Le siège du Fpi sis au quartier “Sodeci” était noir de monde samedi dernier. Les militants de ce parti venus de toutes les localités et hameaux les plus lointains, sont allés en masse, soutenir le fédéral qu'un comité ad' hoc dit avoir destitué. Pour le démontrer, tous les 24 membres que compte le bureau fédéral était assis juste derrière lui. Sur les 30 sections dirigées par la communauté bété, 26 secrétaires généraux ont répondu à l'appel nominatif. Quant aux 28 sections conduites par les communautés baoulé, tous leurs responsables politiques étaient présents. Au nombre de 235 dans tout le département, 212 secrétaires de base du Fpi ont effectué le déplacement pour l'occasion. Tous, légalement et régulièrement élus ont tenu à être là pour exprimer de vive voix, leur soutien au secrétaire général Bahouan Gahi, à la tête de la fédération Fpi depuis 2001. Une mobilisation exceptionnelle qui n'a laissé indifférent le premier responsable politique du Fpi dans le département. “C'est le témoignage de l'intérêt que vous portez à notre parti, merci d'être restés fidèles” ,se réjouit- il.
Répondant à ceux qui disent qu'il a été destitué, tout comme les secrétaires généraux de section et de base, le fédéral a dit ceci : “Comment des élus engendrés par le Fpi peuvent-ils fonctionner dans la gadoue et fouler aux pieds les textes du parti, c'est de l'ignorance , c'est la méconnaissance de nos textes et même de l'inculture politique ; ce ne sont pas des gardiens de nuit ou des manœuvres du Conseil général ou les braves paysans qu'on déplace qui décident de la destitution d'un secrétaire fédéral ou qui votent tout ça, c'est de la rébellion, la rébellion a fait des émules en C'ôte d'Ivoire et c'est par Issia que ça commence, c'est triste”. Selon lui, seule l'assemblée fédérale composée des différentes structures du parti a le droit de le destituer comme l'indiquent les textes. Il a demandé aux responsables politiques de remplacer les dissidents et aller de l'avant.
Pour le fédéral Bahouan Gahi, toutes ces agitations ne sont rien d'autre que des “problèmes de positionnement, ils ne représentent plus rien sur le terrain, ils croyaient que ce sont leurs amis qu'ils sont en train de nommer qui vont les désigner comme candidats; aux futurs postes électifs, ils se sont rendus compte que c'est vous qui décidez et qui allez désigner ces candidats donc ils ont peur de vous, ils ont perdu du terrain, voilà leurs problèmes nous notre préoccupation, c'est la réélection du président Laurent Gbagbo”, soutient le fédéral. Selon lui, le parti était plongé dans l'immobilisme, était dans les rues, dormait à la belle étoile et ne mangeait pas à Issia. “Nous avons pleuré longtemps et Dieu a suscité le ministre Désiré Tagro qui était ahuri de voir que son parti vivait dans cet état; c'est grâce à lui que nous avons ce siège, pour ne pas qu'on se promène parce que le siège, c'est l'âme du parti, en plus il a offert des motos à tous les secrétaires généraux de section et leur a donné des moyens pour leur carburant ; parmi vous qui sait où habite un élu, ils sont tous dans les airs”, fait-il remarquer. Avant de révéler que bientôt, le ministre Désiré Tagro va construire un siège flambant neuf pour les militants du Fpi d'Issia. Les plans de ce projet gigantesque et le bâtiment sont prêts. Cela va s'étendre sur tout le département. La date de la présidentielle étant désormais connue, le fédéral a prévenu les militants qu'il s'agit d'une exhortation et d'une invitation au travail. Aussi a-t-il insisté pour que les militants se serrent les coudes autour d'un seul objectif pour réaliser les défis du futur à savoir, la victoire de Laurent Gbagbo. Il a annoncé la tenue prochaine d'un séminaire de formation politique initié par le ministre Désiré Tagro afin de permettre aux militants de se recycler et de ne plus “permettre à certains élus de persévérer dans la gadoue comme c'est le cas actuellement”. Bahouan Gahi a exhorté les militants à la sérénité, à préparer la campagne du président Laurent Gbagbo, à ne point verser dans la provocation et à éviter les palabres.Il estime que la situation suscitée par certaines personnes est une sorte de chantage. Une façon, selon lui, d'attirer l'attention de la direction du parti sur un certain nombre de problèmes à régler sur le terrain.
