La décision de la commission chargée des élections d'étendre l'opération d'identification au maximum de pays étrangers afin de la rendre accessible au plus grand nombre de nos concitoyens de la diaspora ne plait manifestement pas à tout le monde. Le Pr. Francis Wangah Wodié, ci-devant président du Pit, d'ordinaire si mesuré et pondéré dans ses propos n'est pas allé de main morte contre la Cei. Dans une déclaration au vitriol signée de sa main, le président du Pit s'insurge contre la Cei, accusée d'avoir ajouté 4 pays à la liste des Etats retenus pour l'opération d'identification. C'est assurément faire une grosse injure au Pr. Wodié que de poser la question de savoir s'il ignore le but éminemment louable que poursuit la Cei en élargissant l'opération au maximum de pays étrangers où résident des ivoiriens. Car lorsque la liste des pays retenus par la Cei a été rendue publique, ils ont été nombreux les Ivoiriens d'ici et d'ailleurs qui ont interpellé l'institution chargée des élections pour savoir pourquoi tel pays a été retenu et pas un tel autre ? Même dans certains pays sélectionnés, l'on a parfois estimé que certaines villes où il y aurait une forte concentration d'Ivoiriens n'ont été retenues pour accueillir les centres de collectes.
Il est un fait que personne n'ignore, l'opération d'identification est très onéreuse et l'Etat, c'est aussi connu, éprouve des difficultés réelles pour mettre les fonds à la disposition des opérateurs techniques de l'enrôlement. Et Dieu seul sait combien de grève la Cei et ses partenaires ont dû gérer parce que leurs agents n'avaient pas de salaire ou les percevaient en retard. Si donc c'est difficile de mener une telle opération en Côte d'Ivoire à cause du coût exorbitant, que faut-il dire de son exécution hors de nos frontières.
Si, conjuguant la nécessité d'étendre l'opération au maximum de nos concitoyens de la diaspora avec les impératifs budgétaires, la Cei estime qu'on peut ajouter 4 autres pays à la liste initiale, où est le problème ? Cette décision trahit-elle l'objectif général qui est de faire un bon enrôlement pour avoir une bonne liste électorale et des élections démocratiques ? Il semble en réalité que le problème de Wodié soit ailleurs. Le Pit a un problème de représentativité à l'étranger. Et n'ayant pas été saisi plutôt que de telles opérations auraient lieu dans ces pays, il se trouve dans l'impossibilité de faire suite à la demande de la Cei de désigner et de faire connaître ses représentants. Tous les partis qui n'ont pas ce problème ont plutôt accueilli avec bonheur l'ouverture de centres d'enrôlement dans ces quatre autres Etats.
Akwaba Saint-Clair
Il est un fait que personne n'ignore, l'opération d'identification est très onéreuse et l'Etat, c'est aussi connu, éprouve des difficultés réelles pour mettre les fonds à la disposition des opérateurs techniques de l'enrôlement. Et Dieu seul sait combien de grève la Cei et ses partenaires ont dû gérer parce que leurs agents n'avaient pas de salaire ou les percevaient en retard. Si donc c'est difficile de mener une telle opération en Côte d'Ivoire à cause du coût exorbitant, que faut-il dire de son exécution hors de nos frontières.
Si, conjuguant la nécessité d'étendre l'opération au maximum de nos concitoyens de la diaspora avec les impératifs budgétaires, la Cei estime qu'on peut ajouter 4 autres pays à la liste initiale, où est le problème ? Cette décision trahit-elle l'objectif général qui est de faire un bon enrôlement pour avoir une bonne liste électorale et des élections démocratiques ? Il semble en réalité que le problème de Wodié soit ailleurs. Le Pit a un problème de représentativité à l'étranger. Et n'ayant pas été saisi plutôt que de telles opérations auraient lieu dans ces pays, il se trouve dans l'impossibilité de faire suite à la demande de la Cei de désigner et de faire connaître ses représentants. Tous les partis qui n'ont pas ce problème ont plutôt accueilli avec bonheur l'ouverture de centres d'enrôlement dans ces quatre autres Etats.
Akwaba Saint-Clair
