Les neuf syndicats de santé signataire de l’arrêt de travail ont échangé avec le Premier ministre.
Le premier ministre, entouré du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique et celui de l’Economie et des Finances, a rencontré, hier entre 10h 50 et 14h 14, les syndicats du personnel de santé.
Il s’agissait, pour le chef du gouvernement et ces ministres, d’engager des négociations avec le personnel de santé, afin d’obtenir d’eux, l’arrêt du mouvement de grève que ces derniers ont engagé hier et qui doit se poursuivre jusqu’au 24 juin. Rien n’a filtré des échanges entre le gouvernement et les grévistes. Toutefois, à leur sortie d’audience, Dr Atté Boka Ernest, secrétaire général du Syndicat national des cadres supérieurs de la santé (Synacass-ci) et porte-parole des grévistes, a salué l’initiative du chef du gouvernement. Avant d’annoncer que la grève est maintenue. Dr Atté Boka justifie cette position par le fait que toute décision à prendre est du ressort de l’assemblée générale des syndicats de santé. Au cours de laquelle la base, après analyse, donnera sa position. « Dès lors que nous n’avons pas encore rendu compte à la base, nous ne pouvons donner de mot d’ordre autre que celui qui est en vigueur. La grève est donc maintenue », précise Dr Atté Boka.
Le porte-parole des syndicats du personnel de santé s’est réjoui, cependant, que des discussions portant sur chacun des points de leurs revendications aient été engagées avec le Premier ministre. Il s’agit, entre autres, de la question de l’intégration à la fonction publique des aides-soignants ainsi que des filles et garçons de salle. Le problème des salaires du personnel de santé, celui de leur statut particulier et la question de la bi- appartenance du personnel hospitalier enseignant ont été passés au peigne fin.
Faut-il le rappeler, le Synacass-Ci avait appelé à une grève, l’année dernière, pour réclamer l’application du décret portant revalorisation des salaires du personnel de santé. N’ayant jusque-là pas obtenu de suite favorable, malgré toutes les promesses du gouvernement, les cadres supérieurs de santé sont cette fois accompagnés de huit autres syndicats du personnel de santé. Ce sont ces derniers qui ont co-signé, il y a quinze jours, le préavis de grève qui est entré en application hier. L’audience avec le Premier ministre est l’unique rencontre du gouvernement avec les syndicats, depuis le dépôt du préavis de grève.
Marc Yevou
• Yamoussoukro/ Les infirmiers se désolidarisent du mouvement
Le mouvement de grève lancé par le Collectif des syndicats des agents et techniciens de la santé a été largement suivi à Yamoussoukro. Sauf qu’au Chr où nous sommes passé dans la matinée, les infirmiers s’étaient désolidarisés du mouvement de grève. Un faux bon que n’ont pas apprécié les médecins. Qui, soutenus dans cet élan de grève par les sages-femmes, aides-soignants et autres, ont ôté la blouse ce jour. Pour se retrouver vers 9 heures à la salle de conférences de cette structure pour définir la conduite à tenir.
Après discussions, ceux-ci ont décidé de maintenir le service minimum au niveau des urgences.
Un tour dans les différents services permet de constater l’ampleur de la situation. La maternité, le bloc opératoire, la cardiologie et la médecine générale sont restés fermés. Les malades qui arrivaient étaient obligés de rebrousser chemin, faute d’interlocuteur.
A Yamoussoukro tout comme ailleurs, cette grève du personnel de la santé crée d’énormes désagréments à la population.
Koffi Kouamé
Le premier ministre, entouré du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique et celui de l’Economie et des Finances, a rencontré, hier entre 10h 50 et 14h 14, les syndicats du personnel de santé.
Il s’agissait, pour le chef du gouvernement et ces ministres, d’engager des négociations avec le personnel de santé, afin d’obtenir d’eux, l’arrêt du mouvement de grève que ces derniers ont engagé hier et qui doit se poursuivre jusqu’au 24 juin. Rien n’a filtré des échanges entre le gouvernement et les grévistes. Toutefois, à leur sortie d’audience, Dr Atté Boka Ernest, secrétaire général du Syndicat national des cadres supérieurs de la santé (Synacass-ci) et porte-parole des grévistes, a salué l’initiative du chef du gouvernement. Avant d’annoncer que la grève est maintenue. Dr Atté Boka justifie cette position par le fait que toute décision à prendre est du ressort de l’assemblée générale des syndicats de santé. Au cours de laquelle la base, après analyse, donnera sa position. « Dès lors que nous n’avons pas encore rendu compte à la base, nous ne pouvons donner de mot d’ordre autre que celui qui est en vigueur. La grève est donc maintenue », précise Dr Atté Boka.
Le porte-parole des syndicats du personnel de santé s’est réjoui, cependant, que des discussions portant sur chacun des points de leurs revendications aient été engagées avec le Premier ministre. Il s’agit, entre autres, de la question de l’intégration à la fonction publique des aides-soignants ainsi que des filles et garçons de salle. Le problème des salaires du personnel de santé, celui de leur statut particulier et la question de la bi- appartenance du personnel hospitalier enseignant ont été passés au peigne fin.
Faut-il le rappeler, le Synacass-Ci avait appelé à une grève, l’année dernière, pour réclamer l’application du décret portant revalorisation des salaires du personnel de santé. N’ayant jusque-là pas obtenu de suite favorable, malgré toutes les promesses du gouvernement, les cadres supérieurs de santé sont cette fois accompagnés de huit autres syndicats du personnel de santé. Ce sont ces derniers qui ont co-signé, il y a quinze jours, le préavis de grève qui est entré en application hier. L’audience avec le Premier ministre est l’unique rencontre du gouvernement avec les syndicats, depuis le dépôt du préavis de grève.
Marc Yevou
• Yamoussoukro/ Les infirmiers se désolidarisent du mouvement
Le mouvement de grève lancé par le Collectif des syndicats des agents et techniciens de la santé a été largement suivi à Yamoussoukro. Sauf qu’au Chr où nous sommes passé dans la matinée, les infirmiers s’étaient désolidarisés du mouvement de grève. Un faux bon que n’ont pas apprécié les médecins. Qui, soutenus dans cet élan de grève par les sages-femmes, aides-soignants et autres, ont ôté la blouse ce jour. Pour se retrouver vers 9 heures à la salle de conférences de cette structure pour définir la conduite à tenir.
Après discussions, ceux-ci ont décidé de maintenir le service minimum au niveau des urgences.
Un tour dans les différents services permet de constater l’ampleur de la situation. La maternité, le bloc opératoire, la cardiologie et la médecine générale sont restés fermés. Les malades qui arrivaient étaient obligés de rebrousser chemin, faute d’interlocuteur.
A Yamoussoukro tout comme ailleurs, cette grève du personnel de la santé crée d’énormes désagréments à la population.
Koffi Kouamé