Le Front Populaire Ivoirien qui a échoué dans ses tentatives de fraude veut user d'autres manières pour perturber le déroulement du processus. En face, le Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix mobilise ses militants pour le contrer. Ce sont les derniers jours du processus qui sont mis en danger.
"RHDP, RHDP, RHDP mobilisons-nous tous devant les deux centres d'enrôlement (Poincaré et Suchet). Soyons tous présents même enrôlés. Car nos adversaires du Front Populaire Ivoirien veulent voler le matériel d'identification pour bloquer le processus électoral. Message à diffuser largement." C'est le message que les militants des partis d'opposition regroupés au sein du RHDP en France et précisément à Paris se passent par SMS ou autres moyens de communication tous les jours pour une sensibilisation contre les intentions lugubres des militants du FPI. En effet, depuis le début de l'opération, les représentants du Front Populaire Ivoirien, dotés des moyens de l'Etat et des moyens financiers colossaux ont tout mis en œuvre pour mobiliser le maximum de leurs militants (convois, voyages dans les provinces ou encore des tentatives de corruption). Sans oublier les tentatives de fraude orchestrées avec le soutien de certains agents de l'ambassade acquis à leur cause. Malheureusement pour les militants du parti de Laurent Gbagbo, et à leur grande surprise désagréable, en face, la mobilisation est totale. Comme un seul homme, les militants du RHDP ont envahi les différents centres d'enrôlement. Pire, les refondateurs en France ont vu toutes leurs tentatives de corruption et de fraude annihilées par la vigilance des responsables du RHDP et même de certains agents consciencieux de la CEI. Désarmés de toutes parts, les refondateurs de France veulent user des moyens peu catholiques pour perturber le bon déroulement du processus. Leur méthode est de semer la zizanie dans les différentes files d'attentes qui souvent crée des incidents difficilement maîtrisables par les agents de sécurité. Le vendredi dernier, les centres d'enrôlement sis à l'ambassade de Côte d'Ivoire ont tous été fermés. Ce n'est que le samedi que le processus a repris, cette fois ci avec la présence de la police française. " La dernière fois, explique un agent de la CEI, un car est arrivé de la province et un responsable de parti est venu nous demander d'enrôler les occupants du car sans que ces derniers ne passent par la file d'attente. Face à notre refus, il a menacé de tout bloquer. Quand la foule a appris cela, nous nous sommes retrouvés face à des incidents où nous avons été obligés de faire appel aux Crs pour maîtriser la situation. " Pour se donner les raisons de leur intention, les militants du FPI avec l'appui des journaux bleus ont commencé par intoxiquer l'opinion. Récemment c'est un journal proche du FPI qui barrait à sa une : " Le RDR enrôle dans les foyers ". Comme si le RDR disposait des machines pour se déplacer dans les foyers. On comprend aisément que le Front Populaire Ivoirien veut tout simplement se donner des arguments solides pour justifier ses agissements. A deux jours de la fin de l'opération, la menace reste ardente car les responsables de la commission électorale indépendante ici en France semblent être dépassés par les évènements face à la grande affluence des Ivoiriens de France.
Eugène YOBOUET
Correspondant permanent en France
kyobeu@gmail.com
"RHDP, RHDP, RHDP mobilisons-nous tous devant les deux centres d'enrôlement (Poincaré et Suchet). Soyons tous présents même enrôlés. Car nos adversaires du Front Populaire Ivoirien veulent voler le matériel d'identification pour bloquer le processus électoral. Message à diffuser largement." C'est le message que les militants des partis d'opposition regroupés au sein du RHDP en France et précisément à Paris se passent par SMS ou autres moyens de communication tous les jours pour une sensibilisation contre les intentions lugubres des militants du FPI. En effet, depuis le début de l'opération, les représentants du Front Populaire Ivoirien, dotés des moyens de l'Etat et des moyens financiers colossaux ont tout mis en œuvre pour mobiliser le maximum de leurs militants (convois, voyages dans les provinces ou encore des tentatives de corruption). Sans oublier les tentatives de fraude orchestrées avec le soutien de certains agents de l'ambassade acquis à leur cause. Malheureusement pour les militants du parti de Laurent Gbagbo, et à leur grande surprise désagréable, en face, la mobilisation est totale. Comme un seul homme, les militants du RHDP ont envahi les différents centres d'enrôlement. Pire, les refondateurs en France ont vu toutes leurs tentatives de corruption et de fraude annihilées par la vigilance des responsables du RHDP et même de certains agents consciencieux de la CEI. Désarmés de toutes parts, les refondateurs de France veulent user des moyens peu catholiques pour perturber le bon déroulement du processus. Leur méthode est de semer la zizanie dans les différentes files d'attentes qui souvent crée des incidents difficilement maîtrisables par les agents de sécurité. Le vendredi dernier, les centres d'enrôlement sis à l'ambassade de Côte d'Ivoire ont tous été fermés. Ce n'est que le samedi que le processus a repris, cette fois ci avec la présence de la police française. " La dernière fois, explique un agent de la CEI, un car est arrivé de la province et un responsable de parti est venu nous demander d'enrôler les occupants du car sans que ces derniers ne passent par la file d'attente. Face à notre refus, il a menacé de tout bloquer. Quand la foule a appris cela, nous nous sommes retrouvés face à des incidents où nous avons été obligés de faire appel aux Crs pour maîtriser la situation. " Pour se donner les raisons de leur intention, les militants du FPI avec l'appui des journaux bleus ont commencé par intoxiquer l'opinion. Récemment c'est un journal proche du FPI qui barrait à sa une : " Le RDR enrôle dans les foyers ". Comme si le RDR disposait des machines pour se déplacer dans les foyers. On comprend aisément que le Front Populaire Ivoirien veut tout simplement se donner des arguments solides pour justifier ses agissements. A deux jours de la fin de l'opération, la menace reste ardente car les responsables de la commission électorale indépendante ici en France semblent être dépassés par les évènements face à la grande affluence des Ivoiriens de France.
Eugène YOBOUET
Correspondant permanent en France
kyobeu@gmail.com
