ABIDJAN - Sept militaires ivoiriens d`une unité de lutte contre le grand banditisme, soupçonnés d`avoir filmé et diffusé sur Internet, un couple qu`ils ont contraint à faire l`amour, ont été inculpés d"outrage public à la pudeur" et incarcérés, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.
Ces soldats, membres du Centre de commandement des opérations de sécurité (Cecos), sont également poursuivis "pour vol, coups et blessures, violences et voie de fait". Leur procès est prévu en septembre, à précisé à l`AFP le parquet militaire.
Ils risquent dix ans de prison ainsi que la radiation des effectifs de l`armée et de la police, selon la même source.
Le 28 janvier, le parquet militaire d`Abidjan avait ouvert une enquête après une plainte pour "pornographie et atteinte à la pudeur" déposée au nom de ce couple par le Mouvement ivoirien des droits humains (MIDH).
Elle a été jugée recevable par le commissaire du gouvernement (équivalent de procureur au tribunal militaire d`Abidjan), le lieutenant-colonel Ange Kessi.
Selon le parquet, le plaignant a été arrêté avec sa compagne, une nuit d`octobre 2008 dans une rue d`Abidjan, par ces éléments.
Menaçant le couple de leur kalachnikov, ils l`ont dépouillé de ses biens, lui ont ordonné de se déshabiller et de faire l`amour, avant de filmer leurs ébats.
Le film de ces ébats sexuels circule actuellement sur les téléphones portables à Abidjan.
Ces soldats, membres du Centre de commandement des opérations de sécurité (Cecos), sont également poursuivis "pour vol, coups et blessures, violences et voie de fait". Leur procès est prévu en septembre, à précisé à l`AFP le parquet militaire.
Ils risquent dix ans de prison ainsi que la radiation des effectifs de l`armée et de la police, selon la même source.
Le 28 janvier, le parquet militaire d`Abidjan avait ouvert une enquête après une plainte pour "pornographie et atteinte à la pudeur" déposée au nom de ce couple par le Mouvement ivoirien des droits humains (MIDH).
Elle a été jugée recevable par le commissaire du gouvernement (équivalent de procureur au tribunal militaire d`Abidjan), le lieutenant-colonel Ange Kessi.
Selon le parquet, le plaignant a été arrêté avec sa compagne, une nuit d`octobre 2008 dans une rue d`Abidjan, par ces éléments.
Menaçant le couple de leur kalachnikov, ils l`ont dépouillé de ses biens, lui ont ordonné de se déshabiller et de faire l`amour, avant de filmer leurs ébats.
Le film de ces ébats sexuels circule actuellement sur les téléphones portables à Abidjan.
