sens de mon combat en faveur de notre pays, à un âge que certains considèrent, naïvement par méconnaissance sans doute par mauvaise foi, , comme ne devant plus me permettre de parcourir la Côte d’Ivoire, à la recherche d’une présidence que j’ai déjà occupée !
Ceux qui me connaissent savent que j’ai toujours mené ce combat à tous les postes que j’ai eu à occuper au service de mes compatriotes. Beaucoup parmi ceux que vous considérez aujourd’hui comme des anciens, savent de quoi je parle. J’ai mené ce combat en faveur de toute la jeunesse de Côte d’Ivoire, de toutes les régions et de toutes les origines, en favorisant leur formation universitaire ou technique, avec des moyens adéquats sous forme de bourses d’études, dans les meilleures universités ou institutions d’enseignement hors de notre pays. Les exemples sont là, nombreux et les bénéficiaires peuvent témoigner, même s’ils ont été amenés à prendre des chemins qui se sont éloignés du nôtre aujourd’hui.
Chacun se souvient aussi, du programme élaboré en 1995, dans le cadre du vaste projet contenu dans le slogan «le progrès pour tous et le bonheur pour chacun »
Faut-il rappeler également les douze chantiers de l’éléphant d’Afrique qui devaient permettre à la Côte d’Ivoire, dans l’espace d’une génération, de sortir de sa position de petit pays sous-développé, pour entrer dans le cercle réduit des pays émergents et industrialisés !
Comment peut-on imaginer un seul instant que j’aie pu élaborer un tel programme pour mon bonheur personnel et celui de ma famille ? C’est tout simplement insensé !
Je me suis donc occupé, depuis qu’il m’a été possible de me consacrer aux affaires de l’Etat, dans le sillage du père fondateur, du devenir des enfants de ce pays.
Que je poursuive aujourd’hui ce que je n’ai cessé d’accomplir est dans la droite ligne de mon engagement et ne constitue pas une nouveauté pour vous. Mon action ne peut donc pas être perçue comme celle d’un candidat à vie.
Au moment où notre pays prenait son envol, des assoiffés de pouvoir et de sang, convaincus de leur incapacité notoire à se mesurer à moi, ont décidé, par des moyens criminels de braquer le pays à quelques dix mois des élections. Quelle honte, et ils ont le courage de se déclarer démocrates ! En fidèle disciple de Félix Houphouët-Boigny, j’ai préféré me retirer pour éviter de verser le sang de mes frères ivoiriens.
Les conséquences de cette funeste entreprise sont connues aujourd’hui. Elles sont immenses et désastreuses.
Depuis mon éviction du pouvoir d’Etat par ces personnes, l’autorité de l’Etat a disparu, au point que nous sommes retombés dans la situation d’une république bananière, dans une jungle dans laquelle chacun fait ce qui lui plait jusqu’à ce qu’il soit arrêté par un plus fort que lui !
Cela peut-il surprendre quand on sait que ceux du FPI qui nous gouvernent ont été mal élus, puisqu’ils reconnaissent qu’ils l’ont été dans des conditions calamiteuses. Par ailleurs, alors que le temps alloué au mandat présidentiel est épuisé, depuis 2005, les Ivoiriens attendent d’élire de vrais responsables, des responsables dont la légitimité ne peut être mise en cause. Ils veulent en effet élire un Président de la République dont ils peuvent être fiers et qui peut servir ce pays, parce qu’il a la sagesse, l’expérience, la compétence et le savoir-faire et aussi le sérieux !
Une autre des conséquences directes est l’insécurité et l’instauration d’un nationalisme primaire qui a provoqué la fermeture ou la délocalisation des entreprises pourvoyeuses d’emploi. Ainsi, le chômage s’est installé. Et les jeunes sont désespérés. Ils ne croient plus en l’avenir.
Soixante dix pourcent (70%) de la population ivoirienne a moins de trente cinq(35) ans. Cette frange de la population est des plus vulnérables, et est la plus touchée par la crise socio-économique que nous vivons. Avec le régime des refondateurs ils n’ont pas d’avenir !
Une réorientation de la prise en compte de leurs besoins et aspirations nous paraît donc indispensable. Le traitement efficace de ces problèmes permettra aux jeunes de se prendre en charge et de participer pleinement au développement de leur pays au lieu de leur proposer, en lieu et place de cela, des cabines téléphoniques et des kiosques à gérer.
Au cours de mes tournées, j’ai passé en revue l’ensemble des maux qui minent notre pays depuis l’avènement des refondateurs. Je veux insister ce jour sur les aspects qui concernent directement la jeunesse, cette jeunesse qui se retrouve abandonnée, délaissée et sans emploi.
Jeunes de Côte d’Ivoire !
Il est courant que pendant une campagne, les candidats fassent des promesses qui, dans la plupart des cas, ne peuvent être tenues. Je ne ferai pour ma part, qu’une promesse et une seule que je sais pouvoir tenir.
Je connais vos besoins. Je connais les problèmes de notre pays. Mon expérience personnelle, à la tête de différentes institutions de l’Etat , m’a permis de connaître la Côte d’Ivoire mieux qu’aucun des concurrents déclarés ou non.
Mon bilan, partout où je suis passé, est positif et il parle pour moi. Alors, la seule promesse que je vous fais, c’est de me consacrer chaque jour un peu plus à la Côte d’Ivoire si vous m’en donnez l’occasion et je travaillerai nuit et jour, sans relâche, tout simplement par amour pour mon pays et pour essuyer les larmes de tous ceux qui ont eu à souffrir inutilement pendant ces terribles années que nous devons un jour oublier ;il faut aller à l’essentiel et à l’espérance !
La politique du PDCI-RDA a toujours été la formation de la jeunesse. Oui, les jeunes sont la prunelle de nos yeux. Ils ont, chez nous au PDCI-RDA, une place de choix.
Vous savez que déjà en 1946, avant l’indépendance de notre pays, le Président Félix Houphouët-Boigny, le Père fondateur de du PDCI-RDA et de la Côte d’Ivoire moderne, soucieux du devenir des jeunes, et de ce que la Côte d’Ivoire avait besoin de cadres bien formés et compétents, avait pris dans chaque région du pays et donc sans considération ethnique ni religieuse, des jeunes gens et des jeunes filles issus de toutes les couches sociales pour aller faire leurs études en France. Ces jeunes gens de ce temps-là sont revenus de cette aventure pour occuper en Côte d’Ivoire, des postes prestigieux, chacun dans sa spécialité. Ce sont les Compagnons de l’Aventure 46 .Ce sont aujourd’hui, vos pères, vos grands pères, vos oncles ou tantes .Si beaucoup parmi eux nous ont quittés, d’autres, Dieu merci sont encore parmi nous et peuvent porter témoignage !
Ce n’est donc pas maintenant que le PDCI-RDA a entrepris de faire de la formation des jeunes son cheval de bataille.
Nos adversaires parlent de l’école gratuite sans en connaître le sens réel. Car, même si la situation actuelle du pays a évolué, notre détermination reste, elle, inchangée. Dès l’accession de notre pays à l’indépendance et jusqu’aux années 1990, la jeunesse ivoirienne était dorlotée. Dans nos internats, l’élève était nourri, blanchi et soigné aux frais de l’Etat. Lorsqu’il avait obtenu une moyenne de 12/20, l’élève avait droit à sa bourse et il était fier de retourner au village et de montrer à ses parents combien il était heureux d’être collégien, lycéen ou étudiant. Nous pouvons donc dire avec bonheur que le PDCI-RDA est ce parti qui a su « gâter » sa jeunesse. Et ceux-là mêmes qui parlent aujourd’hui d’une autre voix, en versant des insanités sur le PDCI-RDA, peuvent porter témoignage, car voyez-vous, ils sont eux aussi les produits de cette politique.
Nous avons dit plus haut que nous ne sommes pas venus avec des promesses. Je suis là ce matin, à Williamsville, à Adjamé, pour vous demander de vous serrer les coudes, de rester forts, de vous atteler à sortir notre pays du coma dans lequel il est entrain de sombrer par la faute d’un régime aux abois et agonisant ; cela, nous devons le faire ensemble, avec vous, les jeunes.
Oui, jeunes de Côte d’Ivoire, réveillez-vous de votre torpeur et cessez d’être les instruments de ceux qui ignorent votre valeur réelle, en tant qu’êtres humains.
Battez-vous pour avoir le droit à la parole, pour être libres de penser, libres de décider selon vos aspirations.
Refusez d’être des guerriers robots avec des kalachnikovs et des machettes pour faire de vous des tueurs et des assassins et vous amener tout droit devant le Tribunal Pénal International ! Vous avez le droit de vivre comme tous les êtres humains. Et l’Organisation des Nations Unies le sait si bien, qu’elle a mis des garde-fous pour protéger les personnes, les biens et l’enfance en danger.
Vous seuls, jeunes de tous bords, pouvez briser ces chaines qui entravent vos vies pour une poignée de billets de banque !
N’acceptez plus de vous laisser faire ; vous pouvez, vous aussi, devenir les décideurs de demain ; si vous refusez d’être instrumentalisés, si vous acceptez de faire librement votre choix, alors vous aurez gagné votre combat.
On peut vous emprisonner, vous frapper, vous priver de nourriture parce que vous avez dit « non ».Mais votre pensée, vos aspirations resteront vivaces et dès ce moment là, vous gagnez votre liberté.
Au plan politique, le PDCI-RDA est ce parti qui dès les aurores a entrepris d’intégrer les jeunes dans les instances dirigeantes du Parti. Très tôt en effet, nous sommes pour certains parmi nous, rentrés dans les instances.
Moi-même, dès 1965 à 31 ans, j’ai intégré le Bureau Politique ; et ce n’est pas Djédjé Mady, le Secrétaire général du PDCI-RDA qui dira le contraire, lui qui, très tôt, a gravi les échelons de nos instances pour se retrouver du Bureau Politique au Comité Exécutif !
Il n’y a pas un seul secteur d’activités en Côte d’Ivoire où nous n’avons pas mis des jeunes. Notre parti a donc l’expérience et la sagesse qu’il faut pour vous demander de porter votre choix sur ma personne, au moment où vous allez mettre votre bulletin dans l’urne, le 29 novembre 2009.
Jeunes de Côte d’Ivoire, Jeunes du PDCI-RDA,
Vous avez vu ceux qui sont à la tête du pays depuis bientôt dix ans ! Vous les avez vus à l’œuvre .Personne ne vous a raconté ce qui se passe aujourd’hui en Côte d’Ivoire. Vous le vivez, vous le touchez, vous le respirez au quotidien. Vous avez donc fait deux marchés : le marché PDCI-RDA et le marché FPI. Vous pouvez donc, en toute honnêteté, faire votre choix.
Sachez soupeser, sentir et alors vous ne pourrez pas vous tromper. On peut vous raconter ce que vous n’avez pas vu, ce auquel vous n’avez pas assisté, ce que vous n’avez pas vécu ; mais ici, vous le vivez au quotidien et vous devez savoir qu’en politique, le mensonge n’a jamais payé ; il finit toujours par rattraper le menteur.
La politique de la jeunesse du FPI est un échec total, criard et sans ambages.
Le bilan d’un homme politique ressemble à une grossesse. Au bout de neuf(9) mois, bien que l’on ait parfois cherché à la dissimuler ou à la cacher, le bébé finit toujours par naître.
La politique est aussi, comme une course de fond ; ce n’est pas au départ qu’on la juge, mais à l’arrivée. Et pour nos refondateurs, le moment des comptes est arrivé. Nous sommes à l’heure du bilan et donc du jugement du peuple de Côte d’Ivoire !
C’est donc vous les jeunes qui me donnerez le mandat que j’attends pour travailler avec vous à la remise sur pied de la Côte d’Ivoire, ce pays qui n’a que trop souffert.
Pour le PDCI-RDA, la politique de l’emploi constitue un pilier de son programme de gouvernement. Nous nous engageons à créer des emplois pour résorber le chômage et rendre à la jeunesse ivoirienne, sa dignité et la place qui est la sienne dans notre pays.
Nous travaillerons à la réalisation du progrès social pour tous .A cet effet, nous nous emploierons à réhabiliter l’école, depuis la maternelle jusqu’à l’université.
Un accent sera mis sur l’assainissement de l’environnement scolaire et universitaire.
L’université devra revenir à des normes académiques et devenir un lieu de dispensation du savoir et non de coups de machette et de gourdins.
Le noble métier d’enseignant devra reprendre sa place et sera revalorisé pour donner un visage nouveau, une crédibilité nouvelle à l’enseignement en Côte d’Ivoire. L’enseignement est un sacerdoce, le maître est sacré. Il doit être respecté. Il doit être réhabilité.
Sans être exhaustif nous pouvons dire qu’il faut, pour notre jeunesse, parer aux manques d’opportunités d’emploi, aux difficultés d’accès au crédit, de qualifications liées à l’auto-emploi, de l’inadéquation formation et emploi, de qualification professionnelle dans les secteurs porteurs et de l’insuffisance des infrastructures socio culturelles et éducatives.
Il faut donner ensuite à la jeunesse des repères. Ceux que nous présentent les refondateurs ne peuvent permettre à une jeunesse comme la nôtre de sortir du gouffre et du marasme dans lequel il a été enfoncé depuis dix années déjà.
Il faut enfin donner à notre jeunesse, les moyens de se mettre en valeur, d’apprendre à aimer son pays, à aimer l’école et à y travailler.
Il faut donc renforcer l’éducation civique et morale à l’école, développer la culture démocratique, instaurer un service civique à caractère non militaire, orienté vers l’insertion sociale et l’épanouissement personnel.
Les fonds sociaux qui avaient déjà commencé à donner quelques résultats doivent être réactivés pour permettre à ceux qui le veulent de se prendre en charge.
Comme le PDCI-RDA a su le faire par le passé, l’accès aux emplois de l’état, sera ouvert à tous sur la base du mérite C’est ce qui a permis à des enfants de souche pauvre sinon très modeste de se faire aujourd’hui, une place respectable au soleil.
Pour réaliser ce vaste programme de reconstruction et de remise sur les rails de notre pays, et pour redonner à la Côte d’Ivoire des chances de retrouver son visage d’antan, des conditions doivent être remplies. Mais avant tout, il nous faut des élections justes, transparentes, ouvertes et crédibles.
A cet effet, tous les Ivoiriens doivent disposer de documents appropriés. J’invite tous ceux qui n’ont pas encore accompli les formalités demandées, de profiter des derniers jours qui sont donnés par la Commission électorale indépendante, la CEI, pour pouvoir s’exprimer le 29 novembre 2009, et se donner ainsi la chance de voter pour le candidat du PDCI-RDA, votre candidat.
Cela suppose enfin que tous ceux qui disposent de leurs documents électoraux, puissent effectivement voter. Nous savons que dans de nombreuses régions du pays et singulièrement dans le sud-ouest et l’ouest, les populations autochtones continuent encore, avec la complicité de politiciens véreux, d’empêcher les populations allogènes, installées dans ces zones, d’accomplir leurs devoirs civiques. Cela doit cesser et tout Ivoirien, en règle vis avis des lois électorales, doit pouvoir voter.
Nous avons, pour cela, à nouveau attiré l’attention de l’Organisation des Nations Unies sur ce fait récurent auquel il doit être mis fin.
Organisées dans ces conditions, nous pouvons espérer gagner ces élections, si chacun de vous ici présent, chacun de nous, militante et militant, sympathisant, prend toutes ses dispositions pour se rendre aux urnes, le 29 novembre 2009.
Pour aboutir au résultat que nous attendons, résultat qui libérera la Côte d’Ivoire, je vous demande, Jeunes du Forum national, Jeunes du PDCI-RDA, Jeunes de Côte d’Ivoire, d’aller dans les hameaux, dans les villages, dans les quartiers, dans les villes pour porter la consigne : voter le PDCI-RDA, le candidat du PDCI-RDA, votre candidat, votre choix, pour le retour à la paix, à la prospérité, au progrès pour tous, pour le bonheur partagé.
Je sais pouvoir compter sur vous et vous en remercie d’avance.
« Aux Urnes, Militants du PDCI-RDA ! »;
« Aux Urnes, Sympathisants du PDCI-
RDA !» ;
« Aux Urnes, Jeunes du PDCI-RDA !» ;
« Aux Urnes, Jeunes de Côte d’Ivoire ! »
« Portons tous le PDCI-RDA et son candidat (Henri Konan Bédié) au pouvoir ! »

Henri KONAN BEDIE
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