40 ans après sa première édition en 1969, le Festival culturel panafricain d’Alger (PANAF) renaît. Cette fois-ci, sous le sceau de la renaissance africaine. Signe que les temps ont changé et l’Afrique avec, depuis les années d’indépendance qui ont été marquées par des courants de pensée libérateurs de l’Afrique.
1969 – 2009, c’est à Alger d’accueillir, pour la deuxième fois, le 2è PANAF qui ouvre ses portes – au monde – le 5 juillet 2009.
Le PANAF dépendant de l’Union Africaine (UA), OUA lors du premier PANAF de 69, la décision politique de confier l’organisation dudit festival à l’Algérie remonte à la conférence des ministres africains de la culture à Nairobi. Une décision qui sera confirmée à Karthoum, en 2006, par le Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement. Pour relever ce défi d’être à la hauteur des ambitions de l’UA, l’Algérie -réceptacle des festivités- s’est donnée quatre années de préparation pour accueillir à l’occasion du PANAF 8000 festivaliers y compris « la quasi-totalité des pays membres de l’Union Africaine ainsi que des pays abritant une diaspora d’origine africaine ». Cela compte avec un budget de l’Etat algérien alloué au festival estimé à plus de 35 milliards de Fcfa soit 5 milliards 140 millions de Dina, la monnaie algérienne. « Nous avons confiance en nos moyens et nos compétences », a informé jeudi 4 juin à Abidjan Cocody-Ambassade à la résidence de l’Ambassadeur d’Algérie Sayeh Kadri, le directeur générale de la radio dudit pays Tewfik Kheladi, lors d’une conférence de presse pour orienter sur les préparatifs de l’évènement. « Nous savons que l’Afrique peut relever de grands défis à l’instar de l’organisation en 2010 de la prochaine coupe du monde de football en Afrique du Sud », a-t-il fait comprendre. Si l’Afrique « à changé », partant l’Algérie, Tewfik Kheladi donne la preuve, avec le PANAF, que « l’Afrique qui peut relever de grands défis à l’instar de l’organisation en 2010 de la prochaine coupe du monde de football en Afrique du Sud » est en mesure de hisser dans tous les domaines « sans se nourrir de complexes». Pour le DG de la radio algérienne, la tournée de sensibilisation qui commence par la Côte d’Ivoire est « fondamentale ». « La Côte d’Ivoire, malgré les différences, a vécu avec l’Algérie les mêmes affres. La Côte d’Ivoire est connue par sa densité culturelle, par l’apport qu’elle a donné au monde », a-t-il expliqué. Au-delà du pays organisateur, Mme Zéhira Yahi, chef de cabinet de Madame le ministre de la culture algérienne Khalida Toumi, fait savoir que le festival « est un défi collectif » qui inclut une plus grande implication des médias africains. Donnant les grandes articulations du PANAF, Mme Zéhira Yahi fait remarquer que le PANAF est un festival dans plusieurs autres selon différentes disciplines intellectuelles et culturelles : peinture (Festival international de l’art pictural contemporain), musique (Festival africain de jazz), théâtre (Festival du théâtre africain), littérature (Festival international de la littérature jeunesse et du roman), etc. Sont prévus, entre autres, symposium, colloques, exposition, conférences, rencontres, concerts – plus de 300 –, ateliers, défilé de mode, etc. Au chapitre des hommages, les Ivoiriens Désiré Ecaré et Henry Duparc sont cités parmi tant d’autres noms – illustres du cinéma – dont des réalisateurs africains et afro-américains. Si l’auteur de la pièce de théâtre «Monsieur Togôgnini» avait été presqu’oublié, Mme Zéhira Yahi s’est dit heureuse d’apprendre que Bernard B. Dadié est « en vie ». « Je ne le savais pas », a-t-elle expliqué. Le fait inédit du 2è Festival culturel panafricain d’Alger est, annonce Mme Zéhira, une aide à la production attribuée aux projets africains. A savoir 4 aides à la production (100.000 euros) pour des longs métrages et 4 autres pour les courts métrages (25.000 euros). L’Algérie est inscrite dans une tradition soutenue d’aide à la production audiovisuelle africaine. A cet effet, au plan cinéma, deux longs métrages réalisés par Souleiman Ramadan et Lamine Merbah sont coproduits par l’Afrique du Sud et l’Algérie. Ajouté à cela plusieurs autres conceptions pour soutenir le PANAF. Se félicitant du succès de la 40è édition du Fespaco (Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou) – créé en 1969 – les Algériens ont sollicité auprès des instances supérieures de l’UA, « l’institutionnalisation » du PANAF « au même titre que toutes les grandes manifestations » sur le continent.
