•On vous désigne très souvent comme un petit parti. Cela est-il juste?
Ce n'est pas une affaire de petit parti. Le processus de sortie de crise tel qu'il est conduit est une atteinte à la démocratie. Marcoussis en lui-même est une atteinte à la démocratie et toutes les institutions qui en découlent sont une atteinte à la démocratie. Le principe de la Constitution, c'est l'égalité des chances entre les partis. Que vous soyez petit de taille ou grand de taille, que vous soyez riche ou pauvre, vous êtes égaux devant la loi. Dès qu'un parti politique naît et qu'il est appelé à prendre part à la compétition, il doit y avoir un égal traitement que les autres auprès de la Cei par exemple. Ce qui n'est pas le cas ici. C'est seulement si vous existiez au moment de Marcoussis que la Cei vous considère. Si c'est le prix à payer pour aller à la paix, nous l'acceptons. C'est une question d'éthique et de morale républicaine.
•Mais comment comptez-vous remédier à cette situation ?
C'est un scandale démocratique. Et ce n'est pas à nous de mener des actions. Nous avons déjà interpellé la Cei sur ce sujet mais la Cei vit dans un schéma qui est celui de Marcoussis.
•Comment préparez-vous les futures élections ?
Nous n'allons pas accompagner les autres. Nous nous présenterons aux élections que nous estimerons être à notre portée. A partir du moment où ces élections seront terminées, la Cei, dans sa configuration actuelle va disparaître d'elle même. Elle est issue d'arrangements politiques. Ces arrangements politiques, même s'ils constituent une honte pour la Côte d'Ivoire, nous devons les assumer pour aller à la paix. Que des partis politiques aient le droit de disposer de la liste électorale alors que d'autres n'en ont pas droit alors qu'ils sont inscrits pour la compétition. Que cela se passe sous le regard complice et le silence coupable de la communauté internationale et de tous les intellectuels ivoiriens, je dis que c'est une grande honte pour la Côte d'Ivoire. C'est la première fois que des médias s'en inquiètent et c'est tout à votre honneur.
Propos recueillis par Marc Dossa
Ce n'est pas une affaire de petit parti. Le processus de sortie de crise tel qu'il est conduit est une atteinte à la démocratie. Marcoussis en lui-même est une atteinte à la démocratie et toutes les institutions qui en découlent sont une atteinte à la démocratie. Le principe de la Constitution, c'est l'égalité des chances entre les partis. Que vous soyez petit de taille ou grand de taille, que vous soyez riche ou pauvre, vous êtes égaux devant la loi. Dès qu'un parti politique naît et qu'il est appelé à prendre part à la compétition, il doit y avoir un égal traitement que les autres auprès de la Cei par exemple. Ce qui n'est pas le cas ici. C'est seulement si vous existiez au moment de Marcoussis que la Cei vous considère. Si c'est le prix à payer pour aller à la paix, nous l'acceptons. C'est une question d'éthique et de morale républicaine.
•Mais comment comptez-vous remédier à cette situation ?
C'est un scandale démocratique. Et ce n'est pas à nous de mener des actions. Nous avons déjà interpellé la Cei sur ce sujet mais la Cei vit dans un schéma qui est celui de Marcoussis.
•Comment préparez-vous les futures élections ?
Nous n'allons pas accompagner les autres. Nous nous présenterons aux élections que nous estimerons être à notre portée. A partir du moment où ces élections seront terminées, la Cei, dans sa configuration actuelle va disparaître d'elle même. Elle est issue d'arrangements politiques. Ces arrangements politiques, même s'ils constituent une honte pour la Côte d'Ivoire, nous devons les assumer pour aller à la paix. Que des partis politiques aient le droit de disposer de la liste électorale alors que d'autres n'en ont pas droit alors qu'ils sont inscrits pour la compétition. Que cela se passe sous le regard complice et le silence coupable de la communauté internationale et de tous les intellectuels ivoiriens, je dis que c'est une grande honte pour la Côte d'Ivoire. C'est la première fois que des médias s'en inquiètent et c'est tout à votre honneur.
Propos recueillis par Marc Dossa