Le Pr. Ziki Koléa et le député du Plateau Mady Bouabré, Mme Fatou Coulibaly membre du comité central du Fpi, Guehi Goroza et bien d'autres cadres ont pris part à cette rencontre. La réunion a été marquée par une motion de soutien des différents responsables politiques au fédéral Bahouan Gahi.
Vincent Deh Envoyé spécial
Répondant à ceux qui disent qu'il a été destitué, tout comme les secrétaires généraux de section et de base, le fédéral a dit ceci : “Comment des élus engendrés par le Fpi peuvent-ils fonctionner dans la gadoue et fouler aux pieds les textes du parti, c'est de l'ignorance , c'est la méconnaissance de nos textes et même de l'inculture politique ; ce ne sont pas des gardiens de nuit ou des manœuvres du Conseil général ou les braves paysans qu'on déplace qui décident de la destitution d'un secrétaire fédéral ou qui votent tout ça, c'est de la rébellion, la rébellion a fait des émules en C'ôte d'Ivoire et c'est par Issia que ça commence, c'est triste”. Selon lui, seule l'assemblée fédérale composée des différentes structures du parti a le droit de le destituer comme l'indiquent les textes. Il a demandé aux responsables politiques de remplacer les dissidents et aller de l'avant.
Pour le fédéral Bahouan Gahi, toutes ces agitations ne sont rien d'autre que des “problèmes de positionnement, ils ne représentent plus rien sur le terrain, ils croyaient que ce sont leurs amis qu'ils sont en train de nommer qui vont les désigner comme candidats; aux futurs postes électifs, ils se sont rendus compte que c'est vous qui décidez et qui allez désigner ces candidats donc ils ont peur de vous, ils ont perdu du terrain, voilà leurs problèmes nous notre préoccupation, c'est la réélection du président Laurent Gbagbo”, soutient le fédéral. Selon lui, le parti était plongé dans l'immobilisme, était dans les rues, dormait à la belle étoile et ne mangeait pas à Issia. “Nous avons pleuré longtemps et Dieu a suscité le ministre Désiré Tagro qui était ahuri de voir que son parti vivait dans cet état; c'est grâce à lui que nous avons ce siège, pour ne pas qu'on se promène parce que le siège, c'est l'âme du parti, en plus il a offert des motos à tous les secrétaires généraux de section et leur a donné des moyens pour leur carburant ; parmi vous qui sait où habite un élu, ils sont tous dans les airs”, fait-il remarquer. Avant de révéler que bientôt, le ministre Désiré Tagro va construire un siège flambant neuf pour les militants du Fpi d'Issia. Les plans de ce projet gigantesque et le bâtiment sont prêts. Cela va s'étendre sur tout le département. La date de la présidentielle étant désormais connue, le fédéral a prévenu les militants qu'il s'agit d'une exhortation et d'une invitation au travail. Aussi a-t-il insisté pour que les militants se serrent les coudes autour d'un seul objectif pour réaliser les défis du futur à savoir, la victoire de Laurent Gbagbo. Il a annoncé la tenue prochaine d'un séminaire de formation politique initié par le ministre Désiré Tagro afin de permettre aux militants de se recycler et de ne plus “permettre à certains élus de persévérer dans la gadoue comme c'est le cas actuellement”. Bahouan Gahi a exhorté les militants à la sérénité, à préparer la campagne du président Laurent Gbagbo, à ne point verser dans la provocation et à éviter les palabres.Il estime que la situation suscitée par certaines personnes est une sorte de chantage. Une façon, selon lui, d'attirer l'attention de la direction du parti sur un certain nombre de problèmes à régler sur le terrain.
Le Pr. Ziki Koléa et le député du Plateau Mady Bouabré, Mme Fatou Coulibaly membre du comité central du Fpi, Guehi Goroza et bien d'autres cadres ont pris part à cette rencontre. La réunion a été marquée par une motion de soutien des différents responsables politiques au fédéral Bahouan Gahi.
Vincent Deh Envoyé spécial