L’I.A pour favoriser une meilleure approche du PANAF 2009
Le conseiller spécial près l’Ambassade d’Algérie en Côte d’Ivoire, M. Abid Kamel et le directeur général de la radio algérienne, M. Tewfik Kheladi, étaient dans l’après-midi du jeudi 4 juin 2009, à l’Intelligent d’Abidjan (I.A). Le but de cette visite était de communiquer sur la tenue - du 5 au 20 juillet - de la 2ème Edition du Festival culturel panafricain d’Alger. La délégation algérienne a été reçue par le rédacteur en chef et certains journalistes de l’I.A. « La visite à l’Intelligent d’Abidjan nous permet de mettre en relief un élément fondamental qui nous tient à cœur : c’est le partenariat avec les médias africains », a souligné le directeur général de la radio algérienne. Avant d’ajouter que leur démarche consiste à établir un contact direct entre eux et les médias dans le but de favoriser une meilleure approche du festival. Aussi, a-t-il mentionné, l’Algérie, en organisant cette édition, veut montrer sa solidarité à l’ensemble des pays africains. La délégation algérienne n’a pas occulté les liens d’amitié et de réciprocité qui existent entre la Côte d’Ivoire et son pays. La Côte d’Ivoire, selon M. Tewfik Kheladi, est un pays fondamental dans la production culturelle africaine. C’est ce qui explique, à l’en croire, le choix de ce pays pour faire la promotion dudit festival. Il a conclu par la possibilité d’augmenter le nombre des journalistes africains, en particulier ceux de la Côte d’Ivoire à couvrir les festivités.
Koné Saydoo
1969 – 2009, c’est à Alger d’accueillir, pour la deuxième fois, le 2è PANAF qui ouvre ses portes – au monde – le 5 juillet 2009.
Le PANAF dépendant de l’Union Africaine (UA), OUA lors du premier PANAF de 69, la décision politique de confier l’organisation dudit festival à l’Algérie remonte à la conférence des ministres africains de la culture à Nairobi. Une décision qui sera confirmée à Karthoum, en 2006, par le Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement. Pour relever ce défi d’être à la hauteur des ambitions de l’UA, l’Algérie -réceptacle des festivités- s’est donnée quatre années de préparation pour accueillir à l’occasion du PANAF 8000 festivaliers y compris « la quasi-totalité des pays membres de l’Union Africaine ainsi que des pays abritant une diaspora d’origine africaine ». Cela compte avec un budget de l’Etat algérien alloué au festival estimé à plus de 35 milliards de Fcfa soit 5 milliards 140 millions de Dina, la monnaie algérienne. « Nous avons confiance en nos moyens et nos compétences », a informé jeudi 4 juin à Abidjan Cocody-Ambassade à la résidence de l’Ambassadeur d’Algérie Sayeh Kadri, le directeur générale de la radio dudit pays Tewfik Kheladi, lors d’une conférence de presse pour orienter sur les préparatifs de l’évènement. « Nous savons que l’Afrique peut relever de grands défis à l’instar de l’organisation en 2010 de la prochaine coupe du monde de football en Afrique du Sud », a-t-il fait comprendre. Si l’Afrique « à changé », partant l’Algérie, Tewfik Kheladi donne la preuve, avec le PANAF, que « l’Afrique qui peut relever de grands défis à l’instar de l’organisation en 2010 de la prochaine coupe du monde de football en Afrique du Sud » est en mesure de hisser dans tous les domaines « sans se nourrir de complexes». Pour le DG de la radio algérienne, la tournée de sensibilisation qui commence par la Côte d’Ivoire est « fondamentale ». « La Côte d’Ivoire, malgré les différences, a vécu avec l’Algérie les mêmes affres. La Côte d’Ivoire est connue par sa densité culturelle, par l’apport qu’elle a donné au monde », a-t-il