Francis Vangah Wodié ne doute pas de ses capacités à gouverner la Côte d’Ivoire. Bien au contraire, le président du Parti ivoirien des travailleurs (PIT), qui a animé un meeting samedi à Yopougon-FICGAYO, se considère comme le meilleur des candidats à la présidentielle de 2009 et dit nourrir de grandes ambitions pour ce pays.
“Le meeting a été organisé pour vous rappeler que le PIT a un candidat. Pour la Côte d’Ivoire”, a déclaré le professeur agrégé de droit constitutionnel, qui ne cache pas sa volonté de changer la Côte d’Ivoire. Un changement qu’il entend opérer avec la participation du peuple dont le suffrage lui sera nécessaire lors des élections.
Dans la foulée, le leader du PIT a décrit un tableau sombre de la situation socio-économique du pays. “Dix ans, ça suffit ! La Côte d’Ivoire est déchirée, balafrée”.
Il a notamment dénoncé le chômage des jeunes, les disparités dans la répartition des richesses nationales, le manque de soins dans les hôpitaux et son corollaire de morts inévitables.
Le président du PIT a ses recettes pour faire face à tous les problèmes, une fois élu.
S’agissant de la santé des Ivoiriens, Wodié se propose de rendre gratuits les soins d’urgences et les soins de réanimation dans les hôpitaux.
Le candidat des travailleurs affirme qu’une jeunesse saine, bien formée et exerçant un métier, constitue la priorité de son parti. Il a invité les jeunes à aller à l’école en ayant à l’esprit que “la politique n’est pas un métier”.
L’ancien doyen de la Faculté de droit de l’Université de Cocody veut aussi faire de la Côte d’Ivoire “un ensemble harmonieux où les régions se développent par elles-mêmes”. Il s’agit, dira-t-il, d’éviter que des paysans quittent leurs régions d’origine pour les zones forestières. Mais, en attendant de mettre en application son programme entier de gouvernement à déplier plus tard, le président du PIT demande que les Ivoiriens discutent pour trouver les solutions à la crise. D’où le rappel de la sempiternelle requête relative à la “Concertation nationale”.
Toujours à propos de la situation socio-politique, Francis Wodié estime que la paix n’est pas encore revenue. La preuve, selon lui, c’est que “les bataillons de l’armée sont mobilisés quand le président de la République se déplace”. Le patron du PIT s’est élevé contre le fait que tous les acteurs politiques ne soient pas à la gestion de l’Accord politique de Ouagadougou à travers le Cadre permanent de concertation (CPC).
“L’Accord de Ouaga concerne tout le monde. Comment l’appliquer si nous ne sommes pas informés ?”, devait-il interroger, avant d’interpeller Henri Konan Bédié et Alassane Dramane Ouattara, les deux leaders de l’opposition qui siègent au CPC en ces termes : “Que les présidents du PDCI et du RDR jouent leur rôle d’opposant pour que les choses ne se fassent pas dans notre dos et à notre détriment”.
Avant de s’adresser à la foule venue écouter son message, Francis Wodié a été présenté par le professeur Martin Bléou, son directeur de campagne, comme le candidat du PIT à la prochaine présidentielle.
Junior Dekassan
“Le meeting a été organisé pour vous rappeler que le PIT a un candidat. Pour la Côte d’Ivoire”, a déclaré le professeur agrégé de droit constitutionnel, qui ne cache pas sa volonté de changer la Côte d’Ivoire. Un changement qu’il entend opérer avec la participation du peuple dont le suffrage lui sera nécessaire lors des élections.
Dans la foulée, le leader du PIT a décrit un tableau sombre de la situation socio-économique du pays. “Dix ans, ça suffit ! La Côte d’Ivoire est déchirée, balafrée”.
Il a notamment dénoncé le chômage des jeunes, les disparités dans la répartition des richesses nationales, le manque de soins dans les hôpitaux et son corollaire de morts inévitables.
Le président du PIT a ses recettes pour faire face à tous les problèmes, une fois élu.
S’agissant de la santé des Ivoiriens, Wodié se propose de rendre gratuits les soins d’urgences et les soins de réanimation dans les hôpitaux.
Le candidat des travailleurs affirme qu’une jeunesse saine, bien formée et exerçant un métier, constitue la priorité de son parti. Il a invité les jeunes à aller à l’école en ayant à l’esprit que “la politique n’est pas un métier”.
L’ancien doyen de la Faculté de droit de l’Université de Cocody veut aussi faire de la Côte d’Ivoire “un ensemble harmonieux où les régions se développent par elles-mêmes”. Il s’agit, dira-t-il, d’éviter que des paysans quittent leurs régions d’origine pour les zones forestières. Mais, en attendant de mettre en application son programme entier de gouvernement à déplier plus tard, le président du PIT demande que les Ivoiriens discutent pour trouver les solutions à la crise. D’où le rappel de la sempiternelle requête relative à la “Concertation nationale”.
Toujours à propos de la situation socio-politique, Francis Wodié estime que la paix n’est pas encore revenue. La preuve, selon lui, c’est que “les bataillons de l’armée sont mobilisés quand le président de la République se déplace”. Le patron du PIT s’est élevé contre le fait que tous les acteurs politiques ne soient pas à la gestion de l’Accord politique de Ouagadougou à travers le Cadre permanent de concertation (CPC).
“L’Accord de Ouaga concerne tout le monde. Comment l’appliquer si nous ne sommes pas informés ?”, devait-il interroger, avant d’interpeller Henri Konan Bédié et Alassane Dramane Ouattara, les deux leaders de l’opposition qui siègent au CPC en ces termes : “Que les présidents du PDCI et du RDR jouent leur rôle d’opposant pour que les choses ne se fassent pas dans notre dos et à notre détriment”.
Avant de s’adresser à la foule venue écouter son message, Francis Wodié a été présenté par le professeur Martin Bléou, son directeur de campagne, comme le candidat du PIT à la prochaine présidentielle.
Junior Dekassan