Un séminaire a permis au National démocratic institute de dresser le bilan de la mise en œuvre du Code de bonne conduite à Yamoussoukro.
Après avoir passé au crible le Code de bonne conduite, les responsables de 10 partis politiques et des Forces nouvelles ont dénoncé hier la violation de 9 articles dans la région des Lacs. C`était à l`occasion du séminaire de réflexion sur le Code de bonne conduite initié par le National democratic institute for international affairs (Ndi)-Côte d`Ivoire. Les violations concernent les articles 2, 3, 4, 6, 9, 11, 15, 19 et 20 du code. Les termes de ces articles ayant fait l`objet des transgression tournent autour de la nécessité de ne pas porter atteinte à la sécurité, à la dignité, à la vie privée, à l`intégrité physique et morale de toute personne ainsi qu`aux biens publics et privés (article 6). Ou encore à ne pas utiliser les moyens de l`Etat, des collectivités territoriales ou des autres démembrements de l`Etat à des fins de campagne électorale (article 9). Les participants ont salué l`apport financier effectué par les partis politiques à l`endroit des opérations électorales. Notamment lors des audiences foraines, de l`identification et l`enrôlement où certaines formations ont dégagé des moyens au profit des agents bien que cela ne soit pas une exigence. Le séminaire recommande que dorénavant, toute violation du Code de bonne conduite soit sanctionnée et que soit plus clarifié le mode de saisine de la Commission électorale indépendante (Cei). De même, les signataires souhaitent un peu plus de célérité dans le désarmement et le démantèlement des milices et autres forces d`autodéfense. A l`entame du séminaire, M. Charles Yaovi DJrekpo, directeur résident du Ndi en Côte d`ivoire avait noté qu`il «urge qu`ils (les partis politiques, Ndlr) s`interrogent sur leur niveau d`assimilation du contenu du Code de bonne conduite, sur leurs succès et leurs échecs dans l`application dudit code et leurs missions et responsabilités dans la conduite pacifique des prochaines consultations électorales». Pour lui, «il est impérieux qu`avant la fin de la décennie, la Côte d`Ivoire sorte de la crise et renoue avec la culture de la paix et de la non violence, de la stabilité et de l`unité nationale dont elle a lumineusement donné l`exemple pendant les 40 premières années de son indépendance». Le Ndi, faut-il le rappeler, a initié et œuvré en collaboration avec la Commission électorale indépendante (Cei) et l`Onuci à l`adoption, le 14 novembre 2007, du Code de bonne conduite par les partis, groupements, forces politiques ivoiriens. En ce début de campagne présidentielle, une analyse de l`application de ce code s`imposait. Elle a déjà été faite dans les villes de Bondoukou, San Pedro. Après Yamoussoukro, l`équipe de M. Yaovi se rendra à Korhogo, Gagnoa, Man et Odienné.
Ousmane Diallo Correspondant régional
Après avoir passé au crible le Code de bonne conduite, les responsables de 10 partis politiques et des Forces nouvelles ont dénoncé hier la violation de 9 articles dans la région des Lacs. C`était à l`occasion du séminaire de réflexion sur le Code de bonne conduite initié par le National democratic institute for international affairs (Ndi)-Côte d`Ivoire. Les violations concernent les articles 2, 3, 4, 6, 9, 11, 15, 19 et 20 du code. Les termes de ces articles ayant fait l`objet des transgression tournent autour de la nécessité de ne pas porter atteinte à la sécurité, à la dignité, à la vie privée, à l`intégrité physique et morale de toute personne ainsi qu`aux biens publics et privés (article 6). Ou encore à ne pas utiliser les moyens de l`Etat, des collectivités territoriales ou des autres démembrements de l`Etat à des fins de campagne électorale (article 9). Les participants ont salué l`apport financier effectué par les partis politiques à l`endroit des opérations électorales. Notamment lors des audiences foraines, de l`identification et l`enrôlement où certaines formations ont dégagé des moyens au profit des agents bien que cela ne soit pas une exigence. Le séminaire recommande que dorénavant, toute violation du Code de bonne conduite soit sanctionnée et que soit plus clarifié le mode de saisine de la Commission électorale indépendante (Cei). De même, les signataires souhaitent un peu plus de célérité dans le désarmement et le démantèlement des milices et autres forces d`autodéfense. A l`entame du séminaire, M. Charles Yaovi DJrekpo, directeur résident du Ndi en Côte d`ivoire avait noté qu`il «urge qu`ils (les partis politiques, Ndlr) s`interrogent sur leur niveau d`assimilation du contenu du Code de bonne conduite, sur leurs succès et leurs échecs dans l`application dudit code et leurs missions et responsabilités dans la conduite pacifique des prochaines consultations électorales». Pour lui, «il est impérieux qu`avant la fin de la décennie, la Côte d`Ivoire sorte de la crise et renoue avec la culture de la paix et de la non violence, de la stabilité et de l`unité nationale dont elle a lumineusement donné l`exemple pendant les 40 premières années de son indépendance». Le Ndi, faut-il le rappeler, a initié et œuvré en collaboration avec la Commission électorale indépendante (Cei) et l`Onuci à l`adoption, le 14 novembre 2007, du Code de bonne conduite par les partis, groupements, forces politiques ivoiriens. En ce début de campagne présidentielle, une analyse de l`application de ce code s`imposait. Elle a déjà été faite dans les villes de Bondoukou, San Pedro. Après Yamoussoukro, l`équipe de M. Yaovi se rendra à Korhogo, Gagnoa, Man et Odienné.
Ousmane Diallo Correspondant régional