expliqué. Au-delà du pays organisateur, Mme Zéhira Yahi, chef de cabinet de Madame le ministre de la culture algérienne Khalida Toumi, fait savoir que le festival « est un défi collectif » qui inclut une plus grande implication des médias africains. Donnant les grandes articulations du PANAF, Mme Zéhira Yahi fait remarquer que le PANAF est un festival dans plusieurs autres selon différentes disciplines intellectuelles et culturelles : peinture (Festival international de l’art pictural contemporain), musique (Festival africain de jazz), théâtre (Festival du théâtre africain), littérature (Festival international de la littérature jeunesse et du roman), etc. Sont prévus, entre autres, symposium, colloques, exposition, conférences, rencontres, concerts – plus de 300 –, ateliers, défilé de mode, etc. Au chapitre des hommages, les Ivoiriens Désiré Ecaré et Henry Duparc sont cités parmi tant d’autres noms – illustres du cinéma – dont des réalisateurs africains et afro-américains. Si l’auteur de la pièce de théâtre «Monsieur Togôgnini» avait été presqu’oublié, Mme Zéhira Yahi s’est dit heureuse d’apprendre que Bernard B. Dadié est « en vie ». « Je ne le savais pas », a-t-elle expliqué. Le fait inédit du 2è Festival culturel panafricain d’Alger est, annonce Mme Zéhira, une aide à la production attribuée aux projets africains. A savoir 4 aides à la production (100.000 euros) pour des longs métrages et 4 autres pour les courts métrages (25.000 euros). L’Algérie est inscrite dans une tradition soutenue d’aide à la production audiovisuelle africaine. A cet effet, au plan cinéma, deux longs métrages réalisés par Souleiman Ramadan et Lamine Merbah sont coproduits par l’Afrique du Sud et l’Algérie. Ajouté à cela plusieurs autres conceptions pour soutenir le PANAF. Se félicitant du succès de la 40è édition du Fespaco (Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou) – créé en 1969 – les Algériens ont sollicité auprès des instances supérieures de l’UA, « l’institutionnalisation » du PANAF « au même titre que toutes les grandes manifestations » sur le continent.
L’I.A pour favoriser une meilleure approche du PANAF 2009
Le conseiller spécial près l’Ambassade d’Algérie en Côte d’Ivoire, M. Abid Kamel et le directeur général de la radio algérienne, M. Tewfik Kheladi, étaient dans l’après-midi du jeudi 4 juin 2009, à l’Intelligent d’Abidjan (I.A). Le but de cette visite était de communiquer sur la tenue - du 5 au 20 juillet - de la 2ème Edition du Festival culturel panafricain d’Alger. La délégation algérienne a été reçue par le rédacteur en chef et certains journalistes de l’I.A. « La visite à l’Intelligent d’Abidjan nous permet de mettre en relief un élément fondamental qui nous tient à cœur : c’est le partenariat avec les médias africains », a souligné le directeur général de la radio algérienne. Avant d’ajouter que leur démarche consiste à établir un contact direct entre eux et les médias dans le but de favoriser une meilleure approche du festival. Aussi, a-t-il mentionné, l’Algérie, en organisant cette édition, veut montrer sa solidarité à l’ensemble des pays africains. La délégation algérienne n’a pas occulté les liens d’amitié et de réciprocité qui existent entre la Côte d’Ivoire et son pays. La Côte d’Ivoire, selon M. Tewfik Kheladi, est un pays fondamental dans la production culturelle africaine. C’est ce qui explique, à l’en croire, le choix de ce pays pour faire la promotion dudit festival. Il a conclu par la possibilité d’augmenter le nombre des journalistes africains, en particulier ceux de la Côte d’Ivoire à couvrir les festivités.
Koné Saydoo