Laurent Akoun est le secrétaire général-adjoint du Front populaire ivoirien (FPI) chargé des départements du Nord. Dans cet entretien, il parle de la visite du président de la république et de la vie de son parti sur le terrain.
Notre Voie : Quel regard portez-vous sur la visite du président Laurent Gbagbo dans les régions du Bafing et du Denguelé ?
Laurent Akoun : C'est un grand honneur pour nous d'apprendre que le président de la république sera dans les régions du Bafing et du Denguelé. Les populations de cette partie du pays attendent dans la ferveur le chef de l'Etat. Son arrivée va donc leur permettre d'oublier toutes les meurtrissures. Elles vont se réarmer de courage pour reprendre le développement. Il viendra les soulager.
N.V. : Quelles sont les dispositions que vous avez prises au niveau de vos militants qui effectueront le déplacement ?
L.A. : il n'y a pas de dispositions particulières, cette visite du président de la république n'est pas une activité du FPI. C'est-à-dire que nous ne recevons pas le candidat du parti mais le président de tous les ivoiriens. C'est pourquoi nous avons lancé un appel à tous nos militants afin qu'ils s'associent au comité d'organisation qui à été mis en place dans le cadre de cette visite d'Etat. Mais, nous avons constitué une petite organisation pour permettre à nos militants de bien se sentir le jour du meeting.
N.V. : Cela fait plus de 2 ans que vous êtes sur le terrain. Quel bilan faites-vous de la restructuration de votre parti dans le Nord?
L.A : Le bilan est largement positif. Aujourd'hui les structures du Front populaire ivoirien sont présentes à 75% sur le terrain. Les populations du Nord qui avaient été intoxiquées par les militants du RDR ont maintenant compris le bien-fondé de la politique du président Laurent Gbagbo.
N.V. : Peut-on croire que les choses seront moins ardues pour Laurent Gbagbo, dans cette zone aux élections à venir ?
L.A. : Non, nous devons redoubler nos efforts en multipliant les tournées de sensibilisation et de mobilisation sur le terrain. C'est ce qui justifie ma présence à Touba. Je voudrais m'insurger contre ceux qui pensent que le président Laurent Gbagbo a déjà gagné sur le terrain. Ceux qui le disent ne connaissent rien de la politique et je les invite à se ressaisir.
N.V. : Le processus d'identification et d'enrôlement des populations tire à sa fin. Avez-vous une politique pour les retardataires?
L.A. : Nos DDC sont actuellement sur le terrain pour sensibiliser nos parents à se faire enrôler. Nous leur avons dit de faire du porte-à-porte. Je voudrais profiter de vos colonnes pour demander aux retardataires de se presser pour prendre part à ce processus qui leur permettra de dire “non” aux rebelles. Nous leur demandons aussi de ne pas brader leur nationalité aux étrangers, parce que la nationalité ivoirienne se mérite.
N.V. : Certains DDC et fédéraux du FPI que nous avons rencontrés, nous ont fait cas d'un manque de matériel roulant. Que répondez-vous à cette inquétude ?
L.A. : Nous leur demandons de se calmer. La Direction du Front populaire ivoirien pensera à eux progressivement, parce que c'est tout une zone que j'ai en charge. Je les comprends mais nous les équiperons au fur et à mesure afin de leur permettre de faire correctement le travail sur le terrain.
Entretien réalisé à Touba par Gervais Amany envoyé spécial
Notre Voie : Quel regard portez-vous sur la visite du président Laurent Gbagbo dans les régions du Bafing et du Denguelé ?
Laurent Akoun : C'est un grand honneur pour nous d'apprendre que le président de la république sera dans les régions du Bafing et du Denguelé. Les populations de cette partie du pays attendent dans la ferveur le chef de l'Etat. Son arrivée va donc leur permettre d'oublier toutes les meurtrissures. Elles vont se réarmer de courage pour reprendre le développement. Il viendra les soulager.
N.V. : Quelles sont les dispositions que vous avez prises au niveau de vos militants qui effectueront le déplacement ?
L.A. : il n'y a pas de dispositions particulières, cette visite du président de la république n'est pas une activité du FPI. C'est-à-dire que nous ne recevons pas le candidat du parti mais le président de tous les ivoiriens. C'est pourquoi nous avons lancé un appel à tous nos militants afin qu'ils s'associent au comité d'organisation qui à été mis en place dans le cadre de cette visite d'Etat. Mais, nous avons constitué une petite organisation pour permettre à nos militants de bien se sentir le jour du meeting.
N.V. : Cela fait plus de 2 ans que vous êtes sur le terrain. Quel bilan faites-vous de la restructuration de votre parti dans le Nord?
L.A : Le bilan est largement positif. Aujourd'hui les structures du Front populaire ivoirien sont présentes à 75% sur le terrain. Les populations du Nord qui avaient été intoxiquées par les militants du RDR ont maintenant compris le bien-fondé de la politique du président Laurent Gbagbo.
N.V. : Peut-on croire que les choses seront moins ardues pour Laurent Gbagbo, dans cette zone aux élections à venir ?
L.A. : Non, nous devons redoubler nos efforts en multipliant les tournées de sensibilisation et de mobilisation sur le terrain. C'est ce qui justifie ma présence à Touba. Je voudrais m'insurger contre ceux qui pensent que le président Laurent Gbagbo a déjà gagné sur le terrain. Ceux qui le disent ne connaissent rien de la politique et je les invite à se ressaisir.
N.V. : Le processus d'identification et d'enrôlement des populations tire à sa fin. Avez-vous une politique pour les retardataires?
L.A. : Nos DDC sont actuellement sur le terrain pour sensibiliser nos parents à se faire enrôler. Nous leur avons dit de faire du porte-à-porte. Je voudrais profiter de vos colonnes pour demander aux retardataires de se presser pour prendre part à ce processus qui leur permettra de dire “non” aux rebelles. Nous leur demandons aussi de ne pas brader leur nationalité aux étrangers, parce que la nationalité ivoirienne se mérite.
N.V. : Certains DDC et fédéraux du FPI que nous avons rencontrés, nous ont fait cas d'un manque de matériel roulant. Que répondez-vous à cette inquétude ?
L.A. : Nous leur demandons de se calmer. La Direction du Front populaire ivoirien pensera à eux progressivement, parce que c'est tout une zone que j'ai en charge. Je les comprends mais nous les équiperons au fur et à mesure afin de leur permettre de faire correctement le travail sur le terrain.
Entretien réalisé à Touba par Gervais Amany envoyé spécial