x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le lundi 29 juin 2009 | Nord-Sud

En meeting à Yopougon, Francis Wodié (Pdt du Pit) : “Je veux être la porte de l`avenir de la Côte d`Ivoire”

Le président du Parti ivoirien des travailleurs a communié samedi avec plusieurs milliers de militants de son parti à la place Ficgayo de Yopougon.

C'est dans une ambiance de fête que par petits groupes, les militants du Parti ivoirien des travailleurs (Pit) ont convergé, samedi, dès le matin vers la place Ficgayo de Yopougon, pour assister au meeting de leur président. Vêtus de tee-shirts blancs, à l'effigie de Francis Wodié, ils arrivent, qui à pied, qui à bord des cars, en chantant : « Wodié ayooh, Wodié ayoka ! » Les chaises disposées sous la cinquantaine de bâches dressées feront le plein progressivement. Le meeting prend une allure de bal populaire. Les jeunes dansent en faisant le tour du rond central. L'on peut lire sur les bâches, les noms des dix communes d'Abidjan et des localités environnantes telles que Bingerville, Anyama Dabou… La délégation de Grand-Bassam, arrivée à 9 heures 45 minutes, doit partager la bâche avec celle d'Adjamé. Les groupes d'animation communément appelés « wôyô » font le show. Et en cette saison de forte pluviométrie, la météo semble être du côté du Pit. 10 heures 49 minutes. La direction du parti fait son entrée. La délégation est conduite par la première vice-présidente, Angèle Gnansoa. A ses côtés, Bléou Martin, directeur national de campagne, Andoh Jacques, deuxième vice-président et Aka Aïzi Daniel, secrétaire national chargé des finances. Sous leurs yeux, le secrétaire général du parti, Kouablan François, par ailleurs député de Koun Fao, procède à l'installation de la Fédération Pit de Yopougon qui est dirigée par Depinhi Ange Didier Anderson. Kouablan François a rappelé aux responsables de Yopougon que leur première mission est de préparer l'élection présidentielle. Il est 11 heures 28 minutes quand le candidat du Pit, Francis Wodié, foule l'espace Ficgayo. Au son de la fanfare. Les militants se mettent débout pour le saluer. Il est coiffé d'une casquette blanche à l'effigie de son parti. Les chansons d'animation reprennent de plus belle. Francis Wodié fait un tour d'honneur avant de s'installer. Séka Séka Joseph, président du comité d'organisation, lui souhaite la bienvenue. Le directeur national de campagne, Pr Bléou Martin, avec un jeu de mots dont lui seul a le secret, a peint un tableau sombre de la situation économique, sociale, écologique et éducative du pays. Puis, de conclure : «Nous sommes dans un Etat marqué par la mauvaise gouvernance. Il nous appartient d'en sortir. Wodié peut le faire». A 12 heures 40 minutes, Wodié prend la parole. «Aujourd'hui, dit-il, la Côte d'Ivoire se porte très mal. Les Ivoiriens se portent mal. Les Ivoiriens sont malades. La mort est partout. Nous sommes tous menacés». Pour lui, la seule solution réside dans les élections. Il a souhaité que le 29 novembre soit effectivement la date de ces joutes. Après avoir promis à la jeunesse qu'il se fera fort, une fois au pouvoir, de leur trouver des emplois, Wodié leur a demandé de lui faire confiance pour offrir un avenir radieux à la Côte d'Ivoire. «Tout ce que l'on fera, doit se faire dans l'intérêt de la Côte d'Ivoire. Il faut sortir du désordre. Moi Wodié avec mon expérience, je veux être comme une porte. Pour cette élection-ci, je veux être comme une porte. Nous voulons fermer la porte sur le désordre qu'on voit maintenant. Sur la gabegie, sur la corruption. Et ouvrir la porte sur l'avenir immédiat pour mettre de l'ordre dans la maison. Avant de la céder aux jeunes», a-t-il indiqué. Le candidat des travailleurs a demandé aux femmes de se battre pour obtenir une situation sociale plus reluisante. Faisant un tour dans l'actualité de la filière café cacao, il a plaidé pour que se tienne le procès des anciens dirigeants aujourd'hui détenus à la Maca. «Ce n'est pas en jetant les gens en prison qu'on règle les problèmes. Si on pense que quelqu'un a mal fait, il ne faut pas le laisser en prison. Il faut le juger. Il faut le juger dans le cadre d'un procès public. Pour qu'il puisse parler, se défendre. Or, ceux qui les ont jetés en prison ont peur. Ils ont peur et ne veulent pas qu'ils parlent. Il faut qu'ils sortent pour venir parler aux Ivoiriens et à la Côte d'Ivoire. Pour dire ce qui s'est passé et comment», a-t-il affirmé.

B K I
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