L`élection présidentielle est prévue pour le 29 novembre. Le Fpi, le Pdci et le Rdr sont déjà sur le terrain. Ne voulant pas rester en marge de la conquête des voix, le parti arc-en-ciel annonce, pour début juillet, une tournée de son champion, Albert Toikeusse Mabri, dans la région du Zanzan. Interview
•Selon le porte-parole de l`Onuci, il aurait été constaté, durant l`opération d`enrôlement, la disparition de certains bureaux de vote. Comment avez-vous réagi par rapport à cette information ?
Dans le processus qui doit nous conduire aux élections du 29 novembre, il faut que toutes les opérations soient transparentes. Donc s`il s`avère que des bureaux de vote ont disparu, nous ferons en sorte, au niveau de l`opposition, au niveau du Rhdp, que toute la Côte d`Ivoire sache exactement, aujourd`hui, la réalité de la cartographie des élections. Nous nous y emploierons, en relation avec la Cei, avec toutes les institutions qui sont chargées de cette affaire-là pour que avant même qu`on ait la liste provisoire des électeurs, que nous sachions exactement ce qu`est la cartographie électorale en Côte d`Ivoire. C`est donc quelque chose que nous allons entreprendre afin que les choses soient transparentes comme nous le souhaitons.
•Aves-vous déjà débattu de la question au niveau de l`Udpci ?
Bien entendu ! Non seulement nous l`avons évoquée au niveau interne mais nous partageons nos analyses avec nos alliés du Mfa, du Pdci, du Rdr et en confrontant un peu les informations qui viennent au niveau de chacune de nos formations. Nous aurons des propositions concrètes à faire pour que la carte électorale soit tout à fait claire et que tout le monde sache exactement comment nous allons voter.
•Comment avez-vous réagi aux propos du chef de l`Etat français, Nicolas Sarkozy qui aurait comparé la volonté de Laurent Gbagbo de faire tenir le scrutin présidentiel le 29 novembre à des « promesses fallacieuses » ?
Sur ce plan-là, pour avoir été ambassadeur de la Côte d`Ivoire en France, les voix autorisées en France, c`est le Quai d`Orsay, c`est-à-dire le ministère des Affaires étrangères et l`Elysée (Ndlr : la présidence de la République française). A la date d`aujourd`hui, je n`ai pas eu de déclarations dans ce sens, ni du côté de l`Élysée, ni du côté du Quai d`Orsay. Un journal, certes français, a eu à traduire les propos du président Sarkozy. En tant que responsable politique, nous attendons les déclarations officielles, soit celle du Quai d`Orsay, soit celle de l`Élysée. Tant que cela n`est pas fait, vous m`excuserez, je n`aurai pas de commentaire particulier à faire.
•C`est pourtant au sujet des élections que le président français est intervenu…
Nous au niveau du Rhdp, nous savons que nous allons aux élections le 29 novembre. Il n`y a pas de débat à ce niveau. Nous nous apprêtons à aller aux élections le 29 novembre.
•Il y a en ce moment du mouvement sur la scène politique. Le président du Rdr est depuis hier dans la région des Lacs, là où le chef de l`Etat est en train d`achever sa tournée qu`il a débutée par l`Ouest, le bastion de votre parti. Qu`est-ce qui est prévu du côté de l`Udpci ?
Avant que le président n`aille dans les 18 Montagnes, nous, nous étions dans les Savanes. Ensuite, nous sommes partis dans le Denguélé. Je vous apprends que dans les deux semaines qui viennent, nous serons dans le Zanzan. Le chef de l`Etat dit qu`il fait des visites d`Etat. C`est son droit, ce sont ses prérogatives. Qu`il fasse ses visites d`Etat. Nous, partis politiques, nous faisons notre programme de visite dans toutes les régions de Côte d`Ivoire. Je pense qu`il n`y a pas d`antonymie, sauf si ces visites d`Etat sont la forme non affirmée d`une pré-campagne ou d`une campagne réelle. Auquel cas nous dénoncerons cela parce que nous devons être à égalité. Personne ne doit utiliser les moyens de l`Etat. Mis à part cela, le chef de l`Etat a le droit de visiter le pays. Nous partis politiques, nous en faisons de même avec nos petits moyens.
•Toujours est-il qu`il y a un membre de la direction de votre parti qui a cru voir dans le choix de l`Ouest une volonté du chef de l`Etat de repositionner dans la région certains de ses partisans en perte de popularité.
Ce serait juste beaucoup de coups d`épée dans l`eau. Regardez l`artillerie lourde que le Fpi et le camp présidentiel ont déployée. Une petite idée de la chose : un ministre est originaire de Man, deux ministres sont originaires de Biankouma, le Directeur général de la Douane est originaire de Danané, avec un transfuge de notre parti qui est également de Danané et tous les partis qui sont issus de l`Udpci. Kaé Eric qui est de Duékoué a son Aird, Mme Tia Koné a son parti, elle est de Biankouma, Oulé Tia est de Man, il a son parti…Il y a une floraison de partis issus des côtes de l`Udpci pour essayer de nous essouffler. La réalité est là. Nous respirons à pleins poumons.
Propos recueillis par Marc Dossa
•Selon le porte-parole de l`Onuci, il aurait été constaté, durant l`opération d`enrôlement, la disparition de certains bureaux de vote. Comment avez-vous réagi par rapport à cette information ?
Dans le processus qui doit nous conduire aux élections du 29 novembre, il faut que toutes les opérations soient transparentes. Donc s`il s`avère que des bureaux de vote ont disparu, nous ferons en sorte, au niveau de l`opposition, au niveau du Rhdp, que toute la Côte d`Ivoire sache exactement, aujourd`hui, la réalité de la cartographie des élections. Nous nous y emploierons, en relation avec la Cei, avec toutes les institutions qui sont chargées de cette affaire-là pour que avant même qu`on ait la liste provisoire des électeurs, que nous sachions exactement ce qu`est la cartographie électorale en Côte d`Ivoire. C`est donc quelque chose que nous allons entreprendre afin que les choses soient transparentes comme nous le souhaitons.
•Aves-vous déjà débattu de la question au niveau de l`Udpci ?
Bien entendu ! Non seulement nous l`avons évoquée au niveau interne mais nous partageons nos analyses avec nos alliés du Mfa, du Pdci, du Rdr et en confrontant un peu les informations qui viennent au niveau de chacune de nos formations. Nous aurons des propositions concrètes à faire pour que la carte électorale soit tout à fait claire et que tout le monde sache exactement comment nous allons voter.
•Comment avez-vous réagi aux propos du chef de l`Etat français, Nicolas Sarkozy qui aurait comparé la volonté de Laurent Gbagbo de faire tenir le scrutin présidentiel le 29 novembre à des « promesses fallacieuses » ?
Sur ce plan-là, pour avoir été ambassadeur de la Côte d`Ivoire en France, les voix autorisées en France, c`est le Quai d`Orsay, c`est-à-dire le ministère des Affaires étrangères et l`Elysée (Ndlr : la présidence de la République française). A la date d`aujourd`hui, je n`ai pas eu de déclarations dans ce sens, ni du côté de l`Élysée, ni du côté du Quai d`Orsay. Un journal, certes français, a eu à traduire les propos du président Sarkozy. En tant que responsable politique, nous attendons les déclarations officielles, soit celle du Quai d`Orsay, soit celle de l`Élysée. Tant que cela n`est pas fait, vous m`excuserez, je n`aurai pas de commentaire particulier à faire.
•C`est pourtant au sujet des élections que le président français est intervenu…
Nous au niveau du Rhdp, nous savons que nous allons aux élections le 29 novembre. Il n`y a pas de débat à ce niveau. Nous nous apprêtons à aller aux élections le 29 novembre.
•Il y a en ce moment du mouvement sur la scène politique. Le président du Rdr est depuis hier dans la région des Lacs, là où le chef de l`Etat est en train d`achever sa tournée qu`il a débutée par l`Ouest, le bastion de votre parti. Qu`est-ce qui est prévu du côté de l`Udpci ?
Avant que le président n`aille dans les 18 Montagnes, nous, nous étions dans les Savanes. Ensuite, nous sommes partis dans le Denguélé. Je vous apprends que dans les deux semaines qui viennent, nous serons dans le Zanzan. Le chef de l`Etat dit qu`il fait des visites d`Etat. C`est son droit, ce sont ses prérogatives. Qu`il fasse ses visites d`Etat. Nous, partis politiques, nous faisons notre programme de visite dans toutes les régions de Côte d`Ivoire. Je pense qu`il n`y a pas d`antonymie, sauf si ces visites d`Etat sont la forme non affirmée d`une pré-campagne ou d`une campagne réelle. Auquel cas nous dénoncerons cela parce que nous devons être à égalité. Personne ne doit utiliser les moyens de l`Etat. Mis à part cela, le chef de l`Etat a le droit de visiter le pays. Nous partis politiques, nous en faisons de même avec nos petits moyens.
•Toujours est-il qu`il y a un membre de la direction de votre parti qui a cru voir dans le choix de l`Ouest une volonté du chef de l`Etat de repositionner dans la région certains de ses partisans en perte de popularité.
Ce serait juste beaucoup de coups d`épée dans l`eau. Regardez l`artillerie lourde que le Fpi et le camp présidentiel ont déployée. Une petite idée de la chose : un ministre est originaire de Man, deux ministres sont originaires de Biankouma, le Directeur général de la Douane est originaire de Danané, avec un transfuge de notre parti qui est également de Danané et tous les partis qui sont issus de l`Udpci. Kaé Eric qui est de Duékoué a son Aird, Mme Tia Koné a son parti, elle est de Biankouma, Oulé Tia est de Man, il a son parti…Il y a une floraison de partis issus des côtes de l`Udpci pour essayer de nous essouffler. La réalité est là. Nous respirons à pleins poumons.
Propos recueillis par Marc Dossa