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Politique Publié le samedi 13 juin 2009 | Fraternité Matin

Sortie de crise : “Je demeure président du parti”

Le président du Congrès pour la renaissance ivoirienne, Bah Enoc, dont la suspension a été annoncée par le secrétaire général du parti, monte au créneau: C’est un non-sens que de dire que le président du Congrès pour la renaissance ivoirienne (Cri) a été suspendu par une Assemblée générale extraordinaire. D’autant que l’Assemblée générale n’est pas une instance statutaire de notre parti. Ceux qui prétendent une telle suspension se trompent et montrent qu’ils ne connaissent pas le fonctionnement de notre parti». C’est un Bah Jean Enoc visiblement au bord de la colère qui s’est rendu hier à notre Rédaction. Pour apporter, a-t-il dit, «un démenti formel à l’information distillée par trois individus (Ndrl : Séka Adouby Appolinaire Adon, Secrétaire général, Dogni Richard, Secrétaire général adjoint et Bley Achille, Secrétaire national chargé de la jeunesse du Cri. In Fraternité Matin du 8 juin 2009) selon laquelle j’ai été suspendu de mes fonction de président du Cri. Je demeure à mon poste. Je suis toujours le président du parti».
De fait, il dénonce «une manipulation» de ceux qui ont tenu ladite assemblée générale extraordinaire au nom du Cri. Non sans soupçonner «des mains obscures» qui veulent l’évincer de la tête d’un parti qu’il dit avoir créé. «Mais, avertit Bah Enoc, cela risque d’emporter Séka Adouby Appolinaire et sa suite». Selon ses explications, le Secrétaire général, son adjoint et le Secrétaire national chargé de la jeunesse du Cri ne sont pas encore membres statutaires du parti. Parce que, soutient-il, aucun d’eux n’a la carte du Cri. «L’objectif du Cri n’est pas le retour du général Mathias Doué, comme le prétendent Appolinaire et ses camarades. Mais bien la prise du pouvoir d’Etat par la voie des urnes pour offrir une meilleure vie aux Ivoiriens», affirme-t-il par ailleurs. Toutefois, notre visiteur reconnaît qu’à un certain moment, le parti a sollicité et obtenu que l’ancien chef d’état-major des armées en exil, soit son candidat à la prochaine élection présidentielle. Dès lors, le parti s’est investi dans des négociations pour qu’il regagne le pays. «Mais il y a peu, révèle Bah Enoc, les religieux se sont saisis du dossier et le Cri ne s’en occupe plus». En outre, il demande à ceux qu’il considère désormais comme ses «détracteurs», d’apporter la preuve de la gestion scandaleuse et opaque qu’il fait des ressources du parti et des mensonges et autres escroqueries dont il s’est rendu coupable. Dans tous les cas, il annonce la tenue d’une réunion du Bureau politique du Cri aujourd’hui. «A cette rencontre, prévient-il, la grave sortie de route du Secrétaire général sera analysée et des mesures seront prises pour mettre fin à ce genre de comportements au sein du parti».
Pascal Soro
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