Le Syndicat ivoirien des producteurs privés audiovisuels (SIPPA), l’Union nationale des structures audiovisuelles de Côte d’Ivoire (UNASACI), l’Union des maisons de production audiovisuelle de Côte d’Ivoire (UMAPROCI) et le Syndicat des professionnels de l’audiovisuel de Côte d’Ivoire (SIPAVCI), réunis au sein de la Conférence des producteurs audiovisuels de Côte d’Ivoire (CPACI), viennent de porter à l’unanimité Mamadou Latif Toungara à sa tête, lors de son assemblée générale constitutive organisée le samedi 6 juin 2009, à la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, au Plateau.
“On a franchi une étape mais le plus difficile nous attend. Je veux que Dieu me donne la bonne santé et de la lucidité pour qu’on atteigne notre objectif”, a déclaré Mamadou Toungara aussitôt après son élection à l’unanimité par les présidents-délégués des quatre organisations membres de la CPACI. Le nouveau président de la CPACI, par ailleurs président du SIPPA, a, par la suite, dévoilé deux programmes sur les cinq qu’il s’est engagé à mettre à exécution tout au long de son mandat dont la durée n’a pas été déterminée. « Il faut que nous nous organisions nous-mêmes comme des opérateurs économiques avec nos droits et devoirs ; il faut rompre avec le monopole de la RTI et ses pratiques sordides», a-t-il martelé le natif de Duokoué d’une voix d’autorité. Pour mener à bien cette mission, il en a appelé au soutien de tous.
“La libéralisation de l’audiovisuel beaucoup plus vite qu’on ne le croit”.
Ibrahim Sy Savané, ministre de la Communication, parrain et président de cette rencontre, a trouvé cette initiative « très bonne » parce qu’elle montre la détermination des producteurs à « réfléchir et à agir ensemble » tout en invitant les producteurs à ne jamais perdre de vue que « la vraie bataille sera celle du contenu » et à ne pas limiter leur horizon à la situation actuelle du pays avec la RTI comme unique société de l’audiovisuel en Côte d’Ivoire. Dans la foulée, le ministre de la Communication a annoncé pour « bientôt » la libéralisation du secteur qui va donner naissance à beaucoup de chaînes de télévision.
« La libéralisation ira beaucoup plus vite qu’on ne le croit », a-t-il promis, avant de souhaiter que la CPACI soit solide avec une expertise reconnue pour tous.
Tout comme le ministre de la Communication, son homologue de la Culture et de la Francophonie, qui était représenté par Paul-Marie Kossonou, directeur du livre au département, a applaudi cette « anticipation qui permettra à la Côte d’Ivoire de contribuer à l’amélioration de sa production locale dans le domaine de l’audiovisuel.
Au nom de la CPACI, il a indiqué que cette structure va non seulement aider à rapprocher davantage les acteurs du secteur, mais aussi à leur ouvrir des portes pour leur formation continue et la recherche de financements de leurs différents projets.
Schadé Adédé
“On a franchi une étape mais le plus difficile nous attend. Je veux que Dieu me donne la bonne santé et de la lucidité pour qu’on atteigne notre objectif”, a déclaré Mamadou Toungara aussitôt après son élection à l’unanimité par les présidents-délégués des quatre organisations membres de la CPACI. Le nouveau président de la CPACI, par ailleurs président du SIPPA, a, par la suite, dévoilé deux programmes sur les cinq qu’il s’est engagé à mettre à exécution tout au long de son mandat dont la durée n’a pas été déterminée. « Il faut que nous nous organisions nous-mêmes comme des opérateurs économiques avec nos droits et devoirs ; il faut rompre avec le monopole de la RTI et ses pratiques sordides», a-t-il martelé le natif de Duokoué d’une voix d’autorité. Pour mener à bien cette mission, il en a appelé au soutien de tous.
“La libéralisation de l’audiovisuel beaucoup plus vite qu’on ne le croit”.
Ibrahim Sy Savané, ministre de la Communication, parrain et président de cette rencontre, a trouvé cette initiative « très bonne » parce qu’elle montre la détermination des producteurs à « réfléchir et à agir ensemble » tout en invitant les producteurs à ne jamais perdre de vue que « la vraie bataille sera celle du contenu » et à ne pas limiter leur horizon à la situation actuelle du pays avec la RTI comme unique société de l’audiovisuel en Côte d’Ivoire. Dans la foulée, le ministre de la Communication a annoncé pour « bientôt » la libéralisation du secteur qui va donner naissance à beaucoup de chaînes de télévision.
« La libéralisation ira beaucoup plus vite qu’on ne le croit », a-t-il promis, avant de souhaiter que la CPACI soit solide avec une expertise reconnue pour tous.
Tout comme le ministre de la Communication, son homologue de la Culture et de la Francophonie, qui était représenté par Paul-Marie Kossonou, directeur du livre au département, a applaudi cette « anticipation qui permettra à la Côte d’Ivoire de contribuer à l’amélioration de sa production locale dans le domaine de l’audiovisuel.
Au nom de la CPACI, il a indiqué que cette structure va non seulement aider à rapprocher davantage les acteurs du secteur, mais aussi à leur ouvrir des portes pour leur formation continue et la recherche de financements de leurs différents projets.
Schadé Adédé