Le jeudi 23 juin dernier en début d’après midi, notre équipe de reportage a été interdit d’accès au Seamen’s Club en zone portuaire pendant qu’elle y était pour couvrir une cérémonie organisée par le Port autonome d’Abidjan (Paa). Ce jour là, exécutant les consignes du service de la communication de cette institution, le reporter et la photographe du journal ont été littéralement rudoyés par la sécurité (des éléments de la gendarmerie spéciale du Paa) en poste à l’entrée principale dudit club. Empêchant notre équipe de faire son travail. Nous précisons une fois encore pour ceux ou celles qui ne le savent pas que Le Nouveau Navire est un tabloïd d’informations économiques par excellence. Axé principalement sur l’information Portuaire, Aéroportuaire, des Transports et des Assurances. D’aucuns ont vite fait de qualifier cet hebdomadaire de « Journal du port d’Abidjan ».Que non. Nous sommes un journal indépendant financé sur fonds propres. Ce qui, a priori nous met à l’aise dans le traitement équitable de l’information. Dans les règles de l’art bien sûr. En disant ce qui était, ce qui est et ce qui devrait être. Sans influence aucune. Déontologie oblige. C’est cette position noble et notre refus d’être une marionnette qui dérange le valet en chef, roi de l’intox. Les intimidations et les articles de presse suscités contre Le Nouveau Navire en échange d’espèces sonnantes et trébuchantes par une nébuleuse sont loin d’entamer notre ardeur. Celui d’informer nos lecteurs de façon juste et sans passion. A ces valets, nous donnons rendez-vous dans nos colonnes sous peu. Pour qu’ils découvrent leur laideur. Niveau d’étude bas, diplômes de complaisance, népotisme, clanisme…Beaucoup s’y reconnaîtront. Pour l’occasion, le plus actif des valets près du grand chef prouvera le contraire sur la rencontre secrète en compagnie d’autres journalistes raseurs de murs pour se voir remettre la somme de 500.000 Fcfa par le secrétaire général des Forces nouvelles, Soro Guillaume, un samedi du 21 janvier 2004 au Golf hôtel. Ce jour là, bien heureux parce que paumé à l’époque, il a eu sa part des 500.000 Fcfa offerts par le Primus en présence de Konaté Sidiki et Soul To Soul. Aussi, irons-nous plus loin en faisant des révélations (avec preuves tangibles à l’appui s’il vous plaît) sur les faramineuses sommes placées en « Comptes bloqués » dans une banque commerciale de la place, fruit d’enrichissement illicite, d’un haut responsable de l’institution citée plus haut, ses appartements de l’immeuble Longchamp au Plateau achetés à grands frais, la mort (affaire étouffée) du bébé dans l’aménagement de sa résidence dans un quartier huppé d’Abidjan. Un peu de patience, l’enquête avec documents à l’appui est en passe d’être bouclée.
A la prochaine escale !
Par Coulibaly N’Golo A.
A la prochaine escale !
Par Coulibaly N’Golo A.