Lancée le 26 février dernier au Centre culturel français (Ccf), la deuxième édition de cette fête de la littérature africaine d’expression francophone qui porte le titre Prix Ivoire, se tiendra le 19 septembre prochain, sous le chapiteau du Golf, à Abidjan. « Au lieu du 30 novembre comme initialement annoncé », a tenu à préciser Mme Isabelle Fofana, présidente de l’Association Akwaba Culture. Dont l’ambition, somme toute modeste, est de faire de la Côte d’Ivoire une plate-forme culturelle, où l’on vient célébrer le savoir ; le savoir et l’esprit, l’esprit et le savoir... pour montrer que «la Côte d’Ivoire demeure une terre du livre au service du continent ».
Comme à la première édition, tous les genres littéraires (roman, théâtre, poésie, nouvelles), même la littérature enfantine, y sont acceptés. La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 30 juin. Pourront y participer tous les genres publiés par des écrivains africains du 1er janvier 2008 au 31 juillet 2009. Pour Mme Isabelle Fofana, l’ouverture de ce concours à la littérature enfantine participe du souci de l’Association d’intéresser les enfants à la littérature. Et pour le rendre plus populaire, un concours, sur le réseau du sponsor de la cérémonie, sera organisé, précise-t-elle.
Innovation encore cette année, pour élargir le cercle de la première édition : le concours de culture générale sur la littérature au niveau des lycées et collèges d’Abidjan. Le résultat, pour ce qui nous a été donné de voir, est sidérant. Il montre bien que ce choix est juste, qui situe sur le niveau des élèves, même en ce qui concerne les classes de série A.
Faut-il le rappeler ? L’an dernier, réussissant le pari de réunir, à cette occasion, des hommes de culture d’ici (Bernard Dadié, Zadi Zaourou, Voho Sahi, Bandaman Maurice…), et d’ailleurs (Seydou Badian, Mme Christiane Yandé Diop, directrice de Présence africaine, célèbre maison d’édition créée dans le sillage de la Négritude, en 1947, par son mari Alioune Diop, Aminata Sow Fall…), des professionnels du livre pour célébrer l’excellence, le premier prix est revenu à Racine Kane, avec Les ballets nostalgiques.
Le jury, présidé par l’écrivain Seydou Badian (auteur de Sous l’orage), a retenu de ce roman, « la fusion miraculeuse du réel et de l’imaginaire ». Cette année, le jury sera présidé par Djibril Tamsir Niane (Soundjata). Un grand nom de la littérature africaine.
De cette initiative d’Akwaba Culture, Pr Voho Sahi, au nom du Président de la République, Laurent Gbagbo, avait dit: «La Côte d’Ivoire est un pays d’ouverture. Elle a su donner naissance à une vie culturelle dont le rayonnement va bien au-delà de nos frontières. La création littéraire, qui est l’une des plus fortes expressions de cette culture, mérite d’être célébrée. Au-delà de ce prix, je voudrais saluer tous ceux qui contribuent à l’émergence et au développement de la littérature africaine, depuis les pionniers des temps de la Négritude jusqu’aux formes d’engagement littéraires actuelles».
Le Premier ministre, Guillaume Soro, par la voix de Bamba Alex Souleymane, conseiller, les ministres de l’Intégration, de la Culture et de la Francophonie, du Tourisme et de l’Artisanat ont loué l’initiative d’Akwaba Culture.
Rendez-vous est pris.
Michel Koffi
Comme à la première édition, tous les genres littéraires (roman, théâtre, poésie, nouvelles), même la littérature enfantine, y sont acceptés. La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 30 juin. Pourront y participer tous les genres publiés par des écrivains africains du 1er janvier 2008 au 31 juillet 2009. Pour Mme Isabelle Fofana, l’ouverture de ce concours à la littérature enfantine participe du souci de l’Association d’intéresser les enfants à la littérature. Et pour le rendre plus populaire, un concours, sur le réseau du sponsor de la cérémonie, sera organisé, précise-t-elle.
Innovation encore cette année, pour élargir le cercle de la première édition : le concours de culture générale sur la littérature au niveau des lycées et collèges d’Abidjan. Le résultat, pour ce qui nous a été donné de voir, est sidérant. Il montre bien que ce choix est juste, qui situe sur le niveau des élèves, même en ce qui concerne les classes de série A.
Faut-il le rappeler ? L’an dernier, réussissant le pari de réunir, à cette occasion, des hommes de culture d’ici (Bernard Dadié, Zadi Zaourou, Voho Sahi, Bandaman Maurice…), et d’ailleurs (Seydou Badian, Mme Christiane Yandé Diop, directrice de Présence africaine, célèbre maison d’édition créée dans le sillage de la Négritude, en 1947, par son mari Alioune Diop, Aminata Sow Fall…), des professionnels du livre pour célébrer l’excellence, le premier prix est revenu à Racine Kane, avec Les ballets nostalgiques.
Le jury, présidé par l’écrivain Seydou Badian (auteur de Sous l’orage), a retenu de ce roman, « la fusion miraculeuse du réel et de l’imaginaire ». Cette année, le jury sera présidé par Djibril Tamsir Niane (Soundjata). Un grand nom de la littérature africaine.
De cette initiative d’Akwaba Culture, Pr Voho Sahi, au nom du Président de la République, Laurent Gbagbo, avait dit: «La Côte d’Ivoire est un pays d’ouverture. Elle a su donner naissance à une vie culturelle dont le rayonnement va bien au-delà de nos frontières. La création littéraire, qui est l’une des plus fortes expressions de cette culture, mérite d’être célébrée. Au-delà de ce prix, je voudrais saluer tous ceux qui contribuent à l’émergence et au développement de la littérature africaine, depuis les pionniers des temps de la Négritude jusqu’aux formes d’engagement littéraires actuelles».
Le Premier ministre, Guillaume Soro, par la voix de Bamba Alex Souleymane, conseiller, les ministres de l’Intégration, de la Culture et de la Francophonie, du Tourisme et de l’Artisanat ont loué l’initiative d’Akwaba Culture.
Rendez-vous est pris.
Michel Koffi
