Que pensez-vous de cette visite du Président de la République à l’Ouest ?
Je pense que c’est une bonne chose qu’après beaucoup de péripéties, après plusieurs reports, que la visite du Président ait lieu. Il pourra ainsi venir au contact des populations de l’ouest toucher à leurs réalités et leur apporter le message de paix et de mobilisation pour la sortie de crise. En ce qui nous concerne, en tant qu’élu, cadre, fils de la région, depuis déjà l’année dernière, nous sommes à la tâche et nous sommes maintenant en train de parachever ce travail pour que le Président soit accueilli de la meilleure manière possible et que nous puissions présenter aussi les préoccupations de la région qui sont très nombreuses.
Quelles sont les préoccupations que vous aurez à présenter au Président de la République ?
Vous voyez à Man, l’état de délabrement des infrastructures d’Etat, des routes. Depuis Biankouma jusqu’à Bin-Hounyé, quelques préfets ont maintenant la chance d’avoir leurs résidences, d’autres pas encore. Les sous-préfets, n’en parlons pas. Mais c’est surtout la situation de l’école, de la santé qui nous préoccupent parce que tout est à réhabiliter ou à reconstruire. C’est également les questions de pauvreté. Et je pense qu’il faut, ici, un programme spécial pour les populations, pour la prise en charge notamment des femmes qui peuvent beaucoup et qui apportent déjà beaucoup à notre communauté. Mais elles ont besoin d’être appuyés. Les jeunes désoeuvrés y compris les ex-combattants, ont besoin d’être insérés. Ce sont toutes ces questions que nous allons présenter au Président de la République. Et nous avons en tout cas confiance qu’il apportera les réponses que nous attendons pour que les cœurs s’apaisent, ici, et que la réconciliation nationale s’établisse de manière véritable.
Comment appréciez-vous le moral de la population présentement ?
D’abord, c’est une population déstabilisée, démoralisée par ces longues années de crise, avec la mévente des principaux produits d’exportation, ici. C’est une population qui ne parvient plus à scolariser les enfants. Il s’agit donc de faire en sorte qu’après cette visite, l’espoir renaisse. L’espoir de la fin de la guerre véritable, du retour de la paix et l’espoir que les progrès enregistrés soient partagés par tous.
Vous verrez de nombreux villages, des cantons entiers qui n’ont pas d’électrification, d’eau, de route. Je crois que si des réponses sont données, si des actions immédiates sont entamées pour cette région sinistrée, évidemment, notre moral sera au beau fixe et je crois que le sourire va revenir.
Propos recueillis par
P. N. Zobo
Je pense que c’est une bonne chose qu’après beaucoup de péripéties, après plusieurs reports, que la visite du Président ait lieu. Il pourra ainsi venir au contact des populations de l’ouest toucher à leurs réalités et leur apporter le message de paix et de mobilisation pour la sortie de crise. En ce qui nous concerne, en tant qu’élu, cadre, fils de la région, depuis déjà l’année dernière, nous sommes à la tâche et nous sommes maintenant en train de parachever ce travail pour que le Président soit accueilli de la meilleure manière possible et que nous puissions présenter aussi les préoccupations de la région qui sont très nombreuses.
Quelles sont les préoccupations que vous aurez à présenter au Président de la République ?
Vous voyez à Man, l’état de délabrement des infrastructures d’Etat, des routes. Depuis Biankouma jusqu’à Bin-Hounyé, quelques préfets ont maintenant la chance d’avoir leurs résidences, d’autres pas encore. Les sous-préfets, n’en parlons pas. Mais c’est surtout la situation de l’école, de la santé qui nous préoccupent parce que tout est à réhabiliter ou à reconstruire. C’est également les questions de pauvreté. Et je pense qu’il faut, ici, un programme spécial pour les populations, pour la prise en charge notamment des femmes qui peuvent beaucoup et qui apportent déjà beaucoup à notre communauté. Mais elles ont besoin d’être appuyés. Les jeunes désoeuvrés y compris les ex-combattants, ont besoin d’être insérés. Ce sont toutes ces questions que nous allons présenter au Président de la République. Et nous avons en tout cas confiance qu’il apportera les réponses que nous attendons pour que les cœurs s’apaisent, ici, et que la réconciliation nationale s’établisse de manière véritable.
Comment appréciez-vous le moral de la population présentement ?
D’abord, c’est une population déstabilisée, démoralisée par ces longues années de crise, avec la mévente des principaux produits d’exportation, ici. C’est une population qui ne parvient plus à scolariser les enfants. Il s’agit donc de faire en sorte qu’après cette visite, l’espoir renaisse. L’espoir de la fin de la guerre véritable, du retour de la paix et l’espoir que les progrès enregistrés soient partagés par tous.
Vous verrez de nombreux villages, des cantons entiers qui n’ont pas d’électrification, d’eau, de route. Je crois que si des réponses sont données, si des actions immédiates sont entamées pour cette région sinistrée, évidemment, notre moral sera au beau fixe et je crois que le sourire va revenir.
Propos recueillis par
P. N. Zobo