Le stade de la cité universitaire de Williamsville, dans la commune d’Adjamé à Abidjan, a été, samedi dernier, le théâtre d’un meeting organisé par le forum des jeunes du PDCI-RDA et animé par le président de ce parti, Aimé Henri Konan Bédié. Ce dernier qui a été présenté aux jeunes par les organisateurs comme “le seul Chef d’Etat qui a ouvert les grands chantiers pour le bonheur des Ivoiriens”, a bien perçu le message. Et collé à son texte discours écrits, Aimé Henri Konan Bédié est apparu sur une autre planète. Se déclarant vierge et revendiquant la magistrature suprême qu’il n’aurait jamais pu lâcher “pour le bonheur des Ivoiriens et surtout de la jeunesse” n’eût été “le coup d’Etat stupide de décembre 99”. Bédié a dit vouloir reprendre le pouvoir “afin de garantir les libertés, lutter contre le népotisme et le tribalisme savamment orchestrés par les refondateurs et redonner des emplois aux jeunes qui sont désespérés” depuis son éviction.
J’ai mené le combat en faveur de la jeunesse
Konan Bédié s’est élevé contre tous ceux qui pensent que son âge avancé (ndlr : officiellement, il est âgé de 75 ans) le défavorise parce qu’il ne posséderait plus toutes ses capacités physiques et intellectuelles. Bien au contraire, il soutient que le combat qu’il mène pour son retour aux affaires s’inscrit dans la perspective de créer des emplois pour les jeunes. “Ils sont nombreux qui se posent la question sur le sens de notre combat à un âge que certains considèrent naïvement comme devant m’empêcher de sillonner la Côte d’Ivoire à la recherche d’une présidence que j’ai déjà occupée”, a-t-il fait remarquer. Avant de s’adresser à la jeunesse en ces termes : “J’ai mené le combat en faveur de toute la jeunesse de Côte d’Ivoire en favorisant sa formation universitaire et professionnelle dans des universités hors du pays. Je me suis consacré dans le sillage de Félix Houphouet-Boigny au bonheur des enfants de la Côte d’Ivoire. Mon action est de faire le bonheur des Ivoiriens. Faut-il rappeler les douze (12) chantier de l’Eléphant d’Afrique qui devraient permettre à la Côte d’Ivoire de sortir dans 25 ans du sous-développement pour entrer dans le cercle fermé des pays développés”. Konan Bédié a estimé que la jeunesse n’a pas d’espoir avec le Front populaire ivoirien.
Selon lui, l’école n’existe plus depuis que le FPI a pris le pouvoir d’Etat. De plus, les diplômés des universités ou des grandes écoles sont sans emploi. Très nostalgique et effaçant l’époque où il était aux affaires (de décembre 93 à décembre 99), Bédié a crié sans se gêner que “de 1946 à 1990, les élèves étaient choyés. Ils avaient la bourse à partir de la classe de 6ème. Ils étaient transportés gratuitement. Les étudiants étaient logés et nourris. Nous disons que le PDCI est le parti qui a gâté sa jeunesse”.
L’heure du bilan a sonné
Avec la fixation de la date du premier tour de la présidentielle, Henri Konan Bédié a estimé que l’heure du bilan est arrivée. “Nous sommes à l’heure du bilan. Donc du jugement du peuple de Côte d’Ivoire. La politique de l’emploi a été toujours le pilier de notre programme. Je ferai une seule promesse. Créer des emplois pour résorber le problème d’emploi et rendre à la jeunesse, sa dignité et la place qui est la sienne. Nous nous emploierons à réhabiliter l’école, de la maternelle à l’université”, a-t-il soutenu. La main sur le cœur, Henri Konan Bédié a indiqué que depuis son éviction du pouvoir, “l’autorité du pouvoir a disparu au point où nous sommes retombés dans la situation d’une République bananière. Dans une jungle”.
Revenant sur sa fuite du pouvoir, Bédié a dit que s’il n’a pas eu le courage de résister “aux jeunes gens de Gué”, ce n’était pas tant qu’il n’avait pas les capacités de résistance mais c’est parce qu’il a voulu “éviter de verser le sang” de ses frères ivoiriens. Se contredisant, l’ancien Chef d’Etat, a fait observer que son retrait du pouvoir a induit des conséquences désastreuses sur la vie des Ivoiriens. “Je me suis retirer pour éviter de verser le sang de mes frères. Mais les conséquences de cette entreprise sont connues aujourd’hui. Elles sont sans nom. Désastreuses”.
Enfin, Bédié a demandé aux jeunes d’essuyer leurs larmes (occasionnées par le FPI), parce qu’il reprendra bientôt le pouvoir pour faire de la Côte d’Ivoire, un pays développé. Il a dit qu’il aura les faveurs de ses concitoyens parce qu’ “il est le seul candidat sérieux, compétent”.
Jean-Claude Atsé Atsé, président du Forum des jeunes du PDCI et Gérôme Koutouan, délégué communal du PDCI ont présenté Bédié comme “l’entrepreneur du miracle ivoirien”.
Délon’s Zadé: delonszade@yahoo.fr
J’ai mené le combat en faveur de la jeunesse
Konan Bédié s’est élevé contre tous ceux qui pensent que son âge avancé (ndlr : officiellement, il est âgé de 75 ans) le défavorise parce qu’il ne posséderait plus toutes ses capacités physiques et intellectuelles. Bien au contraire, il soutient que le combat qu’il mène pour son retour aux affaires s’inscrit dans la perspective de créer des emplois pour les jeunes. “Ils sont nombreux qui se posent la question sur le sens de notre combat à un âge que certains considèrent naïvement comme devant m’empêcher de sillonner la Côte d’Ivoire à la recherche d’une présidence que j’ai déjà occupée”, a-t-il fait remarquer. Avant de s’adresser à la jeunesse en ces termes : “J’ai mené le combat en faveur de toute la jeunesse de Côte d’Ivoire en favorisant sa formation universitaire et professionnelle dans des universités hors du pays. Je me suis consacré dans le sillage de Félix Houphouet-Boigny au bonheur des enfants de la Côte d’Ivoire. Mon action est de faire le bonheur des Ivoiriens. Faut-il rappeler les douze (12) chantier de l’Eléphant d’Afrique qui devraient permettre à la Côte d’Ivoire de sortir dans 25 ans du sous-développement pour entrer dans le cercle fermé des pays développés”. Konan Bédié a estimé que la jeunesse n’a pas d’espoir avec le Front populaire ivoirien.
Selon lui, l’école n’existe plus depuis que le FPI a pris le pouvoir d’Etat. De plus, les diplômés des universités ou des grandes écoles sont sans emploi. Très nostalgique et effaçant l’époque où il était aux affaires (de décembre 93 à décembre 99), Bédié a crié sans se gêner que “de 1946 à 1990, les élèves étaient choyés. Ils avaient la bourse à partir de la classe de 6ème. Ils étaient transportés gratuitement. Les étudiants étaient logés et nourris. Nous disons que le PDCI est le parti qui a gâté sa jeunesse”.
L’heure du bilan a sonné
Avec la fixation de la date du premier tour de la présidentielle, Henri Konan Bédié a estimé que l’heure du bilan est arrivée. “Nous sommes à l’heure du bilan. Donc du jugement du peuple de Côte d’Ivoire. La politique de l’emploi a été toujours le pilier de notre programme. Je ferai une seule promesse. Créer des emplois pour résorber le problème d’emploi et rendre à la jeunesse, sa dignité et la place qui est la sienne. Nous nous emploierons à réhabiliter l’école, de la maternelle à l’université”, a-t-il soutenu. La main sur le cœur, Henri Konan Bédié a indiqué que depuis son éviction du pouvoir, “l’autorité du pouvoir a disparu au point où nous sommes retombés dans la situation d’une République bananière. Dans une jungle”.
Revenant sur sa fuite du pouvoir, Bédié a dit que s’il n’a pas eu le courage de résister “aux jeunes gens de Gué”, ce n’était pas tant qu’il n’avait pas les capacités de résistance mais c’est parce qu’il a voulu “éviter de verser le sang” de ses frères ivoiriens. Se contredisant, l’ancien Chef d’Etat, a fait observer que son retrait du pouvoir a induit des conséquences désastreuses sur la vie des Ivoiriens. “Je me suis retirer pour éviter de verser le sang de mes frères. Mais les conséquences de cette entreprise sont connues aujourd’hui. Elles sont sans nom. Désastreuses”.
Enfin, Bédié a demandé aux jeunes d’essuyer leurs larmes (occasionnées par le FPI), parce qu’il reprendra bientôt le pouvoir pour faire de la Côte d’Ivoire, un pays développé. Il a dit qu’il aura les faveurs de ses concitoyens parce qu’ “il est le seul candidat sérieux, compétent”.
Jean-Claude Atsé Atsé, président du Forum des jeunes du PDCI et Gérôme Koutouan, délégué communal du PDCI ont présenté Bédié comme “l’entrepreneur du miracle ivoirien”.
Délon’s Zadé: delonszade@yahoo.fr
