L’importance de la consultance politique dans une élection : cas de la Côte d’Ivoire». Tel est le thème de la conférence dite, hier, à la Maison de la presse au Plateau, par le patron du « cabinet Memel-Fotê», à l’initiative de l’auditorium de la presse d’Abidjan.
D’entrée de jeu, l’animateur a indiqué, brièvement, que la consultance politique se fait en deux parties : «Une partie dite invisible au cours de laquelle sont recueillies les informations nécessaires pour définir les stratégies. Et, l’autre partie, cette fois visible, qui est le marketing politique au cours de laquelle sont mises en application les stratégies définies».
Mais, il convient de dire que le conférencier s’est particulièrement attardé sur ce dernier point : comment et avec quels instruments ces stratégies sont délivrées aux électeurs? Selon lui, «le marketing politique fait usage de l’ensemble des moyens technologiques de communication disponibles (radio, télévision, téléphone, journaux, Internet…) pour vendre un candidat, des idées, un pays ou défendre une cause». Arsène Dogba a ensuite déploré une chose : «Alors que la consultance politique fait partie des piliers qui consolident les démocraties occidentales, l’Afrique, comme à son habitude, traîne encore les pas pour épouser cette institution et sa méthode de persuasion des électeurs».
Aux leaders politiques africains et par ricochet ivoiriens, Arsène Dogba dit que les temps ont changé. Et il ne manque pas d’arguments pour convaincre ces derniers : «Le travail de la Commission électorale indépendante nous rassure déjà. Vu son fonctionnement, même si nous avons quelques réserves. Bien que le processus n’ait pas encore abouti, nous pouvons déjà affirmer que l’organisation des élections en Côte d’Ivoire est en pleine révolution». Et de poursuivre : «Cette nouvelle donne devrait interpeller la classe politique ivoirienne. Puisqu’elle bannit totalement toute idée de fraude électorale et offre par conséquent, aux leaders politiques les mêmes chances dans la compétition électorale».
Le responsable du «cabinet Memel-Fotê» estime qu’aujourd’hui, il n’est plus question de compter sur le bourrage des urnes, les achats de conscience, l’utilisation de bétail électoral, la fraude sur l’identité, etc. Il a fait remarquer qu’avec, entre autres, une liste électorale fiable, une sécurisation des élections avec l’aide de la communauté internationale et un financements des partis politiques sur fonds publics, les candidats n’auront que leurs produits et les techniques pour les vendre à la majorité des électeurs pour espérer gagner les élections.
Emmanuel Kouassi
D’entrée de jeu, l’animateur a indiqué, brièvement, que la consultance politique se fait en deux parties : «Une partie dite invisible au cours de laquelle sont recueillies les informations nécessaires pour définir les stratégies. Et, l’autre partie, cette fois visible, qui est le marketing politique au cours de laquelle sont mises en application les stratégies définies».
Mais, il convient de dire que le conférencier s’est particulièrement attardé sur ce dernier point : comment et avec quels instruments ces stratégies sont délivrées aux électeurs? Selon lui, «le marketing politique fait usage de l’ensemble des moyens technologiques de communication disponibles (radio, télévision, téléphone, journaux, Internet…) pour vendre un candidat, des idées, un pays ou défendre une cause». Arsène Dogba a ensuite déploré une chose : «Alors que la consultance politique fait partie des piliers qui consolident les démocraties occidentales, l’Afrique, comme à son habitude, traîne encore les pas pour épouser cette institution et sa méthode de persuasion des électeurs».
Aux leaders politiques africains et par ricochet ivoiriens, Arsène Dogba dit que les temps ont changé. Et il ne manque pas d’arguments pour convaincre ces derniers : «Le travail de la Commission électorale indépendante nous rassure déjà. Vu son fonctionnement, même si nous avons quelques réserves. Bien que le processus n’ait pas encore abouti, nous pouvons déjà affirmer que l’organisation des élections en Côte d’Ivoire est en pleine révolution». Et de poursuivre : «Cette nouvelle donne devrait interpeller la classe politique ivoirienne. Puisqu’elle bannit totalement toute idée de fraude électorale et offre par conséquent, aux leaders politiques les mêmes chances dans la compétition électorale».
Le responsable du «cabinet Memel-Fotê» estime qu’aujourd’hui, il n’est plus question de compter sur le bourrage des urnes, les achats de conscience, l’utilisation de bétail électoral, la fraude sur l’identité, etc. Il a fait remarquer qu’avec, entre autres, une liste électorale fiable, une sécurisation des élections avec l’aide de la communauté internationale et un financements des partis politiques sur fonds publics, les candidats n’auront que leurs produits et les techniques pour les vendre à la majorité des électeurs pour espérer gagner les élections.
Emmanuel Kouassi