Parmi les personnalités présentes hier à Libreville figurait la première dame de Côte-d’Ivoire, Simone Gbagbo, et le Premier ministre Guillaume Soro, un ex-rebelle qui, un temps, avait juré la perte de Laurent Gbagbo. Resté à Abidjan, ce dernier a dû avoir les oreilles qui sifflent : Nicolas Sarkozy a évoqué son pays comme un repoussoir, invitant le Gabon à ne pas glisser sur la même pente. “La crise a commencé avec l’ivoirité”, a noté le chef de l’Etat, qui ne cache pas son amitié à Alassane Ouattara, dont la nationalité ivoirienne est contestée par une partie de la population. Elu en 2000, Laurent Gbagbo se maintient au pouvoir à Abidjan sans élection depuis 2005. Récemment, les autorités ont fixé au 29 novembre le scrutin présidentiel. Mais Sarkozy, qui n’y croit plus, a parlé hier de “promesses fallacieuses”, et indiqué que l’armée française (900 hommes) n’avait pas “vocation” à servir de “substitut à des processus électoraux défaillants”.
Source: www.liberation.fr/monde
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