La cheville ouvrière du meeting que le Président Laurent Gbagbo a animé à Kouibly le 11 juin, lors de sa tournée dans la région des Montagnes, s’est confiée à Fraternité Matin.
Mon général, vous êtes à la retraite depuis quelque temps et voilà qu’on vous retrouve à Kouibly à la faveur de la visite d’Etat qu’effectue le Président de la République Laurent Gbagbo à l’ouest. Comment vous sentez-vous?
Les mots me manquent pour exprimer ce que je ressens. Nous avons une chance inouïe. Dieu a élu quelqu’un pour nous. Comme les missionnaires le disent, il a été oint; donc choisi par Dieu pour venir sauver la Côte d’Ivoire. C’est cet homme qui, aujourd’hui, met les pieds dans un de ses départements qui est Kouibly dont je suis originaire. Je suis comblé de joie, ému.
Vous avez vécu la guerre et géré aussi la crise avant de passer la main à un cadet. Etes-vous satisfait de l’évolution du processus de paix?
Quand les négociations qui ont abouti à l’Accord politique de Ouagadougou ont commencé, je me suis dit: «voilà la porte de sortie qu’il nous fallait». Parce que le Président Gbagbo a toujours dit que les parties en conflit connaissent leurs problèmes et qu’un étranger ne peut venir régler notre différend qui est interne. A partir de là, tous les autres ont compris que le problème ivoirien doit être réglé par les Ivoiriens eux-mêmes. Et ce à quoi nous assistons aujourd’hui est tellement formidable qu’on ne peut que prier Dieu afin qu’il amène à bon terme ce processus qui a si bien commencé, puisque toutes les parties sont engagées et résolues à aller à la paix. Et nous qui avions payé le plus lourd tribut, aujourd’hui, nous pouvons revenir pour revoir les parents, les revoir vivre. C’est formidable.
Etes-vous à votre première visite?
A Kouibly? Oui, depuis les événements. Vous imaginez combien je suis heureux. Je remercie le Président Gbagbo de nous avoir libéré et ramené la paix.
Nous vous avons également surpris dimanche, à l’aéroport de Man face à certains de vos jeunes soldats des Forces armées des Forces nouvelles qui vous ont salué avec déférence. Comment les accueillez-vous?
Ce sont tous mes enfants. Que ce soit Bakayoko, Wattao, Shérif, Lass… Quand nous nous voyons, c’est le père et les fils qui se retrouvent. Il n’y a pas de problème majeur. Nous sommes tous contents, lorsque nous nous retrouvons. C’est dire qu’il n’y a jamais eu de différend entre nous mais quand le diable s’immiscent entre les enfants, ils se chamaillent. Quitte après à se retrouver pour reprendre le même chemin.
Quel est votre souhait, aujourd’hui, mon général?
Mon vœu le plus cher, c’est que demain, on me dise qu’il n’y a plus de problème, que tous les enfants de Côte d’Ivoire repartent la main dans la main. Et c’est cet espoir que le Président Gbagbo nous a apporté aujourd’hui. Tous ceux qui chantent disent que la paix est là, la guerre est finie. Et l’entendre de la bouche du Président, vous imaginez ce que cela fait.
Le général a pris sa retraite. Mais où réside-t-il?
Je suis partout à la fois.
Propos recueilli par Paulin N. Zobo
Envoyé spécial à Kouibly
Mon général, vous êtes à la retraite depuis quelque temps et voilà qu’on vous retrouve à Kouibly à la faveur de la visite d’Etat qu’effectue le Président de la République Laurent Gbagbo à l’ouest. Comment vous sentez-vous?
Les mots me manquent pour exprimer ce que je ressens. Nous avons une chance inouïe. Dieu a élu quelqu’un pour nous. Comme les missionnaires le disent, il a été oint; donc choisi par Dieu pour venir sauver la Côte d’Ivoire. C’est cet homme qui, aujourd’hui, met les pieds dans un de ses départements qui est Kouibly dont je suis originaire. Je suis comblé de joie, ému.
Vous avez vécu la guerre et géré aussi la crise avant de passer la main à un cadet. Etes-vous satisfait de l’évolution du processus de paix?
Quand les négociations qui ont abouti à l’Accord politique de Ouagadougou ont commencé, je me suis dit: «voilà la porte de sortie qu’il nous fallait». Parce que le Président Gbagbo a toujours dit que les parties en conflit connaissent leurs problèmes et qu’un étranger ne peut venir régler notre différend qui est interne. A partir de là, tous les autres ont compris que le problème ivoirien doit être réglé par les Ivoiriens eux-mêmes. Et ce à quoi nous assistons aujourd’hui est tellement formidable qu’on ne peut que prier Dieu afin qu’il amène à bon terme ce processus qui a si bien commencé, puisque toutes les parties sont engagées et résolues à aller à la paix. Et nous qui avions payé le plus lourd tribut, aujourd’hui, nous pouvons revenir pour revoir les parents, les revoir vivre. C’est formidable.
Etes-vous à votre première visite?
A Kouibly? Oui, depuis les événements. Vous imaginez combien je suis heureux. Je remercie le Président Gbagbo de nous avoir libéré et ramené la paix.
Nous vous avons également surpris dimanche, à l’aéroport de Man face à certains de vos jeunes soldats des Forces armées des Forces nouvelles qui vous ont salué avec déférence. Comment les accueillez-vous?
Ce sont tous mes enfants. Que ce soit Bakayoko, Wattao, Shérif, Lass… Quand nous nous voyons, c’est le père et les fils qui se retrouvent. Il n’y a pas de problème majeur. Nous sommes tous contents, lorsque nous nous retrouvons. C’est dire qu’il n’y a jamais eu de différend entre nous mais quand le diable s’immiscent entre les enfants, ils se chamaillent. Quitte après à se retrouver pour reprendre le même chemin.
Quel est votre souhait, aujourd’hui, mon général?
Mon vœu le plus cher, c’est que demain, on me dise qu’il n’y a plus de problème, que tous les enfants de Côte d’Ivoire repartent la main dans la main. Et c’est cet espoir que le Président Gbagbo nous a apporté aujourd’hui. Tous ceux qui chantent disent que la paix est là, la guerre est finie. Et l’entendre de la bouche du Président, vous imaginez ce que cela fait.
Le général a pris sa retraite. Mais où réside-t-il?
Je suis partout à la fois.
Propos recueilli par Paulin N. Zobo
Envoyé spécial à Kouibly
