Le rideau est tombé vendredi dernier sur l`atelier régional organisé par le Centre pour le contrôle démocratique des forces armées (Dcaf) de Genève et la Friedrich Ebert Stiftung (FES), en collaboration avec le Parlement de la Cedeao, l`Assemblée nationale de Côte d`Ivoire, le Réseau africain pour le secteur de la sécurité (Assn) et le Réseau ouest-africain sur la sécurité et la gouvernance démocratique (Wansed). Les participants ont demandé aux Parlements de s`engager davantage dans la lutte contre la criminalité transfrontalière en procédant à la réforme du secteur de la sécurité dans la sous-région. Pour l`atelier, les limites de la diplomatie classique face à la multiplicité des questions de sécurité, le caractère indissociable de la politique intérieure et de la politique internationale, les exigences démocratiques sont autant d`arguments qui exigent que les Parlements prennent le devant de la lutte. Pour gagner le défi de la sécurisation des frontières ouest-africaines, les participants ont demandé aux Parlements d`informer, communiquer, sensibiliser, amener à comprendre les causes et les conséquences de la criminalité transfrontalière, et faire appliquer les solutions les plus pertinentes et les plus durables. Il leur a été également demandé de veiller à la ratification et à l`harmonisation des traités et protocoles relatifs à la criminalité transfrontalière. Et d`initier davantage de propositions de lois pertinentes et contraignantes en matière de lutte contre la criminalité transfrontalière, tout particulièrement dans le domaine de la traite humaine, du trafic de drogue et du commerce illicite des armes.
BKI
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