Le président du Pdci-Rda s’est adressé aux jeunes de Côte d’Ivoire à un meeting du Forum national de son parti, à Adjamé Williamsville.
Oui, jeunes de Côte d’Ivoire…refusez d’être des guerriers robots avec des kalachnikovs et des machettes pour faire de vous des tueurs, des assassins et vous amener tout droit devant le Tribunal pénal international !». Le président du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié, s’est voulu, samedi, non seulement un conseiller avisé pour l’ensemble des jeunes du pays mais aussi le candidat à la présidentielle qui se soucie le plus d’eux. «N’acceptez plus de vous laisser faire. Vous pouvez, vous aussi, devenir des décideurs de demain ; si vous refusez d’être instrumentalisés, si vous acceptez de faire librement votre choix, alors vous aurez gagné votre combat», leur a-t-il lancé. Le leader du Pdci animait un meeting au stade de Williamsville, dans la commune d’Adjamé. A l’invitation des jeunes du Forum national du Pdci-Rda. Sur le thème : «Mobilisation de la société civile pour Bédié». «Oui, jeunes de Côte d’Ivoire, réveillez-vous de votre torpeur et cessez d’être les instruments de ceux qui ignorent votre valeur réelle, en tant qu’être humains», a-t-il martelé.
Henri Konan Bédié, qui était accompagné de son épouse, s’est ainsi voulu leur défenseur et les a appelés à rallier sa cause pour la bataille électorale prochaine qu’il souhaite remporter avec leur concours. «Pour aboutir au résultat que nous attendons, résultat qui libérera la Côte d’Ivoire, les a-t-il exhortés, je vous demande, jeunes du Forum national, jeunes du Pdci-Rda, jeunes de Côte d’Ivoire, d’aller dans les hameaux, dans les villages, dans les quartiers, dans les villes, pour porter la consigne : voter le Pdci-Rda, le candidat du Pdci-Rda, votre candidat, votre choix, pour le retour à la paix, à la prospérité, au progrès pour tous, pour le bonheur partagé». Le chef du Pdci a expliqué aux milliers de jeunes qui ont pris d’assaut le stade du quartier, que comme par le passé, ils demeurent au cœur de la politique de son parti. De fait, leur a dit l’ancien Président de la République, s’il revient aux affaires, une place de choix leur sera accordée. Avec notamment un accent particulier sur la formation et l’emploi. L’objectif est, leur a-t-il commenté, de faire en sorte que la jeunesse de tous les partis politiques, de toutes les régions du pays, se prenne en charge et participe au développement de la Côte d’Ivoire. C’est la seule raison pour laquelle, a-t-il soutenu, il se présente à la présidentielle. «A un âge que certains considèrent, naïvement, par méconnaissance, sans doute par mauvaise foi, comme ne devant plus me permettre de parcourir la Côte d’Ivoire, à la recherche d’une présidence que j’ai déjà occupée», a-t-il fustigé. Très applaudi, Henri Konan Bédié s’est refusé à faire des promesses qu’il ne pourra pas tenir, comme le font les candidats «dans la plupart des cas». La seule promesse qu’il a faite aux jeunes, est de «travailler nuit et jour, sans relâche, tout simplement par amour pour mon pays et pour essuyer les larmes de tous ceux qui ont eu à souffrir inutilement pendant ces terribles années que nous devons oublier».
Le président du Pdci a, en outre, exigé «des élections justes, transparentes, ouvertes et crédibles». Puis, il a dénoncé et mis en garde des régions où des entraves pourraient émailler le vote. «Nous savons que dans de nombreuses régions du pays et singulièrement dans le sud-ouest et l’ouest, les populations autochtones continuent encore, avec la complicité de politiciens véreux, d’empêcher les allogènes installés dans ces zones, d’accomplir leurs devoirs civiques», a-t-il condamné. Avant d’exiger : «Cela doit cesser et tout Ivoirien, en règle vis-à-vis des lois électorales, doit pouvoir voter». L’orateur a pour autant donné l’assurance à ses militants qu’il a attiré l’attention de l’Onu sur «ce fait récurrent auquel il doit être mis fin». Par ailleurs, il a appelé ses militants et sympathisants à avoir leurs papiers et à prendre effectivement part aux votes en sa faveur et en faveur des candidats du Pdci. Henri Konan Bédié a également accusé “les auteurs du coup d’Etat dont il a été victime en 1999 d’une part et le Fpi de l’autre, d’avoir arrêté le développement du pays”.
Pascal Soro
Oui, jeunes de Côte d’Ivoire…refusez d’être des guerriers robots avec des kalachnikovs et des machettes pour faire de vous des tueurs, des assassins et vous amener tout droit devant le Tribunal pénal international !». Le président du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié, s’est voulu, samedi, non seulement un conseiller avisé pour l’ensemble des jeunes du pays mais aussi le candidat à la présidentielle qui se soucie le plus d’eux. «N’acceptez plus de vous laisser faire. Vous pouvez, vous aussi, devenir des décideurs de demain ; si vous refusez d’être instrumentalisés, si vous acceptez de faire librement votre choix, alors vous aurez gagné votre combat», leur a-t-il lancé. Le leader du Pdci animait un meeting au stade de Williamsville, dans la commune d’Adjamé. A l’invitation des jeunes du Forum national du Pdci-Rda. Sur le thème : «Mobilisation de la société civile pour Bédié». «Oui, jeunes de Côte d’Ivoire, réveillez-vous de votre torpeur et cessez d’être les instruments de ceux qui ignorent votre valeur réelle, en tant qu’être humains», a-t-il martelé.
Henri Konan Bédié, qui était accompagné de son épouse, s’est ainsi voulu leur défenseur et les a appelés à rallier sa cause pour la bataille électorale prochaine qu’il souhaite remporter avec leur concours. «Pour aboutir au résultat que nous attendons, résultat qui libérera la Côte d’Ivoire, les a-t-il exhortés, je vous demande, jeunes du Forum national, jeunes du Pdci-Rda, jeunes de Côte d’Ivoire, d’aller dans les hameaux, dans les villages, dans les quartiers, dans les villes, pour porter la consigne : voter le Pdci-Rda, le candidat du Pdci-Rda, votre candidat, votre choix, pour le retour à la paix, à la prospérité, au progrès pour tous, pour le bonheur partagé». Le chef du Pdci a expliqué aux milliers de jeunes qui ont pris d’assaut le stade du quartier, que comme par le passé, ils demeurent au cœur de la politique de son parti. De fait, leur a dit l’ancien Président de la République, s’il revient aux affaires, une place de choix leur sera accordée. Avec notamment un accent particulier sur la formation et l’emploi. L’objectif est, leur a-t-il commenté, de faire en sorte que la jeunesse de tous les partis politiques, de toutes les régions du pays, se prenne en charge et participe au développement de la Côte d’Ivoire. C’est la seule raison pour laquelle, a-t-il soutenu, il se présente à la présidentielle. «A un âge que certains considèrent, naïvement, par méconnaissance, sans doute par mauvaise foi, comme ne devant plus me permettre de parcourir la Côte d’Ivoire, à la recherche d’une présidence que j’ai déjà occupée», a-t-il fustigé. Très applaudi, Henri Konan Bédié s’est refusé à faire des promesses qu’il ne pourra pas tenir, comme le font les candidats «dans la plupart des cas». La seule promesse qu’il a faite aux jeunes, est de «travailler nuit et jour, sans relâche, tout simplement par amour pour mon pays et pour essuyer les larmes de tous ceux qui ont eu à souffrir inutilement pendant ces terribles années que nous devons oublier».
Le président du Pdci a, en outre, exigé «des élections justes, transparentes, ouvertes et crédibles». Puis, il a dénoncé et mis en garde des régions où des entraves pourraient émailler le vote. «Nous savons que dans de nombreuses régions du pays et singulièrement dans le sud-ouest et l’ouest, les populations autochtones continuent encore, avec la complicité de politiciens véreux, d’empêcher les allogènes installés dans ces zones, d’accomplir leurs devoirs civiques», a-t-il condamné. Avant d’exiger : «Cela doit cesser et tout Ivoirien, en règle vis-à-vis des lois électorales, doit pouvoir voter». L’orateur a pour autant donné l’assurance à ses militants qu’il a attiré l’attention de l’Onu sur «ce fait récurrent auquel il doit être mis fin». Par ailleurs, il a appelé ses militants et sympathisants à avoir leurs papiers et à prendre effectivement part aux votes en sa faveur et en faveur des candidats du Pdci. Henri Konan Bédié a également accusé “les auteurs du coup d’Etat dont il a été victime en 1999 d’une part et le Fpi de l’autre, d’avoir arrêté le développement du pays”.
Pascal Soro